Electronique > Réalisations > Jeux de lumières > Stroboscope à LED 002

Dernière mise à jour : 12/08/2006

Présentation

Un stroboscope à leds bleues alimenté sous 9 V, simple à réaliser. Contrairement au stroboscope à leds 001, celui décrit ici ne fait pas usage de composant spécifique. Mais il demande en revanche un peu plus de composants. La durée d'allumage des leds varie en fonction de la fréquence des flashes, le rapport cyclique Allumage / Extinction étant constant. Je ne trouve pas cela gênant pour une fréquence d'utilisation normale (10 Hz à 15 Hz), mais si cela vous embête, je vous conseille de jeter un oeil sur le stroboscope à leds 003 qui n'a pas ce "défaut".

Le schéma

Le schéma repose sur l'utilisation de deux circuits intégrés très connus, le NE555 et le CD4017 que vous n'aurez aucun mal à trouver.

Stroboscope leds 002

Le NE555 est monté en classique multivibrateur (en oscillateur si vous préférez), et le CD4017 est cablé de telle sorte que le temps d'allumage des leds soit beaucoup plus faible que leur temps d'extinction. Le rapport entre les deux est fixé ici à 9 (rapport cyclique de 11%), mais vous pourrez le modifier si vous le souhaitez.

Oscillateur
L'oscillateur est construit autour du NE555. Sa fréquence d'oscillation est déterminée par C1, R1, R2 et RV1. Si sur votre montage le temps qui sépare chaque éclair est trop faible, c'est à dire si les éclairs sont trop rapprochés même quand RV1 est en position min, vous pouvez augmenter la valeur de C1 à 2,2 uF, ou mettre un potentiomètre de 220 kO au lieu de 100 kO. Si au contraire vous trouvez la fréquence des éclairs trop faible (écart entre chaque éclair trop grand), vous pouvez diminuer la valeur de C1 à 680 nF.

Diviseur de fréquence
Le signal périodique produit par le NE555 sur sa borne 3, attaque l'entrée d'horloge CLK d'un CD4017 monté en diviseur de fréquence (CLK pour Clock, qui signifie horloge en anglais). Le CD4017 est un compteur possédant 10 sorties, dont une seule est active (à l'état haut) à la fois. A chaque nouvelle impulsion sur l'entrée d'horloge CLK (broche 14), la sortie qui était active est désactivée et c'est la sortie suivante qui s'active. Par exemple, si à un moment donné la sortie Q5 est active, alors une nouvelle impulsion d'horloge sur CLK désactivera Q5 et activera Q6. La sortie Q9 est raccordée à l'entrée de remise à zéro MR (broche 15), mais ce n'est pas obligatoire car une fois les dix sorties activées, le compteur revient toujours activer la sortie Q0. Je n'ai établi cette liaison que pour montrer que l'on peut en fait relier n'importe quelle sortie à la broche de remise à zéro, pour forcer le compteur à repartir sur la sortie Q0 avant même qu'il n'ait activé l'ensemble des dix sorties. Si vous reliez la broche de remise à zéro MR sur la sortie Q3, le compteur va activer successivement les sorties Q0, Q1, Q2, puis repartira sur Q0 à l'instant même où il aura commencé à activer Q3. Comme les leds ne sont allumées que quand la sortie Q0 est active, il est ainsi possible de définir le rapport cyclique entre allumage et extinction. Pour un rapport cyclique minimal (10%), reliez l'entrée de remise à zéro MR directement à la masse au lieu de la relier sur une sortie. Si vous souhaitez que les leds restent allumées aussi longtemps qu'elles restent éteintes (rapport cyclique de 50%), reliez l'entrée de remise à zéro MR sur la sortie Q2.

Etage de sortie de puissance
Un nom bien pompeux pour désigner le transistor Q1 de type 2N2222 (ou autre NPN à tout faire), qui n'est là que pour amplifier un peu le courant insuffisant fourni par la sortie Q0. Sans lui, les leds ne s'allumeraient pas bien fort. La résistance R3 devra avoir une valeur comprise entre 2,2 kO et 10 kO.

Alimentation

Sur pile ! Une pile de type 6F22 de 9 V conviendra parfaitement et assurera de longues heures de fonctionnement.