Dernière mise à jour :
06/08/2017
Livre
PIC pour les débutants avec MikroPascal
Présentation
Le jour où j'ai acheté mon premier ordinateur et
mon premier logiciel (un Atari 520ST couplé au logiciel Pro24), j'avais
la ferme intention de ne m'en servir que pour faire de la musique. Je
me
voyais mal faire autre chose avec cet ordinateur. De la programmation ?
Jamais de la vie ! ce n'était pas du tout, mais alors pas du
tout mon truc ! Puis pour faire évoluer un peu mes séquences
musicales MIDI, je me suis
taté au montage audio. A ce moment-là, je disais encore que jamais
je ne
toucherai au montage vidéo. Promis, juré,
craché, pas fait pour moi. Et pourtant quelques années après, je me
suis mis à la
programmation informatique et au montage vidéo. Hum...
Ce qui m'est arrivé pour les PIC était donc prévisible. Un peu
d'électronique par-ci, un peu d'informatique par-là... J'ai fini par
craquer et vouloir tâter de nouveaux outils de
développement. Je me suis donc lancé dans la programmation des
PIC en 2007. Et bien
entendu, comme
je n'y connaissais rien et que je suis partisant du moindre effort,
j'ai
cherché une solution qui me demandait moins de temps
d'apprentissage pour
commencer. Utopique ? Peut-on se lancer dans la programmation des PIC
sans avoir à se dépatouiller dans les lignes de code en
assembleur ?
Voir même sans lire les fameux documents de
BigOnOff
? Figurez-vous que j'avais envie de voir si cela était possible,
et ai commencé tout doucement avec mon starterkit
EasyPic4
(mon
PicKit2
que j'avais aussi sous le coude a été sorti de son emballage des années
après, quelle
honte), mon
compilateur
MikroPascal
(ce compilateur permet de créer le fichier binaire hex à
partir d'un code écrit en
langage Pascal, et je
me sentais plus à l'aise avec ce langage).
J'y suis allé un peu au pif en fin de compte, comme quand j'ai commencé
avec Delphi
1 (langage Pascal également).
Que peut-on faire avec un PIC ?
Quand
on parcours les forums de discussion techniques, de nombreuses
questions de type "Comment faire clignoter une LED ?" amènent
une
réponse du type "tu n'as qu'à utiliser un PIC, c'est
super simple" (je
carricature, mais pas tant que ça). Je ne suis pas tout à
fait d'accord, utiliser
un PIC pour faire clignoter une LED n'est pas forcement la
solution la
plus
simple, sauf bien sûr pour celui qui connait le PIC et qui est
déjà
équipé pour le programmer. Je ne parle pas de faire
clignoter une LED
pour s'initier au PIC, ce qui est totalement différent et chose
pour
laquelle je suis totalement pour, évidement (ça me semble même être un
passage obligé, au même titre que le "Hello World" en développement
ordinateur). Pour moi, il n'y a
pas
plus
simple qu'un ou
deux transistors, ou un NE555, pour faire clignoter une LED.
Alors
pourquoi dire que l'usage d'un PIC est très simple ? Parce que
le
nombre de composants nécessaires pour réaliser des
fonctions complexes
peut être extrêmement faible ? Peut-être, et dans ce
cas, je ne
contredirai personne. Mais pour comprendre comment fonctionne un PIC,
il faut tout de même se documenter un peu. Et ce n'est pas moi
qui
conseillerai d'utiliser un PIC pour une fonction que
l'on
peut réaliser simplement avec quelques composants
électroniques non
programmables. Je pense que le PIC à sa place dans plein de
domaines :
jeux, utilitaires (alarmes, programmateurs divers), commandes
séquentielle ou évenementielle, convertisseurs de formats
de données,
acquisition de données sur courte ou longue durée,
transmission de données en s'appuyant sur des normes connues
(RS232, MIDI, USB, Ethernet), etc.
Et j'ai bien
l'intention d'explorer tous ces domaines, car je suis loin
d'être
un
expert
dans ce domaine.
Je pense qu'on ne doit pas se tromper de cible, et penser que le
PIC est le composant qu'il faut pour assurer des fonctions "trop"
simples", ou à l'inverse penser qu'il est le composant
idéal pour assurer des
fonctions extrêmement complexes que seul un DSP pourrait
accomplir. Pour ma part, je me suis fait une petite idée de ce
qu'on
pouvait réaliser avec des PIC, en parcourant les sites de
passionnés,
oeuvrant dans les domaines de la musique, de la HF et de la mesure.
Alors, dis-nous...
Je ne vais pas vous mentir et vous dire que ma première
expérience avec les PIC s'est déroulée sans aucun
problème, ce serait faux. Mais tout de même, j'ai
écrit, compilé et flashé (envoyé dans le
PIC) mon premier programme, en 1h30 clé en main à partir
de la réception du colis par la poste.
Première expérience, nous sommes en 2007
9h00 -
Driiing, c'est le
facteur ! Je fais un sourire et dis bonjour, je signe, je dis au
revoir, et je
fonce à la cuisine pour déballer le paquet. Tout ceci a du me prendre
cinq bonnes secondes.
9h02 - Je
contrôle le
contenu du pack, qui contient la platine EasyPic4, le compilateur
MikroPascal, les deux afficheurs LCD (LCD 2x16 et LCD graphique), docs
et CD. Les docs donnent immédiatement un très bonne
impression de qualité et de sérieux.
9h20 - Je me
fais un
café et lis les docs d'installation pour le matériel et
les logiciels / drivers USB.
9h30 - Je
branche une alim
externe sur ma platine EasyPic4 après positionnement
adéquat du cavalier d'alim. La platine s'allume et en plus il y
a activité des leds et afficheurs, donc côté
initialisation et horloge, ça semble correctement tourner.
9h35 -
J'installe PicFlash et
les drivers
non pas
comme
indiqué dans le doc d'install, puisque les répertoires
du CD spécifiés pour les programmes d'installation n'existent pas.
Pénible mais pas insurmontable, il suffit de parcourir le CD
pour trouver le bon emplacement. L'enquiquinant étant que quand
on rencontre ce type de problème dès la procédure
d'installation, ça fait un peu peur par la suite. Le vendeur
(Lextronic) m'avait annoncé que je pouvais rencontrer des
problèmes d'installation avec WinXP Pro (refus d'installation du
driver), ça n'a pas été le cas sur ma machine.
9h55 -
J'installe le
compilateur MikroPascal pour Pic, qui me force, le coquin, à
installer PicFlash qui a été installé juste avant.
Je ne peux pas désactiver cette option d'installation, je
continue donc contraint et forcé, en me demandant
évidement si cela ne va pas causer des soucis coté
drivers. Par acquis de conscience, je compare la version du driver
déjà installé avec celle du driver qu'on me force
à installer : V7.03 dans les deux cas, ça me rassure un
peu, alors je continue.
10h00 - Je
lance le logiciel
PicFlash afin de voir si connection avec la platine de
développement il y a, et je fais un rapide tour des
fonctionnalités. Ca roule, le contact est bien établi
entre matériel et logiciel.
10h10 - Je
lance MikroPascal,
car mon envie de taper des lignes de code en Pascal est devenue
insupportable. Puis je lis et exécute les instructions
données dans le document papier appelé "Je crée
mon premier projet dans MikroPascal" (bonne idée de l'avoir mis
sous forme papier dans la boite). Ca me rappelle mon premier projet
avec Delphi, avec le célèbre "Hello World".
J'écris mon premier programme en toutes lettres (je ne charge
pas un programme d'exemple tout fait), le compile (je corrige une faute
et je recommence), et l'envoie dans le PIC. Une fois le programme
chargé dans le PIC, il est automatiquement exécuté
et je vois le résultat... Enfin je suis censé le voir. Ca
bouge bien (les leds qui doivent clignoter clignotent) mais ça
fait la même chose qu'avant la programmation du PIC. Deux
solutions : soit ce que j'ai fait n'a pas fonctionné, soit le
PIC était déjà programmé avec leur projet
d'exemple et le résultat visuel est le même avant et
après mes opérations. Pour en avoir le coeur net, je
change donc quelques paramètres dans mon code pascal (ports
différents, durées d'allumage différentes) et
recompile le tout. Après transfert du fichier binaire dans le
PIC, les leds "suivent" les modifications apportées. Tout cela
fonctionne donc bien et il est
10h30.
Je suis vraiment impressionné, car avant d'acheter cet ensemble,
je m'étais pas mal documenté, et avait lu plein de choses
concernant les "bootloader" qui me faisaient un peu peur (bah oui,
quand un terme revient souvent et qu'on ne sait pas de quoi il s'agit,
il y a de quoi se faire des rides supplémentaires). Je ne
m'en
suis pas préoccupé, me disant que si j'avais un soucis
avec ça, je trouverais de quoi m'en sortir en farfouillant dans
la toile. Bien sûr, vous allez me
dire que le programme simple fourni en exemple ne
pouvait que fonctionner, et qu'à partir de maintenant, les
choses vont se corser. Et alors, même si c'est le cas, ça
donne envie de continuer, vous ne pensez pas ?
Suite de l'expérience, nous sommes en 2012
Que
le temps passe vite ! Ma EasyPic4 fonctionne encore parfaitement, même
si on tente de me faire croire qu'elle est démodée.
Certes, avec le
temps, je me rend compte que cette platine de développement aurait eu
avantage à bénéficer de deux ou trois petits ajustements pour la rendre
encore plus pratique. Mais je n'oublie pas que je la trouvais (et que
je la trouve encore) géniale. Savez-vous qu'en 2012 nous en somme à
la EasyPic7 ? Eh bien, je me suis mis à jour.
Trois
générations de carte ont passé, et les petits
ajustements que j'aurais trouvés utiles sur
la EasyPic4 se
retrouvent finalement sur la EasyPic7. Mais de quels
ajustements
parle donc Rémy ? Oh, rien qui vaille la peine de faire la une
des
journaux. Mais quand on ne se contente pas d'utiliser la carte pour y
flasher un PIC qu'on retire aussitôt de son support (ce serait du luxe
de se cantonner à cette unique fonction de programmation avec ce genre
de platine), les petites subtilités deviennent de grands atouts. Comme
vous le savez peut-être maintenant, on peut utiliser les lignes d'un
port de PIC en entrée ou en sortie. Quand on l'utilise en entrée et
surtout avec des boutons poussoir, on peut avoir besoin d'ajouter ce
qu'on appelle des résistances de rappel qui fixent le potentiel au
repos, soit au +V, soit à la masse. Sur la EasyPic4, on peut placer des
résistances de rappel sur un port grâce à un petit cavalier, mais on ne
peut pas le faire de façon individuelle : soit ces résistances sont
câblées sur l'ensemble des lignes du même port, soit elles sont
déconnectées. C'est embêtant si on veut en même temps disposer de
lignes qui présentent un potentiel positif au repos et de lignes qui
présentent un potentiel nul au repos. Contourner ce petit manque ne m'a
jamais posé de problème, car la plupart du temps j'utilise la
EasyPic avec une platine sans soudure, sur laquelle je mets ce
que
je veux pour n'importe quel port. La EasyPic7 comble ce manque de façon
simple : on dispose maintenant d'un interrupteur à trois positions pour
chaque ligne de chaque port, qui permet de porter ces lignes au
potentiel désiré, et ce de façon totalement indépendante. Je vous
assure qu'il ne s'agit pas d'un gadget ! Je ne vais pas développer ici
la liste des ajouts ou améliorations apportés par la carte EasyPic7, ce
n'est pas le but de cet article. Je souhaite juste ajouter que je
travaille maintenant avec cette nouvelle platine de développement et
que le
fabricant a vraiment fait très fort. Il a même eu l'idée absolument
géniale de fournir le schéma de la carte en ajoutant
dessus des
photos qui montrent à quoi ressemblent les symboles des composants
utilisés. Très nettement, il ne pense pas qu'aux pros.
Le temps passe, 2013...
J'aime
beaucoup mes platines EasyPic 4 et 7 (j'avoue que la EasyPic 4 ne me
sert plus
beaucoup, elle pourra peut-être servir de secours un jour). Mais il
m'arrive si souvent de devoir
programmer un PIC avec un fichier hex tout prêt qu'il me manquait ce
petit accessoire bien pratique que constitue un programmateur miniature
et donc portable. J'ai donc décidé d'utiliser le PICkit2 qui dormait
dans une enveloppe à bulles (sic) et l'ai également rapidement adopté.
J'en
suis arrivé au point de développer deux applis en même temps (quand
elles communiquent entre elles, c'est bien pratique !) avec d'un côté
ma EasyPIC et de l'autre mon PICkit2. Au fil du temps j'ai aussi appris
à aimer le mode de programmation "in-situ", si pratique quand on ne
veut pas déplacer sans arrêt le PIC en cours de développement. Bref,
avec mes deux programmateurs, je suis très content, le plus gros me
sert quand il faut peaufiner autour du PIC, le plus petit me sert quand
je suis en déplacement ou sur un coin de table encombré de maquettes
électroniques...
Le temps ne s'arrête pas... 2015
Oui,
bien heureux j'étais avec mes programmateurs EasyPic7 et PICkit2. Mais
comme vous le savez, et même si au fond de mon âme je ne suis
pas
matérialiste, il me fallait un nouveau programmateur facile à
transporter et
apte à faire du débogage matériel. Mon choix s'est porté sur le
programmateur MikroProg :
Ce
dernier dispose d'un connecteur 10 points qui permet de "l'insérer"
dans un circuit existant, avec la possibilité de libérer les lignes de
programmation ICSP (PGC, PGD et MCLR) en période d'inactivité. Cette
particularité permet plus de souplesse avec les broches dédiées
programmation, quand on veut les utiliser "à fond", c'est à dire en
temps que ligne d'entrée/sortie quand le circuit travaille de façon
nominale (hors étape de programmation). J'avoue avoir eu quelques
difficultés à le faire fonctionner correctement au début (il est plus
chatouilleux que le PICkit2) mais en respectant à la lettre les
indications données dans le manuel utilisateur, tout est OK (ah, cette
manie de commencer avant de lire les manuels utilisateur).
PICs que j'ai choisis pour apprendre
Dans les forêts de composants qui nous entourent, difficile de
faire son choix, en tout cas quand on est débutant. Vouloir
attaquer de front plusieurs types de PIC en même temps me
semblait un peu cavalier, et j'ai donc tout naturellement fait mes
premiers pas avec le 16F84 et le 16F877, qui étaient tous deux
livrés avec la platine EasyPic4. Rien qu'avec ces deux
là, il y avait déjà de quoi manger. Puis au hasard de
mes ballades sur la toile, j'ai appris que le 16F84 était
dépassé et qu'il vallait mieux désormais lui
préférer les 16F628A ou 16F648A, plus performants et moins chers. Je
m'y suis donc
attelé.
Autre
modèle qui m'a interressé assez rapidement, le 12F675, pour ses entrées
analogiques (je le sentais bien pour un usage en vumètre
stéréo ou en indicateur de tension). Puis je me suis aussi un peu
penché sur le 18F2520, et je
suis bien persuadé qu'au fil du temps, d'autres modèles
vont s'imposer tout naturellement à moi, surtout dans la série des 16F
"mid-range" ou
18F.
On commence avec les "petits" PIC 12F, 16F et 18F...
Les modèles que j'ai privilégiés pour commencer sont les suivants :
-
12F675 -
Pour ses dimensions physiques réduites (8 pattes), son CAN 10
bits.
-
16F88 -
Pour son faible coût, son CAN 10 bits, son USART.
-
16F627A -
Reconnu comme étant idéal pour des petits projets.
-
16F628A ou 16F648A
- Pour son faible coût, son USART (RS232, MIDI)...
-
16F690 -
Mine de rien, lui aussi permet de bien bosser pour pas cher !
-
16F886 -
Pour son faible coût, son CAN 10 bits, son USART,
plus de lignes d'E/S que le 16F88.
-
18F2420/2520
- Pour son CAN 10 bits, son USART, son module MSSP (
I2C) son
générateur PWM évolué, son horloge 32 MHz interne (mais prix plus
élevé).
-
18F26K22 et 18F45K22
- Difficile de tout lister tellement il y en a ! Tout ce qui est décrit
ci-avant, avec en plus un module MCCU qui permet de nouvelles choses...
-
18F2550 et 18F4550
- Plein de choses aussi avec ces deux-là, mais surtout... un module USB
intégré.
-
16F1705 -
Un petit bijoux pour 1 euro ! CAN et DAC, oscillateur interne de 32
MHz, il y a de quoi faire !
Au
10/08/2014, je n'ai pas encore essayé le 16F870, allez donc savoir
pourquoi (sans doute parce qu'il existe des centaines de modèles qu'on
a pas le temps de tester). Oh,
un détail : s'il est sympa de disposer de quelques PIC pour se faire la
main, il l'est tout autant d'avoir un petit stock de quartz de valeurs
différentes. Je dispose pour mes divers bricolages de quartz 32,768
kHz, 4 MHz, 4,096 MHz, 4,194304 MHz, 8 MHz, 8,192 MHz, 10 MHz, 10,240
MHz, 12 MHz, 16
MHz et 20 MHz, auxquels s'additionnent quelques oscillateurs à quartz
intégrés de 8,192 MHz, 12,288 MHz, 16 MHz, 27 MHz et 40,960
MHz.
Ces oscillateurs intégrés me servent parfois de source d'horloge pour
le PIC, mais leur principal usage reside dans la mise en place rapide
d'une fréquence de référence stable, pratique pour les systèmes de
mesure de fréquence ou de temps.
On continue avec les PIC24/dsPIC
Le
temps aidant, je me suis naturellement attelé aux PIC de la
famille 24F et 24EP :
-
24F16KA101
et
24F16KA102
-
-
24F04KA200
-
-
24FJ32GA002
-
-
24FJ64GA002
-
-
24EP512GU810
- sur la platine "Mikromedia for PIC24EP", avec écran TFT et dalle
tactile
-
33FJ128GP802
(dsPIC) -
Je me suis
fait la main avec les 24F16KA102 et 24FJ32GA002, pour mes projets
Interface
DMX 003d et
Métronome
008b.
J'ai ensuite testé avec succès le 24EP512GU810
inclus sur la platine "Mikromedia for PIC24EP" (écran TFT et dalle
tactile) pour mon
indicateur
de niveau batteries 008. J'avoue sans honte que je me serais
bien emmêlé les pinceaux
si j'avais tout de suite démarré avec des PIC24 sans passer avant par
les "petits" 12F et 16F !
Et les PIC32...
Et
que dire des PIC32 ! Ces coquins offrent des subtilités qui imposent
pas mal d'heures de lecture (datasheet et autres sources de
connaissances), et le simple portage sur un PIC32 d'un programme écrit
pour un PIC18 peut vite devenir très rigolo. Le pas est
franchi !
-
32MX170OP256B
-
-
32MX250F128B
-
-
32MX270F256B
-
-
32MX534F064H
-
Bien que possédant quelques PIC32 en boîtier DIL, j'ai réalisé mon
premier
montage fonctionnel avec un PIC 32MX534F064H soudé sur
une platine
"Mini-32" proposée par Mikroe (
interface
DMX 003e). Cette mini carte
comporte deux rangées de contacts 20 points et se présente comme un
boîtier DIL40 standard au pas de 2,54 mm (brochage ainsi obtenu
"compatible" PIC 18F45xx).
Le
PIC 32MX534F064H qui est un CMS y
est soudé avec un connecteur USB et un régulateur de tension 3,3 V.
Toutes les broches du PIC32 ne sont pas accessibles, mais pour se
lancer dans l'aventure,
ce petit bout de montage est très pratique (fait pour les
débutants comme moi). Le PIC est préchargé avec un bootloader USB et
peut être alimentée via USB, ce qui rend bien pratique sa première
prise en main.
Et pour continuer l'aventure (août 2017), je me suis attaqué aux PIC
suivants (QFP 64 broches) :
-
32MX575F512H
-
32MX795F512H
avec un petit CI adaptateur CMS "universel" pour le premier et
une
carte d'adaptation un peu plus évoluée pour le second
(merci à Matthieu pour le soudage des CMS)...
Programmation avec MikroPascal Pro pour PIC32, et cette fois j'ai accès
à toutes les broches des deux microcontrôleurs !
Choix du programmateur
Même
si Arduino et Raspberry ont le vent en poupe, vous êtes encore
nombreux à vouloir débuter avec les PICs et à me demander conseil
pour le choix d'un programmateur. Je ne suis malheureusement pas très
bien placé pour donner des conseils objectifs. Ceci dit je peux parler
un peu des outils que
j'utilise et qui fonctionnent bien. Au départ j'ai choisi
la platine de développement EasyPic parce qu'elle était disponible
avec le logiciel MikroPascal, et parce que le langage Pascal était le
seul avec
lequel je me sentais à l'aise. De plus, le simple fait de
trouver un compilateur venant du même éditeur que celui produisant la
carte de dévelopement (MikroE) me mettait en confiance. Oui, j'y suis
allé au hasard et mon choix m'a satisfait, je
peux vraiment l'affirmer après avoir laissé pas mal de bidouilles
derrière moi. Je
constate que le
support après vente de MikroPascal est excellent, leur forum est très
actif
et l'équipe de développement fait preuve d'une
véritable écoute
envers les utilisateurs. C'est important pour un produit qui doit
évoluer
avec l'arrivé de nouveaux composants programmables. J'ai aussi fait
acheter une platine à mon ancien travail (c'était une EasyPic6) pour
des besoins assez sérieux dans le domaine de la TV numérique.
Mes
(anciens) collègues ont été épatés de la rapidité avec laquelle on
pouvait développer une application PIC. Je suis ensuite passé à la
EasyPic7, et en parallèle j'utilise un programmateur Microchip PICKit2,
pour les
programmations en mode ICSP (composant programmable en place dans le
circuit cible, liaison avec un câble 4 ou 5 conducteurs). Cette
interface fonctionne très bien aussi ! Depuis 2015,
j'utilise également le programmateur MikroProg de MikroE. Pour
faire simple, voici comment j'utilise mes trois programmateurs :
- EasyPic7
: pour les développements qui nécessitent des ajustements extérieurs -
composants reliés sur les broches du PIC - et plusieurs boutons,
interrupteurs et voyants de signalisation pour actions rapides, avec ou
sans besoin de débogage matériel. Fonctionne très bien.
- PICkit2 : pour
développements et ajustements sur des circuits déja en place dans un
circuit assemblé (programmation in-situ), ou pour des développements
"simples" (peu de lignes d'E/S utilisées, montages sur plaques sans
soudure), sans besoin de débogage matériel. Fonctionne très bien avec le logiciel PICkit2 du fabricant.
- Clones de PICkit2
: Microchip a laissé en libre service les plan et logiciel pour se
fabriquer soi-même un PICkit2. Du coup, plusieurs sociétés proposent
des clones supposés 100% compatibles, et bien souvent ces clones sont
nommés... PICkit2 !
- PICkit3 : pour programmation in-situ de processeurs
PIC18/PIC24/PIC32 avec fonction de débogage matériel (voir Nota 1).
- MikroProg : pour
développements avancés avec débogage matériel, en situation "serrée"
(en déplacement ou sur un coin d'établi où je ne peux pas mettre ma
EasyPic7). Fonctionne très bien.
Nota
1 : autant
j'appércie le
PICkit2, autant je suis à la limite de considérer comme une
vraie
catastrophe le logiciel PICkit3 mis à disposition pour utiliser le
programmateur
PICkit3 en standalone,
hors environnement MPLAB ! Pour tirer profit du programmateur PICkit3
sans trop me casser les pieds, j'utilise le logiciel IPE (non IDE)
de
Microchip.
Merci de ne pas me demander si
tel ou tel autre compilateur ou autre platine de programmation est
"bien", je ne saurais pas répondre.
Sources pour PIC
Mes réalisations mettent en oeuvre des pics "classiques", tels
les
12F675, 16F84A, 16F628A, 16F877, 18F2520, 18F4520, 18F45K22. Comme ce
que j'ai appris (et apprend toujours) au niveau
codage vient
en majeure partie des questions / réponses lues à gauche
et à droite sur les forums utilisateurs, je ne vois aucune
raison de ne pas mettre à disposition mes codes sources (à l'exclusion
des projets professionnels réalisés sur demande).
Voir
page
Programmation
PIC -
Sources.
Quelques exemples pratiques pour démarrer
Je
me suis décidé à écrire quelques lignes de
code pour exemples simples d'applications, à destination des
débutants. Voyez ça comme des tutoriels, qui expliquent les bases de la
programmation des PIC avec MikroPascal, et qui permettent de
s'aventurer dans le monde de la lecture de CAN, des liaisons I2C / SPI
ou de l'écriture / lecture de mémoire externes. Voir page
PIC - Bases pour
présentation et conventions, et page
PIC - Bases - Exemples
MikroPascal pour plonger directement dans le sujet.
Ca ne m'a pas l'air si simple...
Ca ne l'était pas pour moi au début, car je n'arrivais
pas facilement à combiner les différentes infos que je
trouvais ici et là. Pour ceux qui se trouveraient dans la
même situation que moi, j'ai écrit une petite page
où j'explique ma façon d'aborder
mes développements électroniques qui intègrent des
PICs, à la page
Electronique
- Développements. Et puis tiens, pendant qu'on y est, un
petit livre pour les débutants...
|
Les microcontrôleurs PIC
(avec MikroPascal) pour les
débutants...
Entre "trop facile" et "trop dur"... le langage Pascal pour écrire des
logiciels pour PIC
Paru le 16 décembre 2013
chez
l'éditeur Publitronic
/
Elektor.
ISBN 978-2-86661-193-4
|
On ne sait jamais, ça peut vous donner des idées ;-)
Service gratuit de programmation de PIC
Quand
on débute, il est parfois difficile de se lancer, surtout si le montage
qu'on veut réaliser comporte un PIC et qu'on n'a pas encore de
programmateur. Pour cette raison, j'accèpte à titre gracieux de
programmer votre PIC.
Programmation
gratuite de PIC