Dernière mise à jour :
29/08/2009
Présentation
Ce détecteur permet de localiser un câble secteur dans une
cloison, au moyen d'une petite antenne reliée à un
amplificateur à grand gain, et d'un petit HP reproduisant le son
typique du ronflement secteur que l'on souhaite normalement
éviter dans tout système de haute qualité.
Avertissements
- Pour un fonctionnement correct et surtout pour un usage pratique, le
circuit présenté ici doit être alimenté avec
une pile 9V. L'emploi d'une alimentation secteur est
déconseillé car son propre rayonnement pourrait
être capté par le circuit et rendre difficile la recherche
de câbles encastrés.
- Le "capteur" à utiliser est un petite antenne composée
par un fil de cuivre rigide de 10 à 20 cm de long. Il est
inutile d'utiliser une antenn plus longue, qui pourrait rendre le
montage trop sensible et inutilisable.
- Pour une meilleure détection, il est conseillé de faire
parcourir un courant électrique dans le câble à
pister, en allumant les lampes ou en branchant un appareil electrique
dans les prises de courant concernées.
- La détection de câbles encastrés est plus
délicate, voire quasi-impossible, si le mur est en béton
armé.
-
Ce système n'est pas
infaillible ! Je ne saurais en aucun cas être tenu responsable
pour tout dommage causé suite à des trous fait à
un endroit où le détecteur décrit ici n'aurait
rien détecté !
Schéma
Il est un peu plus simple que le
détecteur de câble 001,
l'étage préamplificateur est basé sur l'emploi
d'un circuit logique CMOS en remplacement de l'étage à
transistor.
Section préamplificateur
Section centrée sur le circuit intégré U1 / CD4069UB
On utilise ici pour préamplifier le signal BF 50 Hz capté
par l'antenne, deux portes logiques CMOS de type CD4069, de la famille
UB. Ces deux lettres UB, qui font partie de la référence
du circuit intégré, sont très importantes car
elles indiquent que le circuit est de type non bufférisé
et que son emploi en amplificateur linéaire est possible.
Chacune des deux portes se voit contre-réactionnée par
une résistance de forte valeur (R1 pour U1:A et R2 pour U1:B),
qui leur permet de travailler en régime linéaire avec un
grand gain. Réduire la valeur de ces résistances
conduirait à réduire le gain. Il aurait aussi
été possible d'utiliser une seule porte avec une
résistance de 10 MO, mais comme le CI dispose de six portes
logiques et que les résistances de 4,7 MO sont plus faciles
à trouver que celles de 10 MO... Le signal
amplifié, disponible en sortie de U1:B, est ensuite
envoyé vers l'amplificateur de
puissance, au travers du condensateur de liaison C1 et du
potentiomètre de volume RV1, dont la
présence n'est pas obligatoire. Si vous supprimez ce dernier,
relier le pôle moins de C1 directement relié sur la borne
3 de
l'amplificateur intégré U2 / LM386.
Section amplificateur
Section centrée sur le circuit intégré U2 / LM386
L'amplificateur de puissance, capable d'activer physiquement un
haut-parleur de quelques centaines de mW, est composé d'un petit
boitier à 8 pattes économique et facile à trouver,
le fameux LM386, que j'ai l'habitude d'utiliser un peu partout (
Theremin 002,
ampli BF 003,
entre autres). Le condensateur C2 câblé entre les pattes 1
et 8 permettent de tirer du circuit son gain maximum, la sortie HP se
fait en borne 5 via un condensateur de liaison C3, évitant
à la tension continue présente en sortie du CI de
détruire le HP.
Le circuit imprimé
Non réalisé.