Dernière mise à jour :
08/01/2008
Présentation
Il s'agit d'un jeu d'adresse, appelé aussi parcours
électrique, où l'on doit faire effectuer
à une boucle métallique, un parcours autour d'un fil
électrifié. Si l'on touche le fil avec la boucle avant
d'arriver au bout du parcours, on a perdu. La version la plus simple
consiste à utiliser une ampoule, une pile, et du fil de cablage
électrique. Quand la boucle touche le fil, le circuit
électrique se ferme, l'ampoule est reliée à la
pile et elle s'allume. L'inconvénient de cette approche simple
est que l'ampoule à filament met un certain temps pour
s'allumer, et le frolement de la boucle sur le fil du parcours peut ne
pas être mis en évidence. Une solution à ce
problème consiste à doter le montage d'un petit
temporisateur, qui allume la lampe au moins une seconde, même si
le contact a été très bref. Ainsi, pas de
discussion possible sur le "j'ai pas touché !". Une telle
fonction peut être réalisée aisement avec un
condensateur, une résistance, une diode et un transistor, c'est
le premier montage que j'avais réalisé (le gros rond noir
sur la photo ci-dessous est un buzzer, pour ajouter le son à la
lumière) :
Une deuxième version a vu le jour, avec afficheur 7 segments pour
comptage des coups, voir page
Chemin
électrique 002.
Le schéma
Pour la kermesse 2006 de l'école où va mon fiston, j'ai
décidé de modifier un peu le montage d'origine, afin de
lui donner quelques attraits supplémentaires, qui ne seront pas
superflus du fait d'une utilisation en extérieure : pilotage de
3 buzzer, ajout de leds hautes luminosité, et surtout,
génération d'un son intermittent. Le schéma est
ainsi devenu le suivant :
Détection du contact
La détection du contact électrique entre fil du parcours
et boucle, est représenté sur le schéma par le
bouton poussoir, en haut à gauche. Lorsque les deux
"électrodes" se touchent, le condensateur C1 se charge
instantanement, et la diode D2 se met à conduire aussitôt,
faisant passer la broche 1 de U1:A à l'état logique 1.
Cette porte, qui est une porte NAND à trigger de schmidt, est
cablée de telle sorte qu'elle produit sur sa sortie, un signal
rectangulaire quand sa broche de "commande" 1 est à
l'état haut. Quand cette broche de commande est à
l'état bas, la sortie reste figée à l'état
haut. Il s'agit d'un oscillateur commandé en tout ou rien. Si le
contact entre les deux électrodes du jeux est rompu, le
condensateur se décharge dans la résistance R4, à
travers la diode D2. Dès que la tension sur la borne 1 de U1:A
est devenue assez faible, l'oscillateur arrête d'osciller. Cette
fonction de retard permet donc de visualiser suffisament longtemps un
contact qui se serait établi ne serait-ce qu'une fraction de
seconde. La vitesse d'oscillation de l'oscillateur construit autour de
U1:A dépend de la valeur donnée aux composants R3 et C2.
Ici, on souhaite avoir une oscillation à fréquence
faible, de l'ordre de 1 Hz. C'est pourquoi la valeur de ces deux
composants est assez élevée.
Interface de puissance
Interface de puissance ? Ce terme ne serait-il pas un peu
exagéré, tout de même ? Si, si, je l'avoue. Mais
comment l'appeler autrement ? Interface de sortie ? Bon, peu importe.
Cette interface permet de commander quelques ampoules et quelques
buzzers, à partir du faible courant fourni par la sortie de la
porte logique U1:A. Les trois portes logiques montées en
parallèle permettent de disposer de suffisement de courant pour
attaquer en toute quiétude, la base du transistor 2N2219. Une
aurait pû suffire, mais comme ces portes étaient
inutilisée, il aurait été dommage de s'en priver.
Le circuit intégré s'en sentira moins stressé
aussi. La résistance R1 limite le courant dans la base du
transistor Q1 à une valeur raisonnable.
Elements audiovisuels
commandés
Sur le schéma, on peut voir une ampoule à incandescence,
une led et un buzzer. Pour ma part, j'ai monté deux buzzers (de
sonorités diférentes), et deux leds vertes très
haute luminosité. Vous pouvez combiner ce genre d'élemnts
comme bon vous semble, mais ne dépassez pas une consommation
totale de 150 mA. D'une part pour ne pas faire chauffer trop le
transistor 2N2219 (on évite ainsi de lui adjoindre un
radiateur), et d'autre part pour assurer une autonomie suffisantes aux
piles ou accus de l'alimentation (oui, fonctionnement sur pile
conseillé).
Circuit prototype
Un premier jet, qui restera sans doute un bon moment comme ça,
puisqu'il fonctionne ainsi.
Mise en pratique
Une installation sommaire, sans grande élégance, mais
qu'importe, puisqu'au final l'important est de pouvoir bien jouer avec.
Une face arriere sans cache...
et l'anneau que l'on doit déplacer le long du fil sans le
toucher :
Bien entendu, on peut rendre l'affaire plus ou moins difficile en
diminuant le diamètre de l'anneau... ou en l'augmentant !
Circuit imprimé
Non réalisé.