Dernière mise à jour :
13/06/2009
Présentation
Cet interrupteur automatique est basé sur le même principe que celui
décrit à la page
Interrupteur
automatique 001,
conçu pour éteindre
automatiquement la radio que ma fille écoute pour s'endormir. Le
système décrit ici est une version modifiée,
élaborée pour répondre à la demande d'un centre d'attraction situé en
suisse, près du lac Leman (
SwissVapeurParc
du Bouveret), l'objet modifié devant répondre aux
objectifs suivants :
- haute fiabilité côté logiciel (watchdog) et
côté matériel (alimentation bien
protégée);
- intervale d'avertissement de 45 secondes;
- période d'acquitement de 3 secondes;
- bips sonores d'avertissement de puissance suffisante pour être
entendus dans un environement sonore bruité.
Le principe de fonctionnement reste le même que celui de
l'interrupteur automatique 001 et est donc tout aussi simple : une fois
mis en route, le
système reste silencieux pendant 45 secondes, et au bout de ce
laps de temps, il emet de brefs signaux sonores pendant 3 secondes.
Dans cet intervalle de 3 secondes, un bouton poussoir doit
être
activé. Si le poussoir est enfoncé à temps, le
système repart pour 45 secondes de silence. Dans le cas
contraire,
l'alimentation de l'équipement commandé est
coupée.
Schéma
Evidement très proche de son
prédécesseur, quelques modifications ont
été apportées côté alimentation et
côté alarme sonore.
Alimentation générale
La tension d'alimentation requise pour
l'ensemble du circuit doit être comprise entre +12 V et +15 V. Il est
possible de pousser à +18 V ou à +24 V, mais sous condition d'adapter
le relais RL1 à la tension choisie. La varistance VR1 choisie ici
(modèle CN0805K25G) convient pour toute tension d'alim générale
comprise entre 12 V et 24 V. Sa tension d'ecrêtage est de 25 Vrms, soit
environ 31 Vdc, ce qui est en-dessous de la tension max tolérée à
l'entrée du régulateur de tension U2. La consommation de l'ensemble
atteint
quelques 30 mA quand le relais colle, le régulateur de tension U2 doit
dissiper une puissance voisine de (12 - 5) * 0.03 soit environ 0,2 W.
Avec une alim de +12 V, l'échauffement du circuit reste
donc modeste. En revanche, si l'alimentation générale est de +24
V, la
dissipation de puissance dans U2 sera de (24 - 5) * 0.03 = 0,6 W et là
un radiateur est plus que vivement conseillé, et mieux vaut d'ailleurs
remplacer le 78L05 par un LM7805, plus facile à monter sur radiateur...
Signal sonore
Le signal sonore est généré de façon
logicielle, dans le PIC, et le signal rectangulaire qui en
résulte est directement transmis à un
transducteur piezzo
tel que ceux que l'on trouve dans les montres à quartz avec
fonction alarme (HP1 sur le schéma). Le cablage direct sur une des
sorties du PIC est
possible du fait de l'impédance élevée du
transducteur, qui ne charge que très peu ladite sortie. La
fréquence du signal sonore doit être comprise entre 1 KHz
et 5 KHz pour tomber dans la plage de résonnance du
transducteur, j'ai choisi ici de produire 4 tonalités montantes de 1
KHz, 2 KHz, 3 KHz et 4 KHz (que vous
pourrez modifier le cas échéant puisque le code source
est mis à disposition). Le fait de produire plusieurs tonalités
différentes augmente la certitude que l'alarme sonore sera
entendue même en milieu très bruité : un ou deux sons peuvent
éventuellement être masqués par les bruits ambiants, mais il est bien
moins probable que tous le soient. Un étage de sortie
BF complémentaire est prévu en parallèle afin de
pouvoir délivrer à un haut-parleur de puissance (HP2),
une puissance
acoustique plus élevée. Bien sûr, la présence du HP2 peut rendre la
présence du HP1 facultative.
Circuit de puissance
L'interface de puissance est composée d'un
relais
de type 2RT (double contacts repos / travail), qui pourra si le besoin
s'en fait sentir, piloter un relais de plus forte puissance (le relais
utilisé ici possédant un pouvoir de coupure limité
à 2 A).
Les contacts de ce relais
permettent d'alimenter en même temps l'équipement
commandé et le circuit interrupteur automatique
lui-même. Cela permet l'arrêt automatique du système
de commande lui-même, en même temps que l'appareil
commandé (pas de consommation électrique inutile). Une
partie des contacts n'est pas utilisée et peut servir pour une
éventuelle
extension de commande. Si la fonction de mise hors tension du circuit
complet n'est pas souhaitée, il suffit de relier ensemble de façon
permanente les deux points A et B sur l'arrivée d'alimentation
générale, et de ne pas câbler ces deux points sur le relais.
Remarque
: en l'état actuel des choses, et c'est bien voulu, la désactivation de
l'élement commandé (relachement du relais) impose un arrêt / marche du
système pour le réamorcer.
Démarrage du système
Au départ, rien ne fonctionne puisque l'alimentation générale ne
parvient pas à l'interrupteur automatique (points A et B non
interconnectés). Pour amorcer le système, il
faut appuyer sur le bouton poussoir SW2 (Start), monté en
parallèle sur un des contacts du relais.
Le système est
alors activé et le PIC active immédiatement sa sortie
RA0, ce qui a pour conséquence de faire coller le relais et
d'entretenir ainsi l'alimentation de l'ensemble. Au bout de 45
secondes,
le signal sonore retentit, pour une durée max de 3 secondes, et
c'est durant cette période qu'il faut appuyer sur le poussoir
SW1 (Cont).
Watchdog Timer (WDT)
Le
PIC contient un watchdog qui fonctionne à partir d'une horloge interne
et indépendante. Quand ce dernier est activé (mot de configuration
WDTE_ON), le PIC provoque un reset automatique du microcontrôleur si
aucune action dans le logiciel n'a fait ce qu'il fallait pour empêcher
cela. En d'autres termes, le logiciel doit inclure une ou plusieurs
lignes de code remettant à zéro le compteur du watchdog avant qu'il
n'arrive à son terme et ne provoque le reset du circuit. La durée
pendant laquelle il est possible de ne rien faire (pendant laquelle le
timer du watchdog continue de s'incrémenter) peut être programmé, et à
par défaut la valeur de 18 ms. Comme le programme principal contient
des routines de délai durant 1000 ms, cette période de répis de 18 ms
est bien trop courte et le PIC serait remis constament à zéro, le
fonctionnement normal attendu étant alors impossible à assurer. Pour
cette raison, un prédiviseur est exploité pour retarder la période de
répis. Ce prédiviseur peut être partagé entre le Timer0 et le Watchdog,
le choix s'effectuant au travers du paramètre PSA (Prescaler assigment,
assignation du prédiviseur). La valeur de division de ce prédiviseur
est fixé à 128, en activant (valeur 1) les paramètres PS0 à PS2. La
période initiale de 18 ms se trouve ainsi allongée à 18 * 128 =
2304 ms, soit 2,3 secondes environ. Avec cette valeur, tout va bien, le
programme s'execute tout à fait normalement, et si pour une raison ou
pour une autre il venait à planter, le watchdog relancerait la machine
en deux secondes environ.
Logiciel du PIC
Fichier binaire compilé (*.hex) et fichiers source dans l'archive dont
le lien suit.
Interrupteur
automatique 002 - 12F675
Si vous souhaitez recevoir par la poste un PIC
préprogrammé et prêt à utiliser, merci de
consulter la page
PIC - Sources.
Circuit imprimé
Non réalisé.