Dernière mise à jour :
06/04/2008
Article non terminé, volontairement non
référencé dans les sommaires du
site
Présentation
Ce circuit, basé sur l'usage d'un PIC de type 16F877, permet la
surveillance de la tension secteur sur un réseau
monophasé ou triphasé. Il s'agit d'une version plus
autonome de mon analyseur réseau logiciel basé sur
l'emploi d'une carte son (et qui n'est toujours pas fini).
- En mode triphasé, une surveillance est opérée
sur la valeur de la tension crête de chaque phase, ainsi que sur
les relations de tension entre chaque phase, ce qui permet de
détecter un défaut (absence ou diminution de tension) sur
une ou deux phases.
- En mode monophasé, la surveillance s'opère uniquement
sur la valeur crête de l'onde secteur, dans une fourchette de
valeurs spécifiées par l'utilisateur.
En cas de détection d'un défaut, les dernières
valeurs de tension échantillonnées sont transmises sous
forme numérique via un port série, les données
peuvent donc être récupérées et
affichées dans un logiciel spécifique gardant trace des
évenements passés.
Remarque : il serait bien
évidement interressant d'adjoindre au PIC une mémoire
Flash conservant les valeurs, afin de rendre totalement autonome le
système, en permettant la récupération
ultérieure des données. Mais à ce jour, je n'ai
pas encore la connaissance suffisante pour mettre ça en oeuvre.
Interface avec le secteur 230 V / 380 V
La liaison de cet analyseur réseau avec le secteur doit
impérativement
s'effectuer au travers d'un ou de plusieurs transformateurs
d'isolement. De simples transformateurs d'alimentation conviennent
parfaitement, mais je conseille l'usage de transformateur 230 V / 12 V
(que l'on trouve très facilement) suivi d'un diviseur de tension
de
rapport 5. Pourquoi ce choix ? Il est assez arbitraire en fait, la
seule contrainte que je me suis fixée étant de pouvoir
surveiller de façon assez précise les variations de
tension autour des valeurs nominales que j'établie à la
valeur 230 V mais qui peuvent bien sûr varier selon le lieu objet
de la surveillance. Par surveillance "précise", j'entends une
valeur ne dépassant pas 1,0 V côté secteur.
Celà est-il possible ? Pour le savoir, il faut faire quelques
calculs fort simples. Les entrées analogiques du PIC16F877 qui
vont servir pour la surveillance de la ou des tensions abaissées
présentent une échelle de 0 V à +5 V, pour un
codage (conversion analogique / numérique) sur 10 bits (1024 pas
de quantification). Cela signifie que le pas le plus petit correspond
à la valeur de
+5 V / 1024 = 0,0048828125 V.
Autant de chiffres après la virgule me fait toujours sourire,
retenons donc que le pas est de 4,88 mV.
Si nous choisissons un transformateur de type 230 V / 12 V, son rapport
de transformation est de
230 / 12 = 19,16.
En combinant le pas minimum des entrées analogiques du PIC (4,88
mV) avec le rapport de transformation du transformateur (19,16), nous
en déduisons que le pas de mesure côté secteur est
de :
4,88 * 19,16 = 93,5 mV.
Gardons en mémoire que la précision de la mesure est donc
de l'ordre de 100 mV, soit 0,1 V côté secteur.
Vous êtes sûr ?
Les calculs précédents sont basés sur
l'hypothèse que la surveillance se fait avec une tension secteur
de 230 V maximale, pour une plage de mesure côté PIC de 0
V à +5 V. Si la tension côté secteur monte, on va
buter sur la valeur maximale échantillonnée du PIC. En
clair : on a une précision honorable de l'ordre de 100 mV mais
on ne verra jamais des surtensions s'il s'en produit sur le
réseau. Il est donc préférable de réduire
un peu la précision de mesure, et de pouvoir aussi surveiller
toute hausses (en plus des baisses) des tensions surveillées.
C'est pourquoi j'ai fait le choix de placer la valeur nominale du
secteur (230 V) à trois quart de l'échelle maximale, soit
3,75 V, et non à la valeur maximale de 5,0V. Cela réduit
certe la précision de mesure, mais comme elle reste de toute
façon bien inférieure à 200 mV côté
secteur, cela me convient toujours parfaitement. Je pense de toute
façon qu'il est tout à fait inutile de vouloir
s'accrocher à une grande précision sur la mesure absolue
de la tension, car ce n'est pas une petite variation qui fait du mal
aux équipements alimentés.
Le schéma
Le schéma en lui-même n'est pas spécialement
complexe (surtout en regard de ce qu'il est censé permettre),
mais fait usage d'un composant programmé de type PI 16F877.
Interface d'entrée
- schéma cablage transfo(s) + centrage sur 2,5 V (pour travail
sur tension alternative et non continue)...
Protection des entrées analogiques du PIC
C'est la seconde priorité, après celle de l'interface
d'entrée. Les tensions secteur surveillées, si elles
atteignent des valeurs très élevées, peuvent
provoquer de brusques surtensions côté secondaire du ou
des transfos. Bien que ces derniers vont de façon naturelle
limiter l'amplitude de la surtension (par saturation), il est
préférable de prendre le risque au sérieux. C'est
pourquoi j'ai placé des diodes zener sur chaque entrée
analogique utilisée du PIC, jouant le rôle
d'ecrêteuse de tension si le besoin s'en fait sentir. Notez la
valeur des zener, de 4,7 V et non de 5,1V. La pleine plage de mesure ne
peut donc pas monter à +5 V, mais je vous laisse
réfléchir sur les conséquences que ce choix
entraîne...
Modification des seuils d'alarme
Deux boutons poussoirs (SW1 et SW2, Param Up et Param Down) permettent
l'accès aux paramètres (seuils haut et bas pour chacune
des trois phases), et deux autres (SW3 et SW4, Value Up et Value Down)
permettent de modifier leurs valeurs. Pour le moment, les seuils
d'alarme spécifiés par
l'utilisateur ne sont pas sauvés en EEPROM et sont donc perdus
après coupure de l'alimentation. J'ai bien sûr l'intention
d'utiliser la mémoire interne pour conserver ces valeurs de
seuils, mais je suis toujours débutant en la matière et
ne sais pas encore comment faire. Mais ça ne tardera pas
à venir, je commence à comprendre !
Code source
Sera publié quand l'état d'avancement sera jugé
suffisant.