Dernière mise à jour :
12/01/2009
Présentation
Ce petit montage n'est sans aucun doute pas ce qui se fait de mieux en
la matière, et ne possède pas de correcteurs de
tonalité, mais il a le mérite de rester relativement
simple. Il apportera l'amplification qui manque pour saturer pleinement
votre ampli, ou permettra d'attaquer dans de bonnes conditions
l'entrée ligne d'une carte son ou d'une console de mixage dont
la sensibilité est insuffisante. Il est doté d'une
entrée haute impédance asymétrique, et de deux
sorties symétriques totalement indépendantes
prévues pour attaquer des charges capacitives
élevées, et pourra donc être utilisé avec
des câbles de grande longueur.
Encore une fois, j'insiste sur le fait qu'il existe des
préamplis pour guitare bien plus élaborés que
celui qui fait l'objet de ces lignes, dont la conception résulte
de recherches poussées au niveau du rendu sonore, et qui sont
équipés de correcteur de tonalité à double
ou triple point de réglage. Ce préampli est
destiné à l'électronicien ayant déjà
quelques connaissances, mais un débutant soigneux ne devrait pas
rencontrer de difficultés majeures. Pour la réalisation
d'un préampli pour guitare plus élaboré, merci de
faire quelques recherches sur Internet ou dans les revues
spécialisées.
Avertissement
J'ai conçu ce schéma à partir de "bouts"
déjà réalisés de multiples fois et
ayant toujours donnés satisfaction, mais je ne garanti
aucunement
le bon fonctionnement de ce montage, ne l'ayant pas
réalisé
moi-même tel qu'il est présenté ici.
Schéma
Quatre triangles et quelques rectangles, ça ferait un bon jeu pour bébé.
Le montage n'apporte pas vraiment de commentaire particulier. L'emploi
d'un circuit intégré de type TL072 pour l'étage
d'entrée se justifie par le fait qu'il possède une haute
impédance d'entrée (entrée FET), ce qui permet de
fixer l'impédance d'entrée du montage à la valeur
désirée, ici à 1Mohms, grace à R1.
L'amplification est confiée à deux étages
séparés, afin de garantir une meilleur stabilité
et bande passante quand le gain est à son maximum. La
réalisation
des deux sorties symétriques est facilitée par l'emploi
de
circuits driver de ligne spécialisés pour cet usage,
à
savoir des classiques SSM2142. Vous noterez la présence de
résistances
de 680 ohms sur chacune des sorties des SSM2142. Il est possible de
s'en
passer, à condition de relier les bornes 7 et 8 entre elles,
ainsi
que les bornes 1 et 2 entre elles. La notice constructeur (datasheet)
n'est
pas très précise à ce sujet, mais j'ai noté
de meilleures performances au niveau distorsion à fort gain
(>50dB)...
mais en toute honnêteté, au travers de mesures, car
à
l'oreille je n'ai décelé aucune différence. Faites
comme vous le souhaitez.
Notes concernant la réalisation
Deux trois points à respecter, selon saison en cours.
- Câbler R7 et R3 le plus près possible de
U1:A, et R4 et R5 le plus près possible de U1:B.
- Si vous observez un oscillation parasite lorsque le gain
est
maximum, ajouter un condensateur de 22pF à 120pF en
parallèle sur la résistance R5.
- Réduisez au maximum la longueur de câble
entre le connecteur d'entrée et l'entrée du montage.
- Les SSM2142 peuvent être remplacés par des DRV134,
ce dernier posséde le même brochage et est un peu plus
performant.
- L'alimentation secteur devra fournir une tension double de
+/-15V, et être parfaitement stabilisée.
Mise en boîtier
Le boîtier devra impérativement être en métal.
L'entrée et la sortie se feront sur les connecteurs de votre
choix, mais je préconise tout de même l'emploi du
connecteur le plus répendu pour cette application, à
savoir le
jacks 6,35mm pour l'entré, et des XLR 3 points pour les deux
sorties
symétriques.