Dernière mise à jour :
21/11/2010
Article non terminé, volontairement non
référencé dans les sommaires du
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Présentation
Le circuit décrit ici permet de supprimer les signaux anti-copie
mis en oeuvre sur les cassettes VHS SECAM ou PAL et dans les lecteurs
de DVD. Il ne s'agit nullement d'un système
réservé aux "pirates", car il permet de faire ce qu'on a
le droit de faire en toute légalité, à savoir une
copie de sécurité de ses propres cassettes VHS. Son usage
en sortie d'un lecteur de DVD me paraît peu probable (et peu
intéressant) vu que l'enregistrement d'un DVD sur un autre peut
se faire autrement qu'en repassant dans le domaine analogique. Mais
pour les vieilles cassettes vidéo, le besoin est bien
réel. Je me suis décidé de réaliser cet
appareil pour me débarrasser définitivement de mes
cassettes VHS achetée et protégées par cette
cochonerie de système anti-copie, après les avoir
transférées dans mon PC ou vers mon enregistreur de DVD
pour dépose sur support DVD. Il fut une époque où
je pouvais faire cela sans appareil spécifique, avec ma carte
d'acquisition vidéo Pinnacle DV500+, qui se fichait royalement
des signaux macrovision. Malheureusement, j'ai du me séparer de
cette super carte car elle n'était plus reconnu par mon logiciel
d'édition vidéo Adobe Premiere, et acheter un
système d'acquisition autre, le Canopus ADVC300.
Malheureusement, ce dernier, plus rigoureux, refuse de travailler s'il
détecte la présence du signal Macrovision. Si j'avais
décidé de faire cet appareil il y a deux ans, je l'aurais
fait avec des portes logiques et compteurs traditionnels. Maintenant
que je commence à connaitre un peu les microcontrôleurs, il
serait dommage de ne pas en profiter, car ce genre de circuit permet
une sacrée simplification du montage.
Fonctionnement général
Le
système de protection anticopie
Macrovision consiste à insérer des signaux parasites dans le signal
vidéo, à des endroits que l'on ne voit pas à l'écran mais qui sont
visibles des enregistreurs à cassette ou à disque (magnétoscopes
et enregistreurs DVD). Certaines des lignes ou informations
transmises dans une image vidéo ne sont en effet pas montrées à
l'écran et servent différentes causes. C'est le cas notament des
informations qui servent à la synchronisation ligne et trame et qui
permettent au système d'affichage de remettre les "points" de l'image à
la bonne place. Il est tout à fait possible de visualiser dans le monde
analogique les signaux parasites macrovision insérés à certains
endroits de l'image vidéo. Pour cela, il faut disposer d'un
oscilloscope et d'un extracteur de ligne vidéo, appareil qui permet de
générer un top de synchro pour l'oscilloscope au moment où la ligne que
l'on veut visualiser arrive (toutes les lignes d'une image vidéo sont
transmise de façon séquentielle, les unes à la suite des autres). Ainsi
équipé, l'oscilloscope déclanche son balayage uniquement quand la ligne
souhaitée arrive, et en affichant toujours la même ligne, on voit mieux
et plus facilement ce qu'elle véhicule. Sans faire un grand discours
ici (on trouve sans problème sur le Net toute info utile sur le signal
macrovision), résumons simplement en disant que le signal parasite est
inséré en des points particuliers sur lesquels le magnétoscope se base
pour évaluer si l'amplitude du signal vidéo est ou non correcte. Si
l'amplitude du signal mesuré (qui en théorie ne bouge pas beaucoup)
n'est pas correcte, le magnétoscope procède à un réglage automatique de
gain pour ajuster le niveau du signal vidéo général à la bonne valeur.
Le parasitage macrovision consiste à ajouter en ces points
supposés stables, un signal dont l'amplitude varie lentement dans le
temps (montant ou descendant) pour faire croire au magnétoscope que le
signal vidéo dans sa globalité n'a pas une amplitude correcte. Le
magnétoscope fait donc son boulot et modifie l'amplitude intégrale du
signal vidéo, alors que certaines parties ont été modifiées. Cela
conduit à enregistrer un signal vidéo de trop faible amplitude ou au
contraire sur-amplifié, ce qui se traduit à l'image par des variations
importante de luminosité et des décrochages de l'image. Le nettoyeur
vidéo se charge de repérer les endroits où le signal anticopie a été
ajouté et se contente de le supprimer en le "court-circuitant".
Schéma
Assez simple, il fait usage d'un composant programmable (PIC) qui
assure les fonctions de comptage et de commandes de suppression des
signaux indésirables.
schéma
Un circuit intégré additionnel spécialisé LM1881
permet de récupérer les informations de synchronisation ligne et trame
(ce circuit n'est pas indispensable, on peut le remplacer par des
composants standards mais au prix d'une plus grande complexité de
réalisation). On applique le signal vidéo perturbé par le signal
macrovision à l'entrée de ce circuit intégré et ce dernier fournit des
informations logiques qui correspondent aux tops de synchro ligne et
trame. Ces infos sont transmises au PIC qui se comptente de les
compter. A chaque top de synchro ligne, un compteur (de ligne) est
incrémenté et ce compteur est remis à zéro à chaque réception d'un top
de synchro trame. Puis quand vient le moment de faire le nettoyage, le
PIC fournit une impulsion correctement positionnée dans le temps et à
la bonne durée pour court-circuiter le signal vidéo et lui donner une
amplitude proche de 0 V (fond de top synchro).
Circuit imprimé
Non réalisé
Logiciel du PIC
-
Réglages
Aucun ! Sur d'anciens systèmes plus rustiques, il fallait
ajuster un potentiomètre pour régler le positionnement
des impulsions de nettoyage juste après le top de synchro ligne.
Ici, ce n'est pas nécessaire car la précision temporelle
est suffisament bonne.