Dernière mise à jour :
29/04/2009
Présentation
Cette page donne quelques exemples d'utilisation du
transistor.
Elle ne
prétend pas vous donner toutes les indications
nécessaires pour faire ce que vous voulez d'un transistor
quelconque. Mais elle vous permettra sans doute de mieux
appréhender ce drôle de composant...
Principes de base
Avant de commencer quoi que ce soit, voici quelques principes de base
à retenir :
- Le courant de collecteur d'un transistor est toujours
pratiquement égal au courant d'émetteur.
- Si l'on veut qu'il circule un courant Ic dans le
collecteur, il
faut faire circuler un courant de base Ib au moins égal au
courant collecteur désiré, divisé par le gain du
transistor. Si on veut par exemple un courant collecteur de 100 mA, et
que le transistor présente un gain de 200, le courant de base Ib
devra être d'au moins 0,5 mA (0,1A / 200). Une petite remarque en
passant : le gain d'un transistor dépend plus ou moins du courant de
base / collecteur.
- La somme algébrique des courants de collecteur,
d'émetteur et de base est toujours nulle.
- Quand le transistor n'est pas bloqué, la tension entre
base et émetteur est toujours faible (environ 0,6V ou moins), et varie
peu en fonction du courant de base.
- Quand
un transistor est totalement saturé, la tension
entre émetteur et collecteur est très faible (environ
0,01 V à 0,2 V selon modèle et selon courant circulant dans le
collecteur). On considère la plupart du temps que l'émetteur et le
collecteur sont en court-circuit, sauf dans les montages de forte
puissance où cette "petite" tension de déchet n'est plus négligeable.
Transistor en amplificateur : émetteur commun, base commune,
collecteur commun
Voici
les montages fondamentaux du transistors quand il est utilisé pour
amplifier des signaux électriques, tels que vous les verrez peut-être
dans un exercice scolaire, mais ici sans formule.
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Montage en émetteur commun
Montage par
excellence, on le rencontre
beaucoup dans le domaine de la BF. L'entrée se fait sur la base
et la sortie se fait sur le collecteur. Il présente une
impédance d'entrée Ze moyenne qui dépend fortement des résistances utilisées pour
la polarisation de la base. Son impédance de sortie Zs est faible
à moyenne et est
grosso-modo équivalente à la valeur de la
résistance de charge de collecteur. Il s'agit du seul montage
où la phase du signal de sortie est inversée par rapport
à la phase du signal d'entrée. Le gain Av est assez élevé. - Impédance d'entrée Ze : environ 1 kΩ (200 Ω à 2000 Ω) - Impédance de sortie Zs : environ 30 kΩ (10 kΩ à 100 kΩ) - Gain en tension Av : élevé, entre x30 et x200
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Montage en collecteur
commun
Ce type de montage
est parfait pour réaliser une
adaptation d'impédance, car il possède une
impédance d'entrée Ze plus élevée que
pour le montage émetteur commun, et une impédance de
sortie Zs très basse. L'entrée
se fait sur la base et la sortie se fait sur l'émetteur. Le
signal de sortie est en phase avec le signal d'entrée. Ici, le
gain en tension Av est faible (environ 1), mais il ne s'agit pas de l'argument qui
fait préférer ce montage aux autres. - Impédance d'entrée Ze : environ 200 kΩ (100 kΩ à 1 MΩ) - Impédance de sortie Zs : environ 200 Ω (50 Ω à 500 Ω) - Gain en tension Av : nul (pas d'amplification, très légèrement inférieur à x1) |
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Montage en base commune
Ce montage permet
d'aller un peu plus haut en
fréquence que ne le permet le montage émetteur commun,
et à donc une petite préférence pour le domaine
HF. L'entrée se fait sur l'émetteur et la sortie se fait
sur le collecteur. Son impédance d'entrée Ze est basse, alors que son impédance de
sortie Zs est faible à moyenne et est grosso-modo équivalente à la
valeur de la résistance de charge de collecteur. Le signal de
sortie est en phase avec le signal d'entrée, et le gain peut
là aussi être assez élevé. - Impédance d'entrée Ze : environ 100 Ω (30 Ω à 1500 Ω) - Impédance de sortie Zs : environ 1 MΩ (500 kΩ à 2 MΩ) - Gain en tension Av : élevé, entre x100 et x2000 |
Mais
le transistor n'a pas pour seule vocation d'amplifier des signaux, et
peut être aussi utilisé en tant qu'interrupteur électronique, il
travaille alors en commutation "tout ou rien" (régime bloqué ou saturé).
Transistor en commutation... côté rébarbatif
(à cause des courbes)
Dans ce mode de fonctionnement, le transistor ne connaît que deux
états de fonctionnement possibles. Soit il est bloqué,
c'est alors l'équivalent d'un interrupteur mécanique
ouvert, et il ne laisse pas passer de courant. Soit il est passant (on
dit aussi saturé), c'est alors l'équivalent d'un
interrupteur mécanique fermé, et il laisse passer le
courant. Mais que veut dire laisser passer le courant ? Nous y
voilà... Pour bien partir, nous allons voir que le
transistor peut être assimilé à un interrupteur
mécanique commandé par une tension continue (qui occasionne le passage d'un courant continu dans la base), et nous
verrons ce qui se
passe avec une tension de commande qui varie de façon continue.
Nous pourrons en tirer quelques conclusions et limiter le
fonctionnement à la partie seule qui nous intéresse.
Commençons donc avec ce montage, et après on jouera avec
des boutons et des voyants.
Sur le schéma qui précède, le transistor Q1 est
monté en commutation. On applique sur l'entrée In, une
tension qui monte doucement de 0 V à 2 V, le tout sur une
durée
de deux secondes (cette durée est totalement arbitraire, mais des
différences de comportement peuvent être notées si on va
beaucoup plus vite et si le transistor est un modèle "lent"
qui
n'arrive pas à suivre).
L'évolution de cette tension d'entrée, qui suit une variation linéaire,
est représentée par la ligne droite verte. La courbe rouge
représente la tension que l'on a entre la base du transistor et
son émetteur, et la courbe jaune représente la tension
que l'on peut mesurer, en continu (avec un simple voltmètre),
entre le collecteur (C) ici considéré comme la sortie, et
l'émetteur (référence 0 V, ou la masse si vous préférez). On constate
qu'au
début, la tension entre collecteur (C) et émetteur (0 V)
est de 9 V, on a donc une tension identique des deux côtés
de la résistance R1, ce qui semble indiquer qu'aucun courant
ne la
traverse est qu'il est donc nul. Si
maintenant on augmente progressivement la tension à
l'entrée In, on constate que la tension de sortie (C) ne bouge
pas jusqu'à une certaine valeur. Au-delà de cette valeur
(d'environ 0,6 V), la tension de sortie (C) chute brutalement et tombe
à une valeur très proche de 0 V : la résistance R1 se voit à ce moment
précis appliquer une
différence de potentiel de 9 V (9 V côté haut, et 0 V
côté bas). En même temps, on constate que la tension
entre Base et émetteur du transistor ne grimpe plus en
même temps que la tension In. Elle semble se stabiliser un peu,
aux alentours de 0,6 à 0,7 V. Que s'est-il produit ? Eh bien le
transistor, au départ, était bloqué, et aucun
courant ne circulait entre l'émetteur et le collecteur. Puis le
transistor s'est débloqué dès l'instant où
une tension suffisante a été appliquée entre sa
base et son émetteur, un courant s'est mis à circuler
d'un seul coup (ou presque) entre l'émetteur et le collecteur.
Si l'on avait mis une ampoule électrique à la place de la
résistance R1, l'ampoule aurait été éteinte
au début, puis se serait allumée lors de la montée
de la tension sur l'entrée In. Comme si les deux jonctions
émetteur et collecteur s'étaient rejointes et se
touchaient, comme dans un interrupteur mécanique. Voilà,
ce n'est pas très compliqué finalement. Le transistor
peut être utilisé comme un interrupteur (entre
émetteur et collecteur) commandé par une tension (entre
base et émetteur).
Remarque
: le schéma met ici en oeuvre un transistor de type NPN. Le
remplacement par un transistor PNP est possible, mais les polarités des
tensions d'utilisation et de commande ne doivent pas être "traitées" de
la même façon, ceci sera vu un peu plus loin.
Transistor en commutation... côté plus rigolo
(grâce aux inters et ampoules)
Vous avez réussi à boire le paragraphe
précédent ? Bravo ! Moi pas.
Vous avez préféré sauter le paragraphe
précédent pour venir directement ici ? Vous avez raison.
Il ne faut jamais se forcer à lire des trucs qui nous barbent !
Nous allons donc maintenant voir le côté un peu plus
pratique des choses, en ne se limitant plus aux seuls transistors NPN
et en
voyant comment ça se passe avec des PNP, et en voyant
simultanément quel transistor conduit ou ne conduit pas en fonction du
câblage et de la position d'interrupteurs. Regardez voir le
schéma ci-dessous, et dites-moi ce que vous comprenez avant que
je n'explique quoi que ce soit.
Allez, faites un petit effort de recherche... car je n'ai pas la moindre
envie de vous en dire davantage. A la rigueur, je peux vous dire que
question polarités, les transistors NPN sont les opposés
des transistors PNP. Le 2N2222 est un transistor NPN, le 2N2907 est un
transistor PNP. Voyez donc comment chacun de ces deux transistors se
comporte avec une tension de commande de polarité identique.
Je ne suis pas vache, j'ai fait une correspondance verticale entre NPN
et PNP pour vous aider un peu tout de même. Remarquez, en y
réfléchissant un peu, y a-t-il vraiment besoin de se
casser la tête pour essayer de comprendre, vu que l'on a
là un échantillon de câblages possibles qui devraient
dépanner dans 95 pourcent des cas ? Chuuuut.....
Mais la tension de
commande est la
même que la tension de l'élément commandé !
Oui, dans l'exemple avec les ampoules, c'est le cas. Mais la tension de
commande peut en fait venir de n'importe où : de la sortie d'un
microprocesseur, de la sortie d'une porte logique, ou même d'une
sortie du port parallèle d'un ordinateur. Il suffit qu'il y
ait un point commun pour que le transistor puisse être
commandé par une tension qui vient d'ailleurs : le point le plus
pratique se révèle être la masse dans quasiment
tous les cas. Pour reprendre l'exemple avec les ampoules, la masse
correspond au point 0 V pour les NPN, et correspond au point +9 V pour
les PNP. Ce qui signifie que si vous voulez piloter les ampoules via un
port imprimante, il vous suffit de relier la sortie concernée du
port parallèle sur la résistance de base
(côté interrupteur), et de relier la masse du port
imprimante au point 0 V, c'est-à-dire à l'émetteur
du transistor NPN 2N2222 (je ne parle pas du pilotage par port
parallèle avec des PNP, car c'est un peu moins simple). Il faut
retenir que la valeur de la résistance de base devra être
calculée en fonction de la tension de commande.
Transistor en commutation... le minimum à savoir (tout de
même)
Il peut sembler simple à première vue d'utiliser un
transistor pour lui faire jouer le rôle d'un interrupteur. Et il
est vrai que cela est relativement simple. Une résistance en
série avec la base, et hop le tour est joué ! Mais quel
transistor utiliser, et quelle valeur donner précisément
à la résistance de base sur laquelle on va appliquer la
tension de commande ? J'en suis bien désolé, mais pour
déterminer la valeur de cette résistance, il faut bien
parler du gain (appelé aussi Bêta) du transistor. Mais avant
tout ça, j'aurais bien aimé entendre quelqu'un poser la
question : "Mais pourquoi mettre une résistance en série
avec la base du transistor ?". Vous vous êtes justement
posé cette question ? Eh bien bravo ! Cette résistance
n'est là que pour limiter le courant qui peut circuler entre la
base et l'émetteur du transistor. En son absence, l'application
d'une tension élevée sur la base (par tension
élevée on entend une tension qui atteint ou
dépasse la tension de commutation, soit 0,6 V) va provoquer le
passage d'un courant (de base) qui peut être très
important, à tel point important qu'il peut être
destructeur pour le composant. Voilà donc la raison d'être
de ce composant. Mais alors, pourquoi ne pas se contenter de mettre une
résistance de valeur donnée, par exemple 1 KO ou 10 KO et
qu'on n'en parle plus ? Ce n'est pas compliqué. Si la
résistance a une valeur trop faible, la limitation de courant
sera insuffisante et le courant de base pourra être encore trop
fort, provoquant la destruction du transistor. Si à l'autre
extrême la résistance a une valeur trop
élevée, le courant de base sera insuffisant et le
transistor ne commutera pas correctement (sa jonction émetteur-collecteur ne se "fermera" pas correctement). Il faut donc
trouver la bonne valeur de la résistance, qui permettra
d'obtenir la bonne valeur du courant de base, qui finalement garantira
un fonctionnement optimal. Pour connaître le courant de base
idéal, il faut déjà connaître le courant
collecteur désiré, puis diviser ce courant collecteur par
la valeur du gain du transistor.
Exemple - On
veut qu'il circule
dans le circuit collecteur, un courant de 100 mA pour alimenter 5 leds
en parallèle (chaque led consomme 20 mA). Le
transistor utilisé présente un gain de 200, le courant de
base Ib devra être
d'au moins 0,1 A / 200, soit 0,5 mA. Si la tension de commande est de 5
V
(tiens, disons qu'elle provient d'une des sorties d'un port
parallèle d'un ordinateur),
la résistance de base sera de (5 V - 0,6 V) / 0,5 mA, soit 8800
ohms. Cette valeur de résistance correspond à la valeur
maximale qu'elle pourra prendre, et il est conseillé d'appliquer
un coefficient de "protection" pour être absolument certain que
le saturation sera parfaite. On prendra par exemple une
résistance de 4,7 KO.Voir exemple donné pour la commande
d'un relais, à la page
Relais.
Transistor en suiveur de tension
Ce montage, de type collecteur commun, présente le même
interêt que le
suiveur de tension réalisé avec un AOP (voir
Amplificateur
opérationnel,
paragraphe Suiveur de tension). Il permet de bénéficier
d'une haute impédance d'entrée et d'une faible
impédance de sortie. Il peut donc constituer une interface
intéressante pour épauler une sortie dont l'impédance de
source est trop grande et facilement perturbable. Son gain est
très proche de l'unité (grosso-modo de 0.999, vous
comprendrez pourquoi il n'est pas nécessaire de trop chipoter),
mais il faut bien comprendre que l'intérêt d'un tel montage ne
réside pas dans son gain.
Dans le schéma qui précède, on applique le signal
à "renforcer" sur la base du transistor, et on recueille le
signal "fortifié" sur son émetteur. Comme le transistor
est polarisé pour être constamment "passant", la tension
entre base et émetteur reste constante, d'environ 0,6 à
0,7 V. Cette chute de tension se répercute bien sûr sur la
sortie, qui sera alors toujours inférieure de 0,6 V à la
tension d'entrée. Mais ne nous mélangeons pas les
pinceaux : si la tension de sortie Out est inférieure de 0,6 V
à la tension d'entrée In, l'amplitude de la tension de
sortie Out reste quasiment identique à l'amplitude du signal
d'entrée. Il n'y à là qu'un simple
décalage (offset) de tension continue.
Avertissement
: Si la
résistance d'émetteur est reliée à la masse, comme c'est
le cas dans le montage présenté ici avec R2, toute tension
inférieure à 0,6 V présentée à
l'entrée In ne sera pas répercutée à la
sortie Out ! Si vous voulez utiliser ce genre de montage pour un signal
BF évoluant autour de 0 V (et qui possède donc des
alternances positives et des alternances négatives), vous devrez
avoir recours à l'une des deux options suivantes :
- raccorder la borne inférieure de la résistance non pas
à la masse, mais à un potentiel négatif (-9 V par
exemple),
- ou polariser la base du transistor avec deux résistances (une
au +Alim et l'autre à la masse) de telle sorte que cette
électrode se trouve à un potentiel de l'ordre de la
moitié de la tension d'alimentation (comme cela est fait sur le
petit schéma de présentation en début de page).
La deuxième solution permet de conserver une alimentation
simple, mais présente deux inconvénients : le premier
inconvénient est la nécessité d'utiliser un
condensateur
de liaison
en entrée et en sortie pour appliquer le signal
sinusoïdal par-dessus la tension continue de polarisation. Le second
inconvénient est que l'ajout de résistances de
polarisation sur la base va diminuer l'impédance d'entrée
qu'on souhaite justement grande (les deux résistances de polarisation -
une vers le +V et l'autre vers la masse - se retrouvent en parallèle
d'un point de vue dynamique car l'impédance interne de la source de
tension est très faible).
Remarque :
Pourquoi ne
rencontrons-nous pas plus souvent un tel montage, s'il est si pratique
? Tout simplement parce que depuis l'avènement des AOP, dont certains
présentent une impédance d'entrée de plusieurs
centaines de MOhms, le transistor s'est un peu trouvé "à
la traîne". Mais il faut bien admettre que parfois un seul petit
transistor peut largement suffire pour adapter des impédances
à un endroit donné, sans qu'il soit nécessaire
à tout prix de sortir l'AOP dernier cri.
Transistor en amplification BF
Dans ce mode de fonctionnement, qui est le mode émetteur commun,
le transistor travaille dans un
régime dit linéaire. Ce qu'on appelle ici
linéarité n'est ni plus ni moins que la
représentation d'une évolution fidèle de la sortie
par rapport à l'évolution de l'entrée. La sortie ?
L'entrée ? Mais de quoi ? Vous avez raison de poser la question.
On part du postulat que le transistor, dans le cas qui nous intéresse
(l'amplification), fait partie d'un quadripôle, qui
possède une entrée et une sortie. Une entrée
où l'on va amener un signal à amplifier, et une sortie
qui va restituer le signal amplifié. Un schéma de base
d'un amplificateur à transistor (monté en émetteur commun) est présenté
ci-dessous.
Un signal BF (ici de 1 kHz, 100 mV) est appliqué sur
l'entrée In, cette entrée est reliée à la
base du transistor à travers un
condensateur
de
liaison. Le signal BF
appliqué à la base du transistor est amplifié par
celui-ci, dans un rapport qui dépend de la valeur des diverses
résistances au centre desquelles ils se trouve. Le choix de ces
résistances dépendra du gain voulu, mais aussi de la
tension d'alimentation, et surtout des caractéristiques du
transistor lui-même. Je ne vais pas rentrer dans les
détails ici puisqu'il ne s'agit que d'un aperçu de la
fonction amplificateur du transistor. En fait je donne là une
excuse bien à moi, car je suis incapable d'expliquer tout
ça en détail ;-). Chose que l'on peut voir grâce
aux courbes oscilloscope à droite du schéma : la sortie
Out_A, qui s'effectue sur le collecteur du transistor, possède
une amplitude plus importante que l'amplitude du signal
d'entrée. Le signal a été amplifié (le gain
est ici de l'ordre de 15 dB). Autre point caractéristique, la
phase du signal de sortie est inversée par rapport à
celle du signal d'entrée (quand le signal à amplifier
monte, le signal amplifié descend). La sortie Out_B, qui
s'effectue quant à elle sur l'émetteur du transistor,
fournit un signal légèrement atténué, mais
qui reste en phase par rapport à la source.