Dernière mise à jour :
07/02/2010
Présentation
Ce répétiteur de sonnerie permet d'allumer une lampe quand une sonnerie
de téléphone retentit. L'allumage de la lampe peut être continu ou se
faire au rythme des sonneries (mode clignotant).
Avertissement
Ce
montage, bien que fonctionnel, n'est pas homologué. De fait, son usage
sur une ligne d'un opérateur téléphonique tel que FranceTelecom n'est
pas autorisé. En revanche, il peut trouver place sur un réseau interne
et privé.
A savoir...
Une ligne télephonique est le siège, en temps normal (au
repos),
d'une tension continue de quelques dizaines de volts (environ 40 V
à 48 V).
Lors de l'arrivée d'une sonnerie, une tension alternative de
l'ordre de 80 V se
superpose à cette tension continue. C'est cette tension
alternative qui
permettait de faire retentir la sonnette de nos bons vieux
combinés S63 à
cadran, et qui est toujours détectée pour
déclancher la sonnerie électronique des postes modernes.
Sachant cela, il est facile de détecter la
présence d'une
sonnerie : il suffit de bloquer la composante continue de 48 V (qui est
toujours là) avec un simple condensateur, et de s'occuper de la
seule
composante alternative de 80 V (présente uniquement sur
présence sonnerie).
Schéma
Pour ce qui est de la section gauche du schéma, vous
trouverez sans doute une petite ressemblance avec un des schémas
présentés à la page
Détection sonnerie téléphonique. J'ignore s'il y a un rapport, mais ce n'est pas impossible.
Circuit d'entrée
Le condensateur C1 bloque le 48 V continu et laisse passer le 80 V des
sonneries. Comme cette tension est trop élevée, on
l'abaisse à la valeur plus
raisonnable de 6,8 V grâce à la résistance R1 et à la diode zener
D1. La diode D2 est chargée de stopper toute
tension alternative et le condensateur C2 assure le filtrage de
l'alternance positive qui reste du redressement. On se retrouve donc
ici avec une cellule de redressement Diode / Condensateur (D2 / C2)
classique, tel qu'on la retrouve dans un redressement mono-alternance
d'une
alimentation
secteur simple. La prudence impose d'isoler le montage
électronique qui tirera profit de ce détecteur de
sonnerie, c'est le pourquoi de la présence de l'
optocoupleur
U1. Le courant qui circule dans la led de
l'optocoupleur est limité par la résistance R2, et
avoisine les 10 mA.
Circuit de sortie
Le
transistor de sortie de l'optocoupleur, monté en collecteur commun
(suiveur de tension) transmet une tension positive sur son émetteur
quand une sonnerie retentit. Cette tension, un peu inférieure à la
tension d'alimentation qui est ici de 6 V (4 grosses piles de 1,5
V par exemple), charge le condensateur C3 au travers de la diode D4. Si
le commutateur SW1 est en position haute (vers émetteur du transistor
de l'optocoupleur), alors la base du transistor de puissance TIP122 se
voit appliquer une tension qui le rend conducteur et fait s'illuminer
la lampe L1. Si la sonnerie s'interromp, le transistor de puissance Q1
se bloque et la lampe L1 s'éteint. Si maintenant on bascule l'inverseur
SW1 en position basse (sur C3 / R4), le transistor Q1 va continuer à
conduire car le condensateur C3 va se décharger lentement, dans R4, R5,
R6 et le transistor lui-même. L1 restera donc allumée entre les
sonneries. Quand les sonneries cessent totalement, la lampe L1 finit
par s'éteindre tout doucement, au bout de quelques secondes. Vous
pouvez tout à loisir tester d'autres valeurs pour C3, pour trouver le
temps d'allumage de L1 qui vous convient. Sachez cependant que si la
valeur de C3 est trop faible, la lampe L1 va baisser d'intensité entre
chaque sonnerie. Après tout, l'effet lumineux obtenu peut être sympa...
Circuit imprimé
Non réalisé.