Dernière mise à jour :
28/03/2010
Présentation
Le présent redresseur permet
d'obtenir une tension
continue proportionnelle à l'amplitude d'un signal audio, et
peut donc servir de base pour un indicateur de niveau tel que
vumètre ou
crêtemètre à aiguille ou à leds. Un petit
cavalier permet de modifier le temps de réaction. Pas de circuit
intégré et alimentation simple de 12 V, mais des diodes
au germanium. Non mais.
Schéma
Je rigole, on n'est pas obligé d'utiliser des diodes au germanium.
Réglage de sensibilité
Le réglage de sensibilité du redresseur est assuré
par le potentiomètre RV1 monté en diviseur de tension,
juste à l'entrée du montage. Pour pouvoir traiter des
niveaux sur une grande plage de valeurs, une amplification assez
sommaire mais suffisante est réalisée par le transistor
Q1 associé à sa cours de composants.
Amplificateur
Le gain de l'étage amplificateur est fixé par la
résistance R1, il vaut
dans le cas présent environ +35 dB (rapport de 50 environ). Le
condensateur C2 de quelques pF placé entre base et collecteur et
en parallèle sur R1 contribue à la stabilité du
montage, il limite les risques d'entrée en oscillation en
limitant la bande passante dans les hautes fréquences. On
retrouve le signal amplifié sur le collecteur du transistor,
centré sur une tension continue comprise entre +5 V et +7 V
(valeur qui dépend fortement de la valeur de la
résistance collecteur R2). Cette tension continue étant
préjudiciable à la bonne suite des opérations,
elle est stoppée nette par le condensateur C4, que l'on nommera
pour l'occasion
condensateur
de liaison.
Redressement et filtrage
A la suite de ce condensateur C4, on trouve tout ce qu'il faut pour
redresser le signal BF amplifié : diodes D1 et D2 avec
condensateur C5. Le redressement est de type mono-alternance, seules
les
alternances positives du signal alternatif appliqué à
l'entrée du
redresseur, sont traitées. Les alternances négatives sont
ignorées. Les diodes au germanium présentent une chute de
tension plus faible que les diodes au silicium, c'est pourquoi on peut
les préférer. Si vous avez envie d'essayer des diodes
Shottky (on en trouve parfois au bord des routes), n'hésitez pas
un seul instant (ni deux) ! Si vous ne trouvez pas de diode
germanium 1N54, OA90 ou OA95, vous pouvez vous rabattre sur des diodes
classiques silicium 1N4148. La tension continue disponible sur la
cathode de D2 est ensuite portée aux bornes du
potentiomètre RV2, que l'on choisira de préférence
ajustable.
Temps de réaction
Une fraction plus ou moins importante de cette tension continue est
prélevée sur le curseur de RV2, et subit un filtrage
additionnel par le condensateur C6 si et seulement si le cavalier JP1
est mis en place. Si cela est le cas, les temps de réaction et
de relachement sont allongés, ce qui confère au montage
une fonction plutôt "vumètre". Si le cavalier JP1 est
retiré, les temps de réaction et de relachement sont plus
brefs et le montage se comporte plutôt comme un
crêtemètre.
Circuit imprimé
Non réalisé (on verra après 2012 si on a encore assez de lumière pour
travailler).