Dernière mise à jour :
18/12/2016
Présentation
Un gradateur de lumière est un appareil que l'on utilise pour
faire varier l'intensité lumineuse d'une lampe. Dans la catégorie
"ampoules 230 V", la variation
peut être opérée de façon manuelle avec un
simple rhéostat (sorte de potentiomètre de puissance). Mais cette
méthode est peu recommandée à
cause des pertes élevées de puissance (pertes qui se manifestent sous
forme de chaleur) et du coût élevé d'un tel organe de commande. Il est
donc logique que l'on se soit plutôt tourné vers un type de circuit
électronique plus petit, où un potentiomètre agit comme élément de
pilotage d'un "commutateur" électronique (thyristor ou triac pour le
230 V, transistor pour les très basses tensions) le tout formant un
ensemble compact et peu coûteux Le schéma qui suit montre un
exemple très répendu d'un gradateur de lumière prévu pour le réseau 230
V.
(
gradateur
lumière 001)
Une variation de lumière peut être
réalisée de façon manuelle (avec un potentiomètre de tableau) ou de
façon automatique, sur des
périodes courtes (jeux de
lumière) ou longues (simulateurs de crépuscule). Certains
gradateurs peuvent être pilotés grâce à une tension de commande qui
dicte l'intensité lumineuse souhaitée : par exemple
0 V pour une luminosité minimale et +5 V pour une
luminosité maximale. Mais quelque soit le type de gradateur, le
principe général reste le même. C'est de ce
principe général dont il est question dans le
présent article.
Remarque :
malgré son encombrement et la perte de puissance qu'il
engendre, le rhéostat ne produit pas de parasites de commutation,
ce que ne manquent pas de faire les systèmes à base de commutateurs
électroniques dans le domaine de la graduation de lumière.
Principe général
Imaginez deux personnes dans une pièce sombre équipée d'une lampe au
plafond et de deux interrupteurs A et B de type va-et-vient. Cela se
passe après une soirée festive. Une des deux personnes est sobre et
l'autre a bu quelques verres de trop. Celle qui a été raisonnable se
réveille en pleine nuit et se rappelle qu'elle devait réviser ses
leçons pour le partiel du lendemain. Elle se lève, allume la lampe en
pressant l'interrupteur A, et sort ses livres. Celui qui a un peu
trop bu, réveillé et gêné par la lumière, se lève à son tour (en
titubant, cela va de soi), presse l'interrupteur B et la lampe
s'éteint. Le sobre presse l'interupteur A pour rallumer la lampe, et le
grisé, avec un certain temps de retard dont il est inutile de rappeler
la cause, presse l'interrupteur B pour l'éteindre. Les deux personnages
ont chacun leur objectif et "tiennent bon" : ils restent à proximité
des interrupteurs et vont ainsi "s'amuser" pendant de longues minutes à
faire clignoter la lampe (on peut voir cela comme une suite de la
fête). Analysons maintenant cette scène sous un angle technique, en
supposant que le rythme de clignotement de la lampe (périodes
d'allumages et d'extinction) est régulier. Pour faciliter le travail,
admettons que le sobre met 1 seconde pour allumer la lampe quand le
grisé vient de l'éteindre, et que le grisé met 3 secondes pour éteindre
la lampe à partir du moment où elle est allumée. Cela nous donne le
rythme suivant :
3 secondes allumée, 1 seconde éteinte, 3 secondes allumée, 1 seconde éteinte, etc.
On peut dire que la lampe est allumée 75% du temps
Si
on faisait la "moyenne" de l'énergie électrique qui arrive à la lampe,
on pourrait considérer qu'elle est continuement allumée mais à
seulement 75% de sa puissance maximale. Bien entendu, ce principe de
moyennage ne peut pas s'appliquer ici, en raison des temps d'allumage
et d'extinction qui sont trop longs (l'oeil perçoit un clignotement,
difficile donc de parler d'un éclairage continu). Mais continuons le
raisonnement avec des personnage sur-boostés. Le sobre met maintenant
0,01 seconde pour réagir, et le grisé met maintenant 0,02 seconde pour
réagir (les effets de l'alcool se dissipent vite, cest bien connu).
Dans ce cas nous avons un nouveau rythme qui est le suivant :
20 ms allumée, 10 ms seconde éteinte, 20 ms allumée, 10 ms éteinte, etc.
Cette
fois, la cadence des changements d'état est assez élevée pour que
l'oeil, à cause de la persistance rétinienne (mais aussi à cause de
l'inertie du filament de la lampe) ait l'impression que la lampe est
continuellement allumée. La moyenne d'allumage dans ce nouveau cas
de figure est de 66%. On comprend facilement que selon le temps de
réaction des deux personnages, la quantité de lumière moyenne varie en
fonction du rapport allumé/éteint.
Un gradateur de lumière pour
réseau 230 V fonctionne globalement sur ce principe. Si on veut y
intégrer nos deux personnages sobre et grisé, il faut intervertir leur
rôle : le grisé cherchera à allumer la lampe avec un certain
retard, alors que le sobre l'éteindra sans retard et à intervalles
réguliers. Le potentiomètre de réglage de luminosité peut dans ce cas
être vu comme la quantité d'alcool absorbé et le temps de retard qui en
résulte. Plus le retard pris pour allumer la lampe est élevé (à partir
du moment où elle vient de s'éteindre) et moins la lampe a le
temps de s'éclairer. Si le temps de retard est nul (le grisé ne l'est
plus du tout), la lampe est rallumée aussitôt après avoir été éteinte
et elle s'allume "plein feu" (moyenne du temps d'allumage = 100%).
Comme les humains se fatiguent vite et que leur temps de réaction
laisse à désirer, on les a remplacé par un composant électronique bien
plus rapide et plus fiable. Ce composant appelé triac
sert d'interrupteur électronique commandé. Il a besoin d'une tension de
commande pour s'activer (allumer la lampe) et se coupe de lui-même
quand la source de tension de la lampe disparaît - ce qui arrive 100
fois par seconde avec notre secteur 50 Hz, qui rappelons-le est
alternatif.
Détection du passage par zéro de l'onde secteur
L'onde secteur est alternative : la tension monte en suivant une courbe de type
sinusoïdale, redescend, passe par une valeur nulle (passage par zéro) puis "remonte" en valeur absolue
mais avec une polarité inverse. C'est pourquoi on la
représente si souvent par une courbe du type de celle qui suit
(jolie théorie), avec
des alternances positives situées au-dessus de l'axe horizontale
marqué
par la valeur 0 V, et des alternances négatives situées
au-dessous de
ce même axe :
Par rapport à une référence arbitraire (n'importe
lequel des deux
fils du secteur 230 V peut servir de référence), la
tension électrique
est positive,
puis négative, puis positive, etc, avec un changement qui
s'effectue cent fois par seconde. Un cycle complet (une alternance
positive suivie d'une alternance négative) se produit donc cinquante
fois par seconde. C'est le
fameux "50 hertz" (50 Hz) qui représente la
périodicité de ce signal qui alimente tant d'appareils
électriques dans nos chaumières. La courbe suivante met en évidence les moments où l'onde passe brièvement par
une
valeur
nulle (endroits marqués par des petits cercles rouges) :
Fixons maintenant des repères temporels bien précis
et
réguliers dans le temps. Pour des questions de facilité,
disons que ces
points de repère correspondent à l'instant
précis où la tension du
secteur passe par zéro volt. On pourrait bien choisir un autre
instant, mais
celui-là me plaît et est pratique à localiser. Nous avons
donc cent points de
repères par seconde, que l'on pourrait fort bien utiliser comme
ordre
de commande d'allumage d'une ampoule, sachant d'autre part que lorsque
la tension secteur repasse par zéro 10 ms plus tard, l'ampoule
s'éteint automatiquement parce que l'interrupteur placé
dans son
circuit est de type électronique et commandable, genre
triac.
Regardons ce que cela donne sur un graphique, légèrement
agrandi sur
l'axe des temps (axe horizontal) pour nous permettre d'y voir bien
clair (la fréquence du signal est toujours de 50 Hz). Le graphe suivant montre l'onde secteur dans sa belle couleur
verte, à laquelle on voit rajoutée une courbe rouge qui
représente un
signal de commande (Cde).
A l'endroit où la courbe rouge est pile-poil sur l'axe horizontal 0 V,
la lampe
est éteinte, et quand la courbe rouge monte au dessus de l'axe
horizontal 0 V, la lampe s'allume. Notez que dès l'instant
où l'onde secteur passe par 0 V, le signal de commande est
désactivé. En d'autres termes, la petite
"poussée" vers le haut de la courbe rouge correspond à
l'ordre
d'allumage de la
lampe. Si maintenant on remplie la zone de la courbe d'évolution
de la
tension du secteur 230 V, sur la période de temps pendant
laquelle la
lampe est allumée, c'est à dire entre l'instant où
l'ordre d'allumage
est donné et l'instant où le secteur repasse par la valeur 0
V, voilà ce que
cela donne.
Comme
on peut le voir, le temps d'allumage est court, et en plus de ça
il se
produit à la fin de chaque alternance, là où la
tension appliquée à
la lampe n'est plus très élevée. La lampe s'allume
donc peu. Voyons
maintenant ce qui se passe si l'ordre de commande est moins tardif,
c'est à dire s'il se produit plus tôt par rapport au
passage par 0 V de l'onde secteur. La
courbe suivante montre un ordre d'allumage qui a lieu au moment
où la
tension secteur est à son maximum, en plein milieu de
l'alternance.
Dans
ces conditions, la lampe s'allume pendant une durée
équivalente à la
moitié de la durée totale d'une alternance, et si comme
tout à l'heure
on remplie la zone de la courbe d'évolution de la tension du
secteur
230 V, sur la
période de temps pendant laquelle la lampe est allumée,
voilà ce que
cela donne.
Même
sans connaitre l'electronique - et en particulier les triacs - sur le
bout des doigts, on perçoit de façon instinctive que la
lampe va
s'éclairer plus (ici à 50%). Si maintenant la commande d'allumage de la
lampe
à lieu un bref instant après l'extinction (passage par le
0 V), le "retard à l'allumage" est
court, c'est ce que montre la courbe suivante.
Même
procédé de remplissage que ci-avant, les zones pleines en
vert montrent
visualisent les périodes de temps pendant lesquelles la lampe
est
allumée.
Sous
un tel régime, l'éclairement de la lampe est quasiment
à son maximum.
On peut donc deviner la suite : en modifiant le retard de l'ordre
d'allumage par rapport à chaque passage par zéro de
l'onde secteur, on
peut modifier à son gré l'intensité lumineuse de
la lampe. Tout
gradateur de lumière "secteur" repose sur ce principe somme toute assez
simple,
mais qui présente toutefois l'inconvénient de pouvoir
"couper" l'onde
secteur à tout instant, ce qui peut provoquer des parasites
importants
dans l'entourage. Heureusement, il existe des moyens d'atténuer
le
parasitage provoqué en ajoutant un filtre
spécialement conçu pour cette tache, voir
Filtres
pour triac.
Fonctionnement des gradateurs "secteur" simples
Les gradateurs simples, tels ceux présentés aux pages
Gradateur
de lumière 001 et
Gradateur
de lumière 002, se contentent de retarder la commande du
triac par un simple réseau RC (résistance +
condensateur). La résistance est en fait un potentiomètre
cablé en résistance variable, par lequel passe le courant
qui charge le condensateur. Si le réglage du
potentiomètre correspond à une valeur ohmique faible, le
condensateur se charge plus vite, et la tension qui monte à ses
bornes atteint plus vite la tension minimale requise pour
déclancher le triac (en fait, le seuil de déclanchement
du triac est réhaussé artificiellement par un diac, que
l'on peut assimiler à un interrupteur qui se ferme quand la
tension à ses bornes atteint 32V environ) : la lampe s'allume
rapidement après le passage par 0 V de l'onde secteur et brille
fort. Si par contre le réglage du potentiomètre
correspond à une valeur ohmique élevée,
le condensateur se charge moins vite, et la tension qui monte à
ses
bornes atteint plus lentement la tension minimale requise pour
déclancher le
triac : celui-ci se déclenche plus tard, la lampe s'allume tardivement
et s'éclaire moins.
Fonctionnement des gradateurs automatiques
Le principe du retard à l'allumage de l'ampoule est
conservé, mais la valeur de ce retard est rendu variable avec
une électronique adéquate. La réalisation d'un
gradateur automatique est moins simple que celle d'un gradateur simple
(manuel), car il faut ajouter un circuit de détection du passage
par zéro volt, et quelques composants électronique
supplémentaires pour une commande "synchronisée" du
triac. Un exemple d'un tel gradateur est donné à la page
Gradateur
de lumière 003. Profitons de ce paragraphe pour signaler
l'existence de gradateurs de
lumière automatiques fonctionnant en basse tension continue,
pour lesquels la
variation de l'intensité lumineuse est basé sur un
praincipe totalement
différent, qui est celui de la
modulation
de largeur d'impulsion. Un
exemple de gradateur automatique fonctionnant sous une tension de +12
Vcc est présenté à la page
Gradateur
de lumière 006.
Fonctionnement des gradateurs commandés
Ce type de gradateur n'est pas beaucoup plus compliqué que le
gradateur automatique. Son principe de fonctionnement
général repose toujours sur le retard à l'allumage
de l'ampoule, mais la partie commande est un peu différente, en
ce sens qu'elle fait appel à un circuit que l'on pourrait
classer dans les convertisseurs "tension / durée". Un exemple
d'un tel montage fonctionnant sur le secteur 230 V et dont la tension
de commande est comprise entre 0 V et +5 V (ou entre 0 V et +10 V), est
proposé à la page
Gradateur
de lumière 008. Signalons là aussi l'existence de
gradateurs de lumière commandés fonctionnant en basse
tension continue, pour lesquels la variation de l'intensité
lumineuse est là encore basée sur la
modulation
de largeur d'impulsion. Un exemple de gradateur commandé
fonctionnant sous une tension de +12 Vcc et dont la tension de commande
est comprise entre 0 V et +5 V, est présenté à la
page
Gradateur
de lumière 005.
Un gradateur peut aussi être commandé avec des données transmises par
une télécommande infrarouge, ou encore par des évenements informatiques
quelconques. Un exemple de gradateur multi-voies commandé par des
évenements MIDI (notes de musiques issues d'un clavier MIDI ou d'un
séquenceur logiciel) est présenté à la page
Gradateur de lumière 013.
Courbes de variation de luminosité et signaux PWM
La
sensibilité de l'oeil au flux lumineux perçu
par la rétine n'est pas linéaire. Le rapport entre puissance
lumineuse réelle et sensation de puissance lumineuse (association oeil
+ cerveau) suit une courbe de variation
logarithmique (tiens, un point commun avec l'oreille et l'audition).
C'est pourquoi les gradateurs qui font usage de la
technique
PWM / MLI
selon le principe linéaire "10% pour 10% et 90% pour 90%" pour piloter
des LED ne sont pas si "plaisants" à utiliser. Il y a toujours un truc
qui cloche quand on fait varier l'intensité lumineuse dans les faibles
niveaux. Dans mes premiers
montages de gradateurs de lumière avec LED, j'utilisais soit la
variation de courant, soit une commande PWM avec courbe de
variation linéaire.
Bah oui, il fallait bien que je débute, comme tout le monde. La
commande
en PWM est source de très nombreuses discussions, car la courbe
idéale dépend de nombreux paramètres (type, couleur et puissance
d'éclairage entre autre). Ainsi la courbe de variation linéaire peut à
la limite convenir pour
une lampe à incandescence, mais est peu apropriée aux LED, pour
lesquelles une courbe ajustée convient mieux. Désormais, j'utilise
principalement une commande de type PWM pour faire varier l'intensité
lumineuse de mes LED, avec une
courbe de variation exponentielle ou en S, pour une meilleure
répartition visuelle de la
graduation.
J'ai
adopté ce type de courbe en S (en vert sur le graphe qui précède) après
quelques essais personnels, et après lecture de divers forum qui,
malheureusement pour moi, présentaient des formules mathématiques et
n'ont réussi qu'à me faire mal à la tête.
Fréquence et résolution des signaux PWM
Petite parenthèse pendant qu'on y est. Un signal PWM/MLI
est caractérisé par une fréquence et une résolution qui définit le
nombre de pas de réglage du rapport cyclique. Dans les montages
les plus simples à base de microcontrôleur (Arduino, PIC, etc) la
résolution du signal PWM est de 8 bits, ce qui correspond à 256 pas de
réglage (255 pas en plus du zéro). Cette résolution (précision de
réglage) est suffisante pour un usage "amateur non critique" mais
pose problème quand on veut ajuster le niveau de luminosité dans les
très faibles valeurs, même avec une courbe non linéaire.
L'oeil en
effet est plus sensible aux petites variations de niveaux quand
l'intensité lumineuse est faible, qu'il ne
l'est aux petites variations de niveaux quand l'intensité
lumineuse
est élevée. Il faudrait donc pour bien faire disposer d'une résolution
plus élevée, tout du moins pour les plus faibles niveaux d'intensité
lumineuse. Il est désormais admis qu'une résolution de 12 bits (4096
pas de réglage) est suffisante dans la majorité des cas, et qu'une
résolution de 16 bits (65536 pas de réglages) est idéale. Le problème
avec les générateurs simples de signaux PWM basés sur un
microcontrôleur qui fait tout le boulot, c'est que plus on monte
en résolution et plus la fréquence baisse (il faut garder assez
de ressources pour les autres tâches).
Heureusement,
on trouve désormais plusieurs circuits intégrés générateurs PWM
dédiés et pilotables par microcontrôleur (via un bus de commande SPI,
I2C ou SMBUS). Ces circuits dédiés PWM travaillent principalement en 12
bits ou en 16 bits et proposent souvent plusieurs canaux (sorties) PWM.
Exemples connus : PCA9685 (16 canaux 12 bits), TLC59711
(12 canaux 16 bits) ou encore TLC5947 (24 canaux 12
bits). Il en existe bien d'autres, mais nombreux sont ceux qui
n'existent qu'en boîtiers CMS peu pratiques pour l'amateur (cas
des références citées ci-avant, mais on trouve pour elles des
modules précâblés et prêts à l'emploi). A noter en passant l'existence
de circuits PWM qui travaillent en 8 bits mais qui offrent des passages
en douceur quand on passe d'une valeur 8 bits à une autre valeur 8 bits
(progression réelle opérée en résolution 11 bits en interne). Ce
type de circuit permet de libérer d'un certain poids le microcontrôleur
qui commande le tout, et d'obtenir un résultat visuel quasi-parfait.
C'est ingénieux, il faut bien l'avouer.
Graduation des lampes LED 230 V
Les
gradateurs 230 V standards sont conçus pour travailler avec des charges
résistives (non inductives ni capacitives) telles que lampes à
incandescence d'une certaine puissance (généralement 40 W minimum),
avec ou sans halogène. Les gradateurs appelés "variateur de vitesse"
sont conçus pour piloter une charge inductive telle qu'une perceuse. Le
principal problème posé par les lampes LED 230 V est lié à leur
consommation électrique "trop" basse et à la méthode utilisée pour leur
alimentation (ajout de composants électroniques dans la lampe LED
elle-même). Une règle assez empirique mais adoptée par plusieurs
fabricants consiste à diviser par 10 la puissance max d'un gradateur,
quand on veut graduer une lampe LED (ou un groupe de lampes LED).
Ainsi, un gradateur classique de puissance maximale 400 W prévu pour
une lampe à incandescence, ne pourra pas être utilisé pour plus de 40 W
avec des lampes LED. Pour un fonctionnement sûr, il faut utiliser
un gradateur "compatible LED" et une lampe LED compatible gradateur (
dimmable LED).
Voir page Gradateur de lumière 003 pour discussion et essais avec diverses lampes LED.
Historique
18/12/2016
- Ajout de précisions sur les gradateurs de lumière basés sur le principe PWM.
17/02/2008
- Première mise à disposition