Dernière mise à jour :
18/04/2010
Article non terminé, volontairement non
référencé dans les sommaires du
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Présentation
Ce testeur autonome permet de tester un toron de
câble comportant au maximum 24 conducteurs séparés. Il est constitué de
deux parties :
- un module de contrôle général à base de microcontrôleur PIC;
- un module de terminaison constitué d'un réseau de résistances.
Le
module de contrôle général comporte tout le nécessaire pour faire les
vérifications des câbles (absence de court-circuit et liaison
correcte), et se branche à une extrêmité du toron. Le module de
terminaison est
constitué d'un réseau de résistances montées en
diviseur de tension
multiple, et se branche de l'autre côté du toron. Cette façon de
procéder permet de faire la vérification même si le toron est de
grande longueur et qu'on est seul.
Le
principe repose
sur l'envoi d'une tension continue connue entre deux fils "extrêmes" du
toron, et à lire la
tension qui revient sur chacun des câbles grâce au réseau de
résistances (terminaison) placé à l'autre bout. Si tout va bien, chaque
câble
doit rammener une tension continue de valeur différente, avec un
certain écart entre chaque. Si un "pas" vient à manquer, cela signifie
qu'une liaison est coupée. Si deux mesures conduisent à un même
résultat, c'est que deux câbles sont en court-circuit. Tout cela est
piloté par un petit microcontrôleur de la famille PIC18F, et un
afficheur LCD permet de modifier les paramètres de test et d'afficher
le résultat des contrôles effectués.
Schéma
Le schéma peut sembler quelque peu complexe à première
vue, mais essayez un peu d'imaginer ce qu'il aurait fallu comme
circuits logiques pour assurer les mêmes fonctions sans
microcontrôleur... Et puis si on fait le compte des composants utilisés, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
Horloge du PIC
Dans
le cas qui nous concerne ici, la précision de l'horloge n'a aucune
espèce d'importance, on se contente donc de l'horloge interne à 8
MHz, plus
que suffisante en terme de vitesse pour faire ce qu'il y a à faire.
Voilà pourquoi aucun quartz ou résonnateur céramique n'est visible sur
le schéma.
Mode programmation
Le circuit dispose de quatre boutons poussoirs reliés sur les lignes ProgA à ProgD
-
ProgA / Prog : permet de passer en mode programmation, de sélectionner le paramètre à modifier et de revenir en mode normal.
-
ProgB / Inc : si mode Prog activé, permet d'incrémenter ou modifier la valeur du paramètre en cours de sélection.
-
ProgC / Dec : si mode Prog activé, permet de décrémenter ou modifier la valeur du paramètre en cours de sélection.
-
ProgD / Run/Save
: si mode Prog activé, permet d'enregistrer la dernière modification de
paramètre effectuée. En moe normal, permet de lancer la séquence de
test.
Mode Test (Mode Analyse pret) - Mesure des tensions sur les câbles
Il
s'agit du mode qui permet de lancer le contrôle sur le nombre de câbles
spécifiés par l'utilisateur. Quand le contrôle est lancé, chaque
"retour de câble" est analysé l'un après l'autre, et les différentes
tensions lues sont stockées en mémoire vive pour être ensuite
analysées. Une seule
entrée de mesure analogique étant mise en oeuvre au niveau du PIC, il
fallait des "portes" jouant le rôle d'un système d'aiguillage pour
se brancher sur un seul câble parmi tous.
Cette fonction de routage est assurée par trois circuits intégrés de
type CD4051 comportant des commutateurs
analogiques appelés aussi multiplexeurs. Chacun de ces
circuits CD4051 dispose de 8 entrées / sorties, on dispose au total
de 24 entrées / sorties disponibles. Le PIC commande les trois
circuits commutateurs
de telle sorte qu'un seul soit actif à la fois, grâce aux lignes de
commande CS1 à CS3 (CS pour Chip Select, sélection de circuit). Une
fois le circuit CD4051 désiré sélectionné,
l'entrée souhaitée sur ce dernier est activée par les trois
lignes A, B et C, selon un code binaire classique (3 fils - 3 bits -
permettant 8 choix possibles). Les opérations effectuées sont au final
fort
simples et peuvent être résumées ainsi :
- sélection de la première entrée du premier circuit CD4051
- lecture et stockage de la tension analogique présente sur cette première entrée
- sélection de la seconde entrée du premier circuit CD4051
- lecture et stockage de la tension analogique présente sur cette seconde entrée
- après lecture de la huitième entrée du premier circuit CD4051, sélection de la première entrée du second commutateur CD4051
- etc.
Analyse des tensions mesurées sur les câbles
Une
fois les mesures de tension effectuées et stockées en mémoire pour
chacun des câbles, le logiciel procède à une vérification des valeurs.
Dans un premier temps, il vérifie que la tension mesurée se
situe dans une plage attendue, et dans un second temps, il vérifie
l'écart entre deux valeurs adjacentes. Si un câble est coupé, la valeur
de tension mesurée est proche de zéro volt. Si un câble est en
court-circuit avec un autre, on va trouver deux valeurs égales ou très
proches l'une de l'autre (écart minimal entre les deux non respecté).
En
fin de contrôle, le résultat final s'affiche, indiquant si tout semble
normal ou si un problème a été rencontré (fil coupé ou en court-circuit
avec un autre). Il est possible de naviguer dans les zones mémoires où
sont stockés les résultats de mesure, afin de visualiser la tension
mesurée pour chaque câble.
Protection des entrées
Les
entrées de mesures, physiquement reliées sur les commutateurs
analogiques, peuvent être soumises à des perturbations importantes
voire destructrices (en particulier des surtensions). Cela est d'autant
plus probable si les tests s'effectuent sur des câbles de grande
longueur et en milieu industriel. Il est donc important de protéger au
minimum chaque entrée contre des surtensions que l'on peut prévoir. Le
moyen le plus simple est de placer un condensateur de quelques nF qui
ralentit les montées de tension impulsives, et des diodes limitant
l'amplitude des perturbations à une plage proche de celle de la tension
d'alimentation. Le schéma qui suit montre que l'on fait la même chose
pour les 24 entrées, ce qui est logique en soit.
Pour un travail en labo, cet ensemble de protection pourra éventuellement être omis, mais je ne le conseille pas.
Remarques
La résistance
interne (parasite) des commutateurs analogiques CD4051 n'est pas
complètement négligeable au regard des résistances de faible valeurs situées côté
terminaison, mais elle est prise en compte. Elle ne pose pas de problème particulier ici car l'écart de
tension mesuré même sur les niveaux faibles est encore assez important
pour pouvoir distinguer les différents câbles au moment de la mesure.
Cependant, il n'est pas impossible que des incertitudes puissent naître
avec de très grandes longueurs de câbles (je n'ai pas essayé).
Logiciel du PIC
Non disponible pour le moment.
Circuit imprimé
Non réalisé