Dernière mise à jour :
01/04/2007
Présentation
Cette seconde boite à bruit génère des sons qui ne
sont pas forcements toujours attendus. Elle est basée sur
l'emploi de trois
oscillateurs,
deux travaillant à basse
fréquence et un produisant le signal audible. Celui produisant
le signal audible est régulièrement "perturbé" par
les deux oscillateurs à basse fréquence. Chacun des deux
oscillateurs peut être mis en ou hors fonction, quand un seul est
actif, on se retrouve en présence d'une sirène (presque)
traditionnelle. Quand les deux sont actifs, le son change sans
arrêt, et on arrive à reconnaitre une certaine
régularité quand leur fréquence est vraiment
lente. Les deux oscillateurs modulants sont équipés d'une
led qui
bat au rythme de
leur pulsation, et six
potentiomètres
permettent de jouer sur la fréquence et sur les rapports
cyclique des trois oscillateurs. Un autre schéma, terriblement
ressemblant, est présenté à la page
Sirène 005.
Schéma
Il n'est franchement pas complexe. Trois oscillateurs totalement
identiques , mais des valeurs de condensateur différentes pour
le troisième, qui est l'oscillateur modulé.
Les deux premiers oscillateurs, construits autour des paires Q1/Q2 et
Q3/Q4, produisent un signal rectangulaire de quelques fractions de herz
à quelques hertz. Pour ce qui de leur vitesse de battement, vous
pouvez les comparer à des métronomes. Le troisième
oscillateur, construit autour de Q5/Q6, génère le signal
sonore qui sera audible grace au haut-parleur LS1 (LS = LoudSpeaker, ce
qui signifie haut-parleur en anglais). La fréquence
d'oscillation de chaque oscillateur est principalement
déterminée par la valeur des résistances de
polarisation de base des transistors, et de la valeur des condensateurs
qui "se croisent" entre bases et émetteurs de chaque paire de
transistors. Ici, nous laissons les condensateurs fixes, et si nous
voulons modifier quelque fréquence que ce soit, cela se fait
obligatoirement en modifiant la valeur des résistance de base,
qui en temps normal sont reliées directement au plus de
l'alimentation. Comme vous pouvez le constater, les résistances
de base ont toutes été remplacées par une
résistance et un potentiomètre cablés en
série. La seule petite nuance entre les trois oscillateurs (qui
doit vous sauter aux yeux) concerne le raccordement des
potentiomètres du dernier oscillateur. Ces derniers ne sont pas
raccordés au plus d'alimentation, mais sont reliés
à un inverseur, qui les relie soit au plus d'alimentation, soit
les relie à une des sorties des deux premiers oscillateurs, via
une diode. J'ai bien dit une des deux sorties des premiers
oscillateurs. Car ce type d'oscillateur, symétrique,
possède deux transistors sur lesquel on peut
récupérer le signal oscillant (les deux sont en
opposition de phase, c'est à dire que quand une sortie est
à l'état haut, l'autre est à l'état bas).
Profitons-en pour constater que les deux sorties des deux premiers
oscillateurs sont utilisées : une sortie pour moduler le
troisième oscillateur, et une sortie pour alimenter une led qui
sert de témoin de vitesse d'oscillation. Pratique, non ?
Prototype
Réalisé sur une plaque d'expérimentation sans
soudure, les potentiomètres de tableau ont été
remplacés ici par des potentiomètres ajustables, qui
abiment moins les trous des plaques d'essais.