Cet instrument d'un genre particulier délivre des sons percussifs à l'aide de bobines soumises à une intensité de courant élevée (entre 10 A et 15 A), sous une tension de 24 V à 26 V. Ces bobines associées à des aimants mettent en mouvement un circuit mécanique rotatif dont le but est de produire des sons répétitifs à vitesse plus ou moins variable. Des commutateurs optiques permettent un asservissement de l'ensemble, en modifiant si nécessaire la durée des impulsions délivrées aux bobines.
Deux versions développées ultérieurement sont présentées aux pages rotation sonore 002 et rotation sonore 003.
Ce projet réalisé sur demande a fait l'objet d'un dépôt de brevet. Pour cette raison, je ne peux pas développer ici dans le détail son mode de fonctionnement.
Le circuit est assez simple, mais le choix des composants de puissance a demandé de la réflexion et du temps pour les tests de robustesse.
Pro - Fonctionnement non décrit.
Un premier prototype (001) a été élaboré avant d'aboutir à une version finalisée (002).
Mon alimentation de labo 30 V / 5 A étant incapable de délivrer la puissance requise de 300 watts pour cette réalisation (et pas question d'installer un bloc de condensateurs réservoirs de 10 Farads), j'ai utilisé deux batteries gélifiées au plomb de 12 V / 7 Ah reliées en série. Les bobines chauffant énormément durant le test de robustesse (contraintes 20 fois plus fortes qu'en utilisation normale), j'ai installé un ventilateur pour les refroidir. Ce qui n'a pas empêché le support de l'une d'elle de se déformer sous l'effet de la chaleur...
Les bobines utilisées possèdent une inductance de quelques centaines de uH et une résistance en continu comprise entre 1,7 ohm et 2 ohms. Leur activation passe par des transistors de puissance choisis pour leur robustesse et leur temps de commutation. Les surtensions naissant à la coupure du courant dans les bobines sont maîtrisées (absorbées) par des diodes de puissance rapides câblées en "roue libre".
Au début des tests, les mesures de courant indiquaient 12 A pour la première bobine et 14 A pour la seconde. Le système est resté sous tension plusieurs heures, avec une consommation moyenne d'environ 1,6 A (12 A pendant 50 ms + 14 A pendant 50 ms, ceci toutes les secondes). Au bout de 2 heures, j'ai accéléré la cadence, passant de 1 Hz à 3 Hz (6 impulsions par seconde avec les deux bobines). Par la même occasion, j'ai ajouté une quatrième sonde à l'oscilloscope pour visualiser la chute de tension de la batterie lors des appels de courant.
Au bout d'une trentaine de minutes, les intensités de courant dans les bobines sont descendues à 9 A et 10 A, à cause des batteries qui commençaient à se décharger. Sur la courbe bleue supérieure du graphe ci-devant à droite, on voit nettement la chute de tension de la batterie - et par conséquence celle du courant dans les bobines - lors des appels de courant (chute d'environ 2 V).
En condition d'utilisation normale, la durée des impulsions est comprise entre 5 ms et 25 ms, ce qui conduit à une consommation moyenne inférieure à 1 A.
Quasiment identique au premier prototype. J'ai procédé à quelques ajustements pour permettre l'utilisation de plusieurs types de commutateurs optiques passifs (à 4 broches) ou actifs (à 5 broches), et ai ajouté des LED de visualisation d'état des sorties, que j'avais omises dans la première version.
Système testé avec :
- des commutateurs optiques actifs (phototransistor + étage de sortie nécessitant une alimentation)Réalisé en double face, avec bien sûr tout le soin apporté
pour permettre le passage de fortes intensités de courant... et en même
temps limiter les rayonnements gênants dans le voisinage.
La majorité des composants sont de type traversant, une dizaine de composants montés en surface (CMS) les côtoient discrètement.
Pro - Logiciel non disponible
01/08/2021
- Ajout photos prototype 002.
25/07/2021
- Première mise à disposition.