Electronique > Réalisations > Détecteurs > Détecteur câble encastré 002

Dernière mise à jour : 29/08/2009

Présentation

Ce détecteur permet de localiser un câble secteur dans une cloison, au moyen d'une petite antenne reliée à un amplificateur à grand gain, et d'un petit HP reproduisant le son typique du ronflement secteur que l'on souhaite normalement éviter dans tout système de haute qualité.

Avertissements

- Pour un fonctionnement correct et surtout pour un usage pratique, le circuit présenté ici doit être alimenté avec une pile 9V. L'emploi d'une alimentation secteur est déconseillé car son propre rayonnement pourrait être capté par le circuit et rendre difficile la recherche de câbles encastrés.
- Le "capteur" à utiliser est un petite antenne composée par un fil de cuivre rigide de 10 à 20 cm de long. Il est inutile d'utiliser une antenn plus longue, qui pourrait rendre le montage trop sensible et inutilisable.
- Pour une meilleure détection, il est conseillé de faire parcourir un courant électrique dans le câble à pister, en allumant les lampes ou en branchant un appareil electrique dans les prises de courant concernées.
- La détection de câbles encastrés est plus délicate, voire quasi-impossible, si le mur est en béton armé.
- Ce système n'est pas infaillible ! Je ne saurais en aucun cas être tenu responsable pour tout dommage causé suite à des trous fait à un endroit où le détecteur décrit ici n'aurait rien détecté !

Schéma

Il est un peu plus simple que le détecteur de câble 001, l'étage préamplificateur est basé sur l'emploi d'un circuit logique CMOS en remplacement de l'étage à transistor.

detecteur_cable_encastre_002

Section préamplificateur
Section centrée sur le circuit intégré U1 / CD4069UB
On utilise ici pour préamplifier le signal BF 50 Hz capté par l'antenne, deux portes logiques CMOS de type CD4069, de la famille UB. Ces deux lettres UB, qui font partie de la référence du circuit intégré, sont très importantes car elles indiquent que le circuit est de type non bufférisé et que son emploi en amplificateur linéaire est possible. Chacune des deux portes se voit contre-réactionnée par une résistance de forte valeur (R1 pour U1:A et R2 pour U1:B), qui leur permet de travailler en régime linéaire avec un grand gain. Réduire la valeur de ces résistances conduirait à réduire le gain. Il aurait aussi été possible d'utiliser une seule porte avec une résistance de 10 MO, mais comme le CI dispose de six portes logiques et que les résistances de 4,7 MO sont plus faciles à trouver que celles de 10 MO... Le signal amplifié, disponible en sortie de U1:B, est ensuite envoyé vers l'amplificateur de puissance, au travers du condensateur de liaison C1 et du potentiomètre de volume RV1, dont la présence n'est pas obligatoire. Si vous supprimez ce dernier, relier le pôle moins de C1 directement relié sur la borne 3 de l'amplificateur intégré U2 / LM386.

Section amplificateur
Section centrée sur le circuit intégré U2 / LM386
L'amplificateur de puissance, capable d'activer physiquement un haut-parleur de quelques centaines de mW, est composé d'un petit boitier à 8 pattes économique et facile à trouver, le fameux LM386, que j'ai l'habitude d'utiliser un peu partout (Theremin 002, ampli BF 003, entre autres). Le condensateur C2 câblé entre les pattes 1 et 8 permettent de tirer du circuit son gain maximum, la sortie HP se fait en borne 5 via un condensateur de liaison C3, évitant à la tension continue présente en sortie du CI de détruire le HP.

Le circuit imprimé

Non réalisé.