Dernière mise à jour :
21/02/2010
Présentation
Le présent clignotant est prévu pour être
raccordé sur une source de tension de 9 V (pile) ou de 12 V
(batterie de voiture). Il produit des flashes (allumages brefs) au travers d'une led, à un rythme d'environ 1 par
seconde, et peut être utilisé pour marquer un point d'accès ou comme
simulateur d'alarme.
Schéma
Oh, un transistor unijonction.
Bon
d'accord, le transistor Q1 unijonction (UJT) de type 2N2646 n'est pas
aussi courant qu'un 2N2222 et il coûte plus cher. Mais il a l'avantage
d'être différent des transistors bipolaires classiques, et possède deux
bases (B1 et B2) en plus d'un émetteur (E). Et ça, ce n'est pas donné à
tout le monde, il peut en être fier. La led pourrait être directement
montée à la place de R3, mais avec une "qualité" de flash moindre.
En ajoutant le transistor Q2 de type 2N2222, les flashes sont beaucoup
plus "francs", le courant de pointe peut être un peu plus élevé. La
durée des flashes est de l'ordre de 3 ms, le temps que le condensateur
C1 se décharge dans la résistance R3 quand le transistor Q1 devient
conducteur. Le courant qui circule dans la led quand Q2 est conducteur
est limité par la valeur de la résistance R6. Avec une valeur de 220
ohms, et en considérant que l'on "perd" environ 3 V entre led et
transistor Q2, cela donne un courant voisin de 40 mA dans la led. Si
l'écart de temps entre chaque flash est de 1 seconde (1000 ms) et que
la durée du flash est de 3 ms, cela conduit à un rapport cyclique de
0,3 %. La consommation moyenne est donc voisine de 120 uA (0,12 mA), ce
qui permet une très bonne autonomie même avec une alimentation sur pile.
Remarque
: le fait de faire parcourir un courant de 40 mA dans une led prévue
pour un courant nominal de 20 mA ne doit pas vous effrayer. Il s'agit
d'une méthode courante, la led ne risque rien car sa période
d'extinction lui laisse largement assez de temps pour "refroidir". Si
par contre le courant de 40 mA était permanent, vous auriez le droit de
vous inquiéter. Vous avez même le droit de diminuer encore la valeur de
la résistance R6, pour un courant de pointe un peu plus important. Si
vous aimez prendre des risques, ce sera chose facile, sueurs froides en
moins.
Simplifications possibles
Le
schéma précédent est de type "amélioré" et permet des flashes francs.
Les deux schémas qui suivent sont plus simples mais présentent
toutefois quelques petits inconvénients.
Premièrement,
il est moins facile de contrôler le courant maxi qui passe dans la
led, ce courant dépent de la valeur de la résistance R2 mais
aussi de la led elle-même. Selon le cas, il peut être de quelques
dizaines de mA comme il peut être de quelques centaines de mA.
Deuxièmement, il peut subsister un courant minimal continu de l'ordre
de quelques centaines de uA, qui peuvent être suffisants pour allumer
une led récente, plus sensible que ses ancètres. On préferera donc
peut-être ces deux montages pour utilisation avec une vielle led et si
une forte luminosité n'est pas requise.
Remarque
: dans les trois montages proposés, la fréquence des flashes dépend de
la valeur donnée à R1 et à C1. Vous pouvez bien sûr modifier les
valeurs proposées pour accélerer ou diminuer le rythme de clignotement.
Pour R1, vous pouvez vous amuser et essayer plusieurs valeurs comprises
entre 100 kO et 1 MO, vous pouvez même utiliser un potentiomètre de 1
MO en série avec une résistance de 100 kO pour permettre une variation
continue (potentiomètre inutile une fois le montage au point et prêt à
installer). Pour C1, vous pouvez tester des valeurs comprises entre 1
uF et 100 uF.
Le schéma ultime...
Les
trois schéma précédents ne vous plaisent pas, ce que je peux
comprendre. Vous aimeriez bien éviter d'utiliser un second transistor,
sans pour autant être embêté par un courant résiduel qui illumine
légèrement la LED quand elle est supposée être complètement éteinte. En
plus, votre petite pile rectangulaire fait 9 V et non pas 12 V. Dans ce
cas, pourquoi ne pas se pencher sur le schéma qui suit.
En
ajoutant une résistance R3 en parallèle sur la led du schéma 011a, on
dispose désormais d'un fonctionnement (rendu visuel) quasiment parfait,
comme avec le premier schéma 011 ! Pourquoi ne pas avoir présenté ce
montage dès le début ? Parce que d'une part je persiste à penser que le
premier schéma 001 est plus facilement "ajustable" que le schéma 011c
(pour ce dernier il peut être nécessaire de modifier les valeurs de R2
et R3 selon le type de led utilisé). Et que d'autre part il faut vous
faire réfléchir un peu de temps en temps (j'ai appris d'un neurologue
célèbre - qui travaille pour une émission de téléréalité - que les
neurones peuvent rouiller si on ne s'en sert pas).
Brochage UJT 2N2646
Vous
noterez que j'ai indiqué le brochage du transistor UJT uniquement sur
le dernier schéma. Je trouve ça plus rigolo. Attention pour les
pattes côté physique du composant, le brochage diffère selon le
fabricant ! Chez
un fabricant on va trouver un brochage de type B1-E-B2, chez un autre
on va trouver un brochage de type E-B1-B2. Si vous décidez
d'essayer un de ces montages, pensez à vérifier le brochage dans le
document constructeur (datasheet) du fabricant concerné !
Circuit imprimé
Non réalisé.