Dernière mise à jour :
20/06/2005
Comment j'ai connu et commencé l'électronique
J'ai réalisé mon premier montage
électronique à l'âge de 10 ans (deux
ampoules clignotant alternativement), selon un montage publié
dans la revue Science et Vie. Celà m'a subjugué,
et depuis lors je n'ai eu de cesse d'apprendre, principalement au
travers de
revues
spécialisées (Elektor, Le Haut-Parleur,
Electronique Pratique, et autres ouvrages techniques). Mon papa,
à l'époque, récupérait des TV en panne pour
récupérer certaines pièces. Je prenais un grand
plaisir à dessouder TOUS les composants des circuits
imprimés pour me constituer un stock. Il va sans dire qu'une
bonne partie de ces composants n'a jamais servi. Mais bon, ça
remplissait mes tiroirs et ça me faisait plaisir.
Quel genre de montages ?
Un peu de tout, tant dans le domaine analogique que numérique.
- Des préamplis micro. A l'époque
c'était pour permettre à mon petit magnéto
portable de mieux enregistrer la radio (et oui, micro à
côté
du haut-parleur, je ne maitrisais pas encore les techniques du cablage
direct). Par la suite, j'ai réalisé des préamplis
plus dignes de ce nom, avec ou sans alim phantom, principalement pour
un SM7 qui ne sortait pas grand-chose en niveau, et pour un
electrostatique dont je n'ai jamais connu ni la marque ni la
référence (récupéré sur un
marché par un oncle), mais que j'ai laissé tomber
rapidement vu le souffle qu'il générait.
- Des compresseurs de modulation. Je ne sais pas combien
j'en ai
réalisé en tout : à transistors bipolaires
classiques, à FET, à CI spécialisé. J'avais
monté une petite
radio locale à l'âge de 14 ans, et
je voulais copier le son de la radio NRJ (je pensais à
l'époque qu'un compresseur suffisait).
- Des égaliseurs graphiques (5, 10 puis 30 bandes).
- Des amplis (qui oscillait ou grillaient bien vite quand
j'essayais de
dépasser la puissance de 30 W).
- Des jeux de lumières simples tels que modulateurs
à transfo ou à micro et chenillards, puis je suis
passé dans le programmable : programmes fixes dans PROM, puis
programmes modifiables.
- Des gadgets et utilitaires en tous genre :
anti-moustiques,
allumage auto des lampes dans les WC ou dans le garage, des alarmes
maison et voiture de tous poils, des jeux, etc.
- Des micros-émetteur FM (sans fil) pour
mes animations. J'ai essayé de réaliser un sans fil
piloté par quartz (pour la stabilité de la
fréquence
d'émission), mais il n'a jamais fonctionné (je l'ai
encore, si quelqu'un veut le dépanner...).
- Des émetteurs FM (3 W pour le plus puissant !).
- Des générateurs de test et de bruits.
- Un synthétiseur monodique à deux octaves. Ca a
évolué par la suite, mais j'ai préférer
acheter...
- Dans le numérique : des compteurs, un
fréquencemètre, et autres bidouilles de ce genre.
- Plusieurs systèmes d'acquisition analogique et
numérique pour PC (en parallèle de mes développements
avec Delphi).
Mes bêtises
Quand on est gosse, on aime s'amuser, faire des blagues, sans se rendre
compte forcémment qu'on peut vraiment embêter les autres.
Je n'ai pas toujours été très sage et aimais bien
faire des blagues autour de moi. Je ne devrais peut-être pas
raconter ce qui suit, mais après tout il n'y avait aucune
méchanceté dans mes actes, et puis je ne risque plus
grand chose maintenant.
Sursauts...
A l'âge de 13 ans, j'était interne dans une
école assez stricte. J'avais fabriqué un
générateur de HT (haute tension) que j'avais cablé
sur la poignée de la porte de ma chambre d'internat. Les
surveillants passaient à 9h00
le soir, chambre par chambre, pour annoncer l'extinction des feux.
Inutile
de vous faire un dessin ! J'ai de la chance de ne pas avoir
été viré ! Un an après je récidive, dans la même
école, avec le même générateur de HT. Mais
cette fois à la cantine, avec des gens qui ne me connaissaient
pas encore (sinon ça n'aurait pas fonctionné). Nous
étions huit élèves autour d'une table ronde, et
j'ai demandé à chacun de tenir la main de son voisin.
Vous voyez le truc ?
Quand j'ai mis en route la machine infernale, tout le monde (y compris
moi car j'étais dans la boucle) a sauté de sa chaise en
parfaite synchronisation. Très beau spectacle. Ce qui est
marrant
c'est que personne ne m'en a voulu, tout le monde a trouvé
ça
rigolo. Mais quand je leur ait demandé "On remet ça ?",
ils
ont décliné l'offre. Drôle d'accord, mais bon...
Explosion...
Durant mon service militaire à Metz, j'ai
réalisé un système à retardement pour faire
exploser un gros pétard (mamouth) dans une poubelle au bout de 2
ou 3 minutes après mise en marche (je ne referais pas ce genre
de chose aujourd'hui, vu le contexte actuel de la paix dans le monde).
Celà me permettait de me mettre à l'écart sans me
presser et d'observer (bien entendu si quelqu'un était
passé à côté à ce moment, j'aurais
réagi). Le truc à fonctionné. Le seul truc auquel
je ne m'étais pas attendu est qu'il y aurait une enquête
de faite. Ca n'a rien donné mais j'ai vraiment eu la
trouille
que mon petit amusement tourne mal.
Réception télé mauvaise...
A l'âge de 16 ans, j'avais fabriqué un brouilleur
de télé et de radio FM portable. Je me balladais avec
l'engin et avec un copain, le soir, dans les rues de mon petit village
de 500 habitants. On se postait devant la fenêtre d'une maison
où
la télé était allumée, et on activait la
machine. Au bout de quelques instants, la personne qui regardait la
télé
se levait et allait vers son poste de télé, sans doute
pour
lui donner une petite tappe. Mais dès que l'individu arrivait
vers
le poste, on éteignait notre machine, et le programme TV
reprennait
son cours. Le téléspectateur allait donc se rassoir... et
hop ! on rallumait. Et ainsi de suite ! Ca aussi c'est une chose que je
ne referai plus.
Ne me demandez pas le
schéma, je ne l'ai plus...
Fantôme...
J'aimais bien ma petite soeur, et je l'aime toujours bien.
N'empêche... Difficile de résister à la tentation
de lui faire peur, d'autant que sa chambre était située
à côté de mon petit coin de bricolage. J'avais
caché dans sa chambre, un petit haut-parleur relié
à un petit ampli BF situé dans mon petit coin, dont
l'entrée était raccordée à un petit
microphone. Quand elle était couchée, je parlais avec une
voix grave et tremblotante (façon fantôme). Vous voyez le
tableau ? Bon, elle avait 5 ou 6 ans, j'en avais 11 ou 12...
Bzzzzz
Dans le même esprit, j'avais réalisé un
moustique électronique (appelé "peste" dans je ne sais
plus quelle revue, Elektor peut-être) qui présentait la
particularité d'émettre un son pénible quelques minutes
après que la lumière fut éteinte, et qui
s'arrêtait aussi sec au retour de celle-ci. Vous cherchier
quelque chose pour vous détendre ?