Dernière mise à jour :
27/11/2016
Présentation
Ce vumètre est un classique du genre, puisque basé sur le LM3916 qui une variante "audio" des célèbres LM3914 et LM3915.
On
peut bien sûr se demander si cela vaut le coup de s'embêter à réaliser
soi-même un tel ustensile, quand on sait qu'on le trouve à moins de 2
euros en kit. Disons que cela fait toujours un peu de lecture, et comme
l'hiver approche...
Schéma
Aucune surprise, le LM3916 s'occupe intégralement de la partie affichage, en mode "barre" ou "point".
Reste
juste à s'adapter aux sources audio niveau "ligne", qui comme vous le
savez peut-être, ne sont pas toujours si normalisées que cela.
Alimentation
Regardons
donc dès maintenant ce côté sympathique du schéma, qu'habituellement
nous relégons en fin d'article. Il est bien connu que tout le monde à
horreur des alimentations symétriques, et que c'est la crainte première
qui nourrit notre cerveau dès qu'on aperçoit un AOP dans un
montage. Certes, un AOP peut être alimenté sous une tension simple,
mais cela n'est pas forcément idéal quand on travaille avec des signaux
audio qui par nature sont de type alternatifs et qui donc présentent
des alternances positives et négatives. Comme on le fait d'habitude
avec des AOP utilisés en audio et avec une
alimentation unique/simple (non symétrique/double) on doit créer
une "masse virtuelle" qui généralement est une tension de valeur égale
ou proche à la moitiée de la tension d'alimentation générale. Ici,
notre masse virtuelle est obtenue par la diode zener D2 de 5,6 V (on
peut aussi utiliser une diode zener de 6,2 V) et filtrée par le
condensateur C3. Cette masse virtuelle est utilisée comme point de
référence "milieu" pour l'AOP U2, mais aussi par le CI vumètre LM3916
via sa broche de référence basse (RLO, Ref-LOw). La diode D1 n'a qu'un
seul but : protéger l'ensemble contre une inversion de polarité
accidentelle. Si vous êtes sûr de vous (qui ne l'est pas ?) vous pouvez
vous en passer (dans ce cas, remplacer la diode D1 par un pont).
Circuit d'entrée
Afin de profiter au mieu du circuit d'affichage, un étage d'entrée a été ajouté. Ce dernier offre les fonctions suivantes :
- adaptation d'impédance (entrée "haute" impédance pour ne pas perturber le circuit - source audio - sur lequel on se branche)
- adaptation de niveau (réglage du gain par le potentiomètre ajustable RV1)
-
redressement du signal audio (par D3 et D4), puis intégration et
mémorisation (brève bien sûr) grâce à R4, R5 et C5. La valeur de R4 et
C5 joue sur la vitesse d'intégration et le temps de mémorisation. La
valeur de R5 joue sur la durée d'extinction des LED après diminution ou
disparition du signal audio de la source. Plus cette résistance R5
possède une valeur élevée, et plus le temps de mémorisation est long
(plus les LED mettent du temps à s'éteindre).
Circuit d'affichage
Le
signal audio, après avoir été redressé et filtré (intégré par R4/C5) se
présente maintenant sous la forme d'une tension continue, dont la
valeur est directement liée à l'amplitude du signal audio alternatif
(on peut parler "d'enveloppe" du signal). Cette tension est appliquée à
l'entrée du LM3916, broche 5 (SIG, SIGnal). La broche 9 du LM3916
détermine le mode d'affichage des LED :
- mode "point" si la broche 9 est laissée en l'air (raccordée à rien)
- mode "barre" si la broche 9 est reliée au +alim.
La
diode zener D5 de 5,6 V est facultative dans le mode d'affichage
"point", mais permet de réduire la dissipation thermique du LM3916 en
mode barre. Cette diode n'est généralement pas utilisée quand la
tension d'alimentation du LM391x est inférieure à 9 V.
Circuit imprimé
Non réalisé.
Historique
27/11/2016
- Première mise à disposition.