Dernière mise à jour :
23/03/2014
Présentation
Ce circuit n'est ni plus ni moins qu'un assemblage
extrêmement complexe de résistances de puissance. Jugez vous même : 4
résistances qu'on peut utiliser seules, câblées en série ou en
parallèle pour former des charges de 2 ohms, 4 ohms ou 8 ohms. Un truc
à ne pas dormir pendant des nuits.
Schéma
J'ai un peu hésité, mais finalement je ne me suis pas dégonflé. Voici
le schéma dans toute sa splendeur.
Fonctionnement général
Les quatre résistances R1 à R4 sont
utilisées ici en remplacement de haut-parleurs, pour effectuer des
mesures de qualité ou de puissance sur un (petit) amplificateur de
puissance. Il s'agit de résistances bobinées de puissance, capables de
dissiper 30 W quand elles sont fixées sur un dissipateur thermique
adéquat. Dans mon cas, j'ai utilisé des dissipateurs de récupération à
l'origine prévu pour des boîtiers TO3 et il y avait déjà des trous dans
la semelle. Pour cette raison, je limite à 20 W la dissipation de
puissance dans chaque résistance. Celles-ci peuvent être utilisées de
trois façons :
- câblage "unitaire" pour simuler des charges de 4 ohms (les
résistances font en fait 4,7 ohms)
- câblage en série pour simuler des charges de 8 ohms (en réalité 9,4
ohms)
- câblage en parallèle pour simuler des charges de 2 ohms (en réalité
2,35 ohms)
Les
résistances utilisées sont des Sfernice bobinées RH50 RE3 de 4,7 ohms
(je répète la valeur, vieille habitude pédagogique). Et oui, j'aurais
pu aussi choisir des 3,9 ohms.
Utilisation en "4 ohms"
C'est un jeu périlleux où on doit choisir les bonnes résistances. R1 et
R3 ? R2 et R4 ? Autre combinaison ?
A vous de choisir, pour ma part j'ai mis au repos R2 et R4. La semaine
prochaine, j'inverse (ce sera R4 et R2).
Utilisation en "8 ohms"
A
priori, la mise en série de deux résistances de valeur identique permet
d'avoir une valeur équivalente double d'une seule. J'ai lu ça dans un
livre.
Mais
j'ai aussi appris que les résistances avaient une tolérance (précision)
et que la valeur indiquée dessus pouvait différer de la
valeur réelle. Du coup je me suis gratté la tête (car mes
pieds étaient inaccessibles), me demandant ce que
l'affirmation lue dans le livre pouvait encore avoir d'exact. Au bout
d'une heure de réflexion, j'ai sorti mon multimètre et l'ai posé sur le
four à micro-ondes.
Utilisation en "2 ohms"
A réserver aux amplis qui supportent une charge aussi faible, ce n'est
pas le cas de tous les amplis hifi...
Les auto-radios et amplis pour auto-radio, peut-être ? Là je suis
sérieux, c'est un point que vous devez absolument vérifier.
Réalisation / prototype
Vu
le travail, je ne sais pas s'il faut appeler ça réalisation
finale
ou prototype. Mais pour moi, cela ne change rien à l'affaire.
J'ai
utilisé des borniers à vis pour raccorder charge résistance de
puissance, soit seules, soit en série, soit en parallèle. Dans (sur)
les photos
qui suivent, elles sont câblées en série pour simuler deux charges de
"8 ohms" chacune.
Pour
mon application, je n'ai pas besoin de ventilation forcée pour
refroidir les résistances, la convection naturelle suffit. Si je
voulais exploiter au maximum la puissance dissipable par les
résistances, je les monterais sur un dissipateur thermique unique et
ajouterais un ventilateur (éventuellement piloté par un circuit de
mesure de
température, avec le capteur de température fixé sur le dissipateur).
Circuit imprimé
Pas vraiment nécessaire... et je dirais même sans objet.
Historique
23/03/2014
- Première mise à disposition.