Dernière mise à jour :
26/05/2024
Présentation
Un petit coeur composé de LED, qui reste éteint en journée et
qui se met
à clignoter à la nuit
tombée...
Des composants classiques (sauf un qu'on peut éliminer), et un
fonctionnement sûr. Envie de
sortir du sentier des applications audio pour se changer un peu les
idées ? Alors allons-y (voir aussi
Coeur
clignotant 002).
Schéma
Je vous l'ai dit, uniquement des composants classiques (sauf un qu'on
peut éliminer et qu'on ne voit pas sur le schéma).
La photorésistance R1 modèle LDR03 (LDR =
Light Dependant Resistor)
se trouve
facilement et
le modèle à employer n'est pas critique. LDR02, LDR05 ou
autres "sans nom" conviendront aussi, même pas sûr qu'il soit
nécessaire de modifier
la valeur de R2 pour s'adapter.
Remarque
: je reconnais qu'il aurait été plus judicieux d'insérer une résistance
en série avec chaque branche de LED, c'est d'ailleurs ce que je
conseille sur ma page Alimentation
d'une LED.
Mais à l'époque des faits (à ce moment, la date de fin du monde
approchait), j'étais encore un p'tit jeunot qui avait
fort à apprendre... Ah oui, c'est vrai que je le suis toujours.
Détecteur de lumière
Basé sur la LDR (type LDR03, LDR05 ou autre), il s'articule
autour des deux portes logiques U1:A et U1:B. Pour rappel, une LDR est
une résistance dont la valeur est d'autant plus faible que la
quantité de lumière qui l'atteint est élevée. Un tel
composant peut présenter une
résistivité de plusieurs centaines de KO dans
l'obscurité, et une résistivité
de quelques centaines d'ohms ou quelques KO en pleine lumière.
Ici, nous l'utilisons comme élement d'un
pont diviseur
résistif composé de R1 et R2, qui va produire une
tension dont la
valeur va dépendre de l'éclairement de la LDR (tension au
point commun R1, R2, R3). Les deux portes logiques U1:A et U1:B sont
montées en trigger de schmidt grâce aux deux résistances
R3 et R4 : cela permet un
allumage franc, en ajoutant un petit hystérésis (le seuil
de déclenchement quand il y a de la lumière n'est pas le
même que le seuil de déclenchement dans
l'obscurité). La sortie de la deuxième porte logique U1:B
change d'état quand la
lumière éclaire suffisement la LDR pour faire chuter la
valeur de sa résistivité ohmique. Cablé comme
ça l'est ici, le circuit est "inactif" quand il y a de la
lumière, et devient actif dans l'obscurité. Le fait d'intervertir les
deux composants R1 et R2 (LDR coté masse et R2 côté
pôle positif) produira l'effet inverse. La sortie de
cette partie du montage, broche 4 de
U1:B, permet de commander la section clignotement constituée des
deux autres portes logiques U1:C et U1:D.
Section clignotement
Elle est basée sur les deux portes logiques U1:C et U1:D,
montées
en oscillateur commandé. La broche 12 de U1:D sert de commande,
le clignotement
n'a lieu que lorsque cette broche est portée à
l'état bas. Quand la broche 12 de U1:D est à l'état
haut, l'oscillateur n'oscille pas, et sa sortie reste à
l'état haut. La fréquence (vitesse) de clignotement est
déterminée par la valeur des composants C1, R5 et R6. Si
vous souhaitez la modifier, jouez plutôt sur la valeur de C1 et
laissez les mêmes valeurs à R5 et à R6 : C1 = 470nF
pour un clignotement deux fois plus rapide, C1 = 2u2 pour un
clignotement deux fois plus lent (deux exemples entre autres). Comme la
sortance (la capacité en courant)
de la porte U1:C n'est pas suffisante pour piloter directement
des LED, une petite interface de puissance composées de deux
transistors est utilisée. Le premier transistor n'est là
que pour inverser l'état logique de la sortie de U1:C, car au
repos (en absence de clignotement), cette sortie est à
l'état haut. Notons qu'il aurait aussi été
possible de n'utiliser qu'un seul transistor au lieu de deux, en
utilisant un PNP au lieu d'un NPN (genre 2N2907), et en inversant le
branchement des LED (émetteur du transistor PNP sur +V, son
collecteur sur l'anode des LED, et cathode des LED à
la masse).
Circuit imprimé (PCB)
Réalisé à l'époque en simple face et sans sérigraphie avec les moyens
du bord. Le calque imprimé d'origine étant introuvable, j'ai dû
redessiner le PCB entièrement, en prenant comme modèle celui de mon
coeur
clignotant 002.
Version
élaborée bien avant l'an 2000 - et la terre tourne toujours
Si vous regardez
bien la photo de gauche, vous verrez un drôle de composant
en verre monté
verticalement, sur le côté droit, à proximité des fils du
connecteur de la pile 9V. Il s'agit
d'un interrupteur à mercure, c'est le fameux élément qu'on
peut
éliminer. Comme ce type de composant est
désormais interdit à la vente, il ne me viendrait pas à l'idée
de vous conseiller d'en mettre un. Ce petit coeur a
été
réalisé avant l'an 2000, je n'allais pas le dépouiller
ensuite. Ce
composant joue ici le
rôle d'interrupteur général, mettant sous tension
le circuit uniquement quand le coeur est placé à la verticale, grâce à
une boule
de mercure qui glisse et fait contact entre deux électrodes. Le
remplacement par un interrupteur classique ne pose bien sûr aucun
problème.
Sur la photo de droite, notez l'usage de quelques composants CMS
côté cuivre... il s'agit de simples
résistances. Je devais être bien courageux à l'époque (il faudra bien
vous aussi vous y mettre un
jour, de toute façon) !
La nouvelle version (2024) occupe plus de place que
l'ancienne. Cet embompoint n'est pas seulement lié à la
suppression des anciens
CMS. C'est aussi
parce que je voulais que le circuit soit plus gros. Non mais... Le
circuit peut être réalisé en simple face, la liaison
représentée
par un trait rouge côté composants peut être assurée par un
fil
conducteur quelconque (queue de composant, par exemple).
Version de 2024
Dessin
PCB au format PDF
Ca ne fonctionne pas ?
En cas de dysfonctionnement, voici quelques points à vérifier. On doit
avoir :
- au point commun R1 (LDR) / R2, tension faible (inférieure
à 1 V) dans la pénombre, et tension supérieure
à 6 V sous éclairage.
- en sortie porte U1:B (broche 4) : tension proche de 0 V dans la
pénombre, et tension proche de 9 V sous éclairage.
- en sortie porte U1:C (broche 10) : clignotement dans la pénombre, et
tension proche de 9 V sous éclairage.
Remarque
Un drôle de phénomène se produit lorsqu'on approche
la main du circuit : les LED clignotent d'autant plus vite que
la main
s'approche. "Bah c'est normal, la main reflète la lumière
émise par les LED en direction de la photorésistance
(LDR)", allez-vous peut-être penser. J'y ai aussi pensé,
oui. Sauf que dans le cas présent, la photorésistance est
montée dans un circuit comparateur, et que le circuit
oscillateur est bien indépendant et de fréquence fixe.
Alors, une autre idée ?
Variante en tête de robot (garanti sans CMS)
Voir page
Robot
002 - Tête clignotante.
Historique
26/05/2024
- Ajout dessin PCB.
07/02/2010
- Première mise à disposition.