Dernière mise à jour :
27/07/2008
Attention ! Schéma terminé mais montage pas encore testé intégralement !
Présentation
Cette veilleuse s'allume automatiquement quand la lumière
ambiante est faible, et s'éteint automatiquement dès que
la lumière ambiante remonte en intensité. Pour cela, une
cellule photo-résistive (LDR) est mise en oeuvre.
Associée à un petit transistor basse puissance, elle
permet la commande automatisée d'une petite led blanche. La
veilleuse se branche directement sur le secteur 230V, l'alimentation
est de type
alimentation
sans transformateur.
Avertissement - A lire impérativement !
A lire impérativementavant
de continuer. Tout montage alimenté par le secteur
présente des
risques mortels, si un minimum de bon sens n'est pas respecté.
Le
montage décrit ici ne possède pas de transformateur
d'isolement,
et présente donc un danger supérieur. Si
ce montage vous interresse mais que la technique employée pour
l'alimentation vous fait peur, merci de ne pas aller plus loin, ou de
modifier le montage en lui ajoutant un transformateur d'alimentation,
associé à un
pont de diode (constitué de 1N4007) et à un petit
condensateur de
filtrage (100 uF à 220 uF / 25V).
Le schéma
Ce schéma peut être scindé en deux parties :
- la partie alimentation sans transformateur, située entre la prise
secteur PL1 et la diode zener D5;
- la partie veilleuse en elle-même, située sur la partie droite du
schéma, après la diode D5.
Partie alimentation secteur sans transformateur
De part sa réactance (résistance à une
fréquence donnée - ici 50 Hz - et pour une valeur
capacitive donné), le condensateur C1 limite le courant
circulant dans l'ensemble du montage. La résistance R1 permet de
limiter le courant au moment où l'on branche le circuit sur le
secteur, car à ce moment-là le condensateur C1 est
déchargé et se comporte comme un beau court-circuit. En
l'absence de cette résistance R1, il circulerait un courant
intense dans les diodes D1 à D4, dont la durée de vie
serait raccourcie. On trouve entre les points communs D2 / D4 (masse)
et D1 / D3, une tension alternative redressée en double
alternance dont l'amplitude crête atteint un peu plus de 300
volts. Il est évidement hors de question d'utiliser une telle
tension pour alimenter un transistor et sa led, c'est pourquoi la
résistance R4, la diode zener D5 de 12V et le condensateur de
filtrage C2 ont été ajoutés, afin de disposer
d'une basse tension continue de 12V. Avec les valeurs choisies pour R4
et C2, la tension n'est pas parfaitement stabilisée et il
subsiste une légère ondulation résiduelle, mais
celà n'a pas d'importance ici. Notons que la résistance
R4 voit à ses bornes une tension assez importante, qui peut lors
des crêtes de la sinusoïde secteur, dépasser 300V.
Comme les résistances classiques possèdent une tension de
claquage voisine de 300V, R4 (valeur 2K4) est constituée de deux
résistances de 1K2 cablées en série : chacune se
partage ainsi la chute de tension totale (environ 150V sur chacune).
Pour plus de détails sur les alimentations sans transformateur, merci
de vous reporter à la page
Alimentations
secteur sans transformateur.
Remarque importante
Si vous comptez déplacer cette veilleuse (emploi
mobile), vous devrez ajouter une résistance de 1 Mohms en
parallèle sur le condensateur C1, afin de le laisser se
décharger quand l'ensemble est débranché, et
d'éviter ainsi de désagréables secousses en cas de
contact accidentel avec les deux bornes 230V.
Partie veilleuse
C'est finalement celle qui occupe le moins de place, puisqu'on y trouve
un transistor, une led, une LDR et trois résistances. Le
principe de fonctionnement est très simple : la led est
montée dans le circuit d'émetteur du transistor Q1, et ce
dernier - qui fonctionne ici en tout ou rien - ne conduit que si la
tension Vbe (tension entre émetteur et base) est de 0,6V au
moins. La led présentant une chute de tension dans le sens
direct (passant), la tension de commande du transistor (celle
nécessaire pour le faire conduire), est réhaussée
d'autant. Avec une led classique, qui présente une chute de
tension de l'ordre de 2V, la tenson de commande passe à 2,6V
environ (0,6V de la jonction B-E du transistor, additionnée aux
2V de la led). La tension de commande du transistor est issue d'un
pont diviseur résistif
constitué des deux résistances R2 et R3, et est d'autant
plus élevée que R2 est faible ou R3 est
élevée. R2 et R3 sont des résistances fixes, donc
pas beaucoup à attendre d'elles-mêmes. Mais la LDR, qui
est un composant dont la résistivité ohmique
dépend de la quantité de lumière qui le frappe,
est cablé en parallèle de R3. Quand cette LDR
reçoit de la lumière, sa valeur ohmique diminue, et la
résultante R3 // LDR diminue donc également. Quand la LDR
est dans la pénombre, sa résistance ohmique augmente
fortement, et la résultante R3 // LDR augmente en même
temps (le résistance de la LDR est très grande par
rapport à R3, c'est comme s'il n'y avait que R3 dans le circuit).
Exemple concret
Alim 12V, led avec chute de tension de 2V, LDR = 500 ohms si
éclairée, et LDR = 470K si non éclairée. Il
faut une tension de commande de 2,6V sur la base de Q1 pour allumer la
led.
En mode éclairé, la tension de
commande est de :
Ub = 12V x (R3 // LDR) / (R2 + (R3 // LDR))
Ub = 12 x (2200 // 500) / (5600 + (2200 // 500))
Ub = 12 x (407) / (5600 + 407)
Ub = 0,8V (tension inférieure à 2,6V et donc insuffisante pour allumer
la led)
En mode pénombre, la tension de
commande est de :
Ub = 12V x (R3 // LDR) / (R2 + (R3 // LDR))
Ub = 12 x (2200 // 470000) / (5600 + (2200 // 470000))
Ub = 12 x (2189) / (5600 + 2189)
Ub = 3,4V (tension supérieure à 2,6V et donc suffisante pour allumer la
led)
Remarque : la résistance
R3 peut devoir être ajustée selon le type de la led
employée et la sensibilité à la lumière
désirée. Pour une led blanche haute luminosité,
qui présente une chute de tension comprise entre 3,6V et 4,0V,
je suggère l'emploi d'une résistance de valeur comprise
entre 3K3 et 4K7.
Circuit imprimé
Non réalisé.