Dernière mise à jour :
06/03/2011
Présentation
Ce
temporisateur
permet d'allumer un appareil au bout d'un certain temps ou de
l'éteindre au bout d'un certain temps, choix donné à l'utilisateur.
La durée de temporisation s'ajuste au moyen d'un potentiomètre classique et peut être
comprise entre 0 et 1000 secondes, soit environ 16 minutes maximum. Le circuit fait appel à
un microcontrôleur de type 12F675, associé à un quartz de 32,768
kHz pour assurer une précision suffisante de la durée
de
temporisation.
Schéma
Schéma complet, qui l'eut cru.
On y retrouve le PIC dans son rikiki boitier à huit broches, et
quelques composants périphériques qui ont fini par trouver leur place.
Fonctionnement général
Lorsque le système est mis sous tension ou quand on appuie sur le
bouton poussoir SW1 / Start, la temporisation démarre. Selon l'état
logique de l'entrée GP1 du PIC (broche 6), la sortie est activée ou
reste désactivée pendant la durée de la temporisation, ce point sera vu
au paragraphe suivant. Dès que la
temporisation est démarrée, un compteur s'incrémente de un point toutes
les secondes. Et durant tout le temps de la temporisation, le logiciel
du PIC lit la tension analogique présente sur l'entrée GP0/AN0 du PIC
(broche 7). La tension en question peut prendre toute valeur comprise
entre 0 V et +5 V, et la correspondance en nombre (valeur
numérisée) peut varier entre 0 (pour 0 V d'entrée) et 1023 (pour
+5 V
d'entrée). Cela est lié au fait que le convertisseur analogique /
numérique possède une résolution de quantification de 10 bits, ce qui
correspond à 1024 pas possibles entre la plus petite valeur et la plus
grande valeur numérisée. Si on applique une tension de +2,5 V en entrée
AN0, alors le nombre numérisé sera de 511. Si on part du principe que
cette valeur numérisée correspond directement au nombre de secondes de
la temporisation, il devient alors très simple de prévoir une durée
comprise entre 0 et 1023 secondes. Vous pigez l'astuce ? On compare la
valeur de notre compteur qui s'incrémente toute les secondes avec la
valeur numérique correspondant à la tension d'entrée
(qu'on pourrait presque appeler tension de consigne) et si la
première dépasse la seconde, alors on en déduit que la durée de la
temporisation est arrivée à son terme. Je me demande s'il y a moyen de
faire plus simple...
Remarque
: le potentiomètre peut être manipulé alors que la temporisation est
enclanchée, car la lecture de la position du curseur (lecture tension
d'entrée analogique) est assurée en permanence. Si le nouveau réglage
correspond à une valeur de temps déjà dépassée, alors la sortie se
désactive aussitôt. Dans le cas contraire la durée de temporisation est
tout simplement allongée et poursuit son cours.
Mode de sortie
La position du cavalier JP1 / OutMode permet de décider si la sortie
est active pendant la temporisation ou si elle est active au bout de la
temporisation.
- Si l'entrée GP1 du PIC (broche 6) est à l'état logique bas au
démarrage de la temporisation, alors la sortie est activée au terme de
la temporisation et passe au niveau haut en fin de temporisation. Fonction style "C'est prêt, le roti est à point".
-
Si l'entrée GP1 du PIC (broche 6) est l'état logique haut au
démarrage de la temporisation, alors la sortie est activée au début de
la temporisation et passe au niveau bas en fin de temporisation.
Fonction style "Minuterie d'escalier".
Commande de puissance
Elle se fait au travers du relais RL1 de petite ou moyenne puissance.
Le transistor "tampon" Q1 garantit un fonctionnement correct même
si la bobine du relais présente une résistance faible et qu'elle
demande un courant de commande "élevé". La sortie du PIC utilisée pour
la commande du
relais ne peut en effet pas excéder 25 mA. C'est suffisant pour une LED
mais pas pour tous les relais. En procédant ainsi, vous avez plus de
latitude pour le choix du relais.
Alimentation
Alimentation simple de +5 V. Ca tombe bien, les relais 5 V existent.
Modification du comportement général
Tel
que conçu, la minuterie démarre dès la mise sous tension. Si vous
désirez qu'elle ne démarre que lors de l'appui sur le bouton poussoir
SW1, il faut modifier un peu le code source (livré ci-après) pour :
- d'une part faire en sorte que la temporisation ne démarre pas à la mise sous tension,
- d'autre part ajouter
une routine de surveillance d'appui sur le poussoir (
très facile).
Actuellement, le poussoir ne fait que reseter le programme à son point
de départ, comme si on avait coupé puis rétabli l'alimentation.
Au
lieu d'utiliser un cavalier pour spécifier le mode de sortie, vous
pouvez aussi utiliser deux sorties dont les états logiques sont
inversés. Dans ce cas, configurer la ligne GP1/AN1 en sortie et non en
entrée comme c'est le cas actuellement, et donner à cette sortie (dans
le code source) la valeur inverse de celle donnée à la sortie déjà
existante GP2/AN2. Ainsi, il suffit de câbler la résistance R1 soit sur
la sortie GP1 soit sur la sortie GP2, selon mode de sortie désiré.
Personellement, je préfère la présence du cavalier, plus facile de
modifier le comportement du montage une fois tout soudé...
Logiciel du PIC
Fichier compilé pour PIC (binaire *.hex) et codes sources complets
(mikroPascal Pro V3.80)
Temporisateur
010 - 12F675 - (06/03/2011)
Si
vous souhaitez recevoir par la poste un PIC préprogrammé
et prêt à utiliser, merci de consulter la page
PIC - Sources.
Circuit imprimé
Réalisé en simple face.
Typon aux formats PDF, EPS et Bitmap 600 dpi