Dernière mise à jour :
18/07/2009
Présentation
Une autre petite alarme qui peut sembler bien désuète
à côté des montages hyper sophistiqués
à base de microcontrolleur ou de microprocesseurs. Et
pourtant... Pourquoi ne pas se faire la main avec ce circuit, qui bien
placé, peut encore en surprendre plus d'un... Cette petite
alarme se déclanche sur présence ou sur absence de
lumière (selon cablage adopté), grâce à
l'emploi d'une petite cellule photoélectrique (LDR, Light
Dependant Resistor). Selon votre humeur, considérez ce montage
comme didactique ou comme sauveur inattendu d'une résidence en
mal de surveillance.
Schéma
Le schéma suivant montre tout. La partie détection, la
partie alimentation, la partie commande, la led, le relais, le... oui,
bon, j'arrête.
Avec ce circuit, nous disposons d'une détection de type "Absence
lumière". Une ampoule (ou mieux, un ensemble de leds ou un
laser) envoie de la lumière de façon permanente vers une
cellule photodétectrice, nommée ici LDR1 (le nom du
composant est LDR1, et son type est LDR3). Si la distance entre la
source lumineuse (ampoule ou leds) et la LDR est grande, il faudra sans
aucun doute ajouter une optique de focalisation, qui ne sera par contre
pas nécessaire si emploi d'un laser (attention toutefois avec ce
genre d'objet, ça peut être très dangeureux pour
les yeux, même avec un malheureux petit milliwatt). La LDR et le
potentiomètre RV1 forment avec R1, un pont diviseur de tension.
Quand la LDR est suffisement éclairée, la tension
appliquée à la base du transistor Q1 est suffisante pour
le rendre passant, ce qui bloque Q2 puisque sa base se trouve alors
à un potentiel proche de 0 V. Si maintenant la source lumineuse
est occulté (ouverture d'une porte entre source lumière
et LDR par exemple), la tension présente sur la base de Q1
diminue fortement et Q1 se bloque. Plus rien alors ne s'oppose à
la mise en saturation du transistor Q2, via la résistance R2. Q2
saturé, la
led
D1
s'allume et le
relais
électromécanique RL1 colle, il n'y a plus qu'à
exploiter les contacts C et T du relais pour activer une sirène
de puissance.
Je veux l'effet inverse...
Si vous souhaitez que le montage se déclanche en présence
et non en l'absence de lumière, il suffit de modifier
légèrement le cablage de la LDR, selon le plan de cablage
suivant.
Cette fois, la LDR contribue à une diminution de la tension de
base du transistor Q1 quand elle est éclairée. La led
s'allume et le relais colle donc quand assez d'énergie lumineuse
lui parvient.
Alarme permanente ?
Dans les deux schémas qui précèdent, l'alarme est
fugitive et ne dure que pendant la présence ou l'absence de
lumière. Si une mémorisation est désirée,
il est possible d'utiliser une bascule pour enregistrer le changement
d'état, c'est ce que montre le schéma suivant qui emploie
une bascule D de type CD4013.
Là, la sortie de la bascule est activée par la
présence d'un état haut apparaissant sur l'entrée
Set (S), et est désactivée sur coupure alimentation ou
lors de l'appui sur le bouton poussoir SW1 (RAZ) raccordé sur la
broche Reset (R). Les entrées CLOCK et D de la bascule, non
utilisées, sont reliées à la masse.
Je n'aime pas les relais électromécaniques
C'est votre droit. Rien ne vous empêche, après tout,
d'exploiter le niveau logique présent au collecteur de Q1 ou Q2, et
d'en faire autre chose que ce qui est proposé ici.
Un truc bête...
Une ampoule à filement présente une durée de vie
assez limitée. Pour le second montage, ce n'est pas très
grave, mais pour le premier, où l'ampoule reste constemment
allumée, il faut bien envisager ce qui va se passer le jour
où elle grille. C'est pourquoi l'emploi de leds comme source
lumineuse n'est pas forcement du luxe.
Alimentation
9V ou 12V, sur pile ou sur batterie, par exemple.
Circuit imprimé
Non réalisé.