Electronique > Réalisations > Alarme 002

Dernière mise à jour : 18/07/2009

Présentation

Une autre petite alarme qui peut sembler bien désuète à côté des montages hyper sophistiqués à base de microcontrolleur ou de microprocesseurs. Et pourtant... Pourquoi ne pas se faire la main avec ce circuit, qui bien placé, peut encore en surprendre plus d'un... Cette petite alarme se déclanche sur présence ou sur absence de lumière (selon cablage adopté), grâce à l'emploi d'une petite cellule photoélectrique (LDR, Light Dependant Resistor). Selon votre humeur, considérez ce montage comme didactique ou comme sauveur inattendu d'une résidence en mal de surveillance.

Schéma

Le schéma suivant montre tout. La partie détection, la partie alimentation, la partie commande, la led, le relais, le... oui, bon, j'arrête.

electronique_alarme_002a

Avec ce circuit, nous disposons d'une détection de type "Absence lumière". Une ampoule (ou mieux, un ensemble de leds ou un laser) envoie de la lumière de façon permanente vers une cellule photodétectrice, nommée ici LDR1 (le nom du composant est LDR1, et son type est LDR3). Si la distance entre la source lumineuse (ampoule ou leds) et la LDR est grande, il faudra sans aucun doute ajouter une optique de focalisation, qui ne sera par contre pas nécessaire si emploi d'un laser (attention toutefois avec ce genre d'objet, ça peut être très dangeureux pour les yeux, même avec un malheureux petit milliwatt). La LDR et le potentiomètre RV1 forment avec R1, un pont diviseur de tension. Quand la LDR est suffisement éclairée, la tension appliquée à la base du transistor Q1 est suffisante pour le rendre passant, ce qui bloque Q2 puisque sa base se trouve alors à un potentiel proche de 0 V. Si maintenant la source lumineuse est occulté (ouverture d'une porte entre source lumière et LDR par exemple), la tension présente sur la base de Q1 diminue fortement et Q1 se bloque. Plus rien alors ne s'oppose à la mise en saturation du transistor Q2, via la résistance R2. Q2 saturé, la led D1 s'allume et le relais électromécanique RL1 colle, il n'y a plus qu'à exploiter les contacts C et T du relais pour activer une sirène de puissance.

Je veux l'effet inverse...
Si vous souhaitez que le montage se déclanche en présence et non en l'absence de lumière, il suffit de modifier légèrement le cablage de la LDR, selon le plan de cablage suivant.

electronique_alarme_002b

Cette fois, la LDR contribue à une diminution de la tension de base du transistor Q1 quand elle est éclairée. La led s'allume et le relais colle donc quand assez d'énergie lumineuse lui parvient.

Alarme permanente ?
Dans les deux schémas qui précèdent, l'alarme est fugitive et ne dure que pendant la présence ou l'absence de lumière. Si une mémorisation est désirée, il est possible d'utiliser une bascule pour enregistrer le changement d'état, c'est ce que montre le schéma suivant qui emploie une bascule D de type CD4013.

alarme_002c

Là, la sortie de la bascule est activée par la présence d'un état haut apparaissant sur l'entrée Set (S), et est désactivée sur coupure alimentation ou lors de l'appui sur le bouton poussoir SW1 (RAZ) raccordé sur la broche Reset (R). Les entrées CLOCK et D de la bascule, non utilisées, sont reliées à la masse.

Je n'aime pas les relais électromécaniques
C'est votre droit. Rien ne vous empêche, après tout, d'exploiter le niveau logique présent au collecteur de Q1 ou Q2, et d'en faire autre chose que ce qui est proposé ici.

Un truc bête...

Une ampoule à filement présente une durée de vie assez limitée. Pour le second montage, ce n'est pas très grave, mais pour le premier, où l'ampoule reste constemment allumée, il faut bien envisager ce qui va se passer le jour où elle grille. C'est pourquoi l'emploi de leds comme source lumineuse n'est pas forcement du luxe.

Alimentation

9V ou 12V, sur pile ou sur batterie, par exemple.

Circuit imprimé

Non réalisé.