Le montage présenté ici est un récepteur qui permet de recevoir et d'écouter sur casque, une modulation audio par le biais d'une boucle magnétique.
Simple à réaliser, alimenté par une pile ou une batterie, ce récepteur ne nécessite que des composants courants et peu coûteux. Deux versions ont été réalisées :
- Version 001
: avec composants traversants et bobine "3D" composée de spires de fil
fin
de cuivre
- Version 001b
: avec bobine "2D" imprimée sur PCB et composants CMS
(sauf transistor)
- Version 001bb
: avec bobine "2D" imprimée sur PCB et composants CMS
(y compris le transistor)
Les trois versions s'appuient sur le même schéma de base, mais les seconde et troisième versions (001b et 001bb) sont moins sensibles et davantage directives que la première version (001). L'objectif de ces deux dernières versions n'était pas de faire mieux que la première, mais de montrer à mes élèves la problématique liée à la directivité d'un récepteur de boucle magnétique dans une zone couverte par une boucle simple ou "en 8".
Une boucle magnétique repose sur un procédé de transmission et d'induction électromagnétique, avec un émetteur Tx et un ou plusieurs récepteurs Rx.
L'émetteur Tx est composé d'un amplificateur audio de puissance et d'une boucle électrique de plus ou moins grandes dimensions, qui n'est rien d'autre qu'un long fil conducteur de cuivre. Cette boucle peut couvrir (en l'entourant) une large surface telle qu'une pièce de maison, une salle de cinéma ou de conférence, ou une zone plus réduite comme celle d'un guichet ou bureau d'accueil par exemple. Le fil d'émission peut être installé en hauteur (plafond), à "hauteur d'oreille" ou au sol, de façon définitive ou temporaire (détails un peu plus loin). Il peut s'agir d'une boucle simple, d'une boucle en "8" ou adoptant une autre disposition, selon la surface à couvrir, l'environnement direct et le besoin de ne pas trop "déborder" vers l'extérieur. Un amplificateur pour boucle magnétique peut être portable et inclure la boucle magnétique dans son coffret (dans ce cas, la portée est faible, d'environ 1 mètre). Le fil de la boucle est traversé par un courant dont l'intensité varie avec la source audio, la source sonore électrique venant de la sortie de l'amplificateur audio de puissance. Le fonctionnement est analogue au fonctionnement d'un haut-parleur mais tout cela se fait en silence puisqu'ici l'idée n'est pas de transformer l'énergie électrique en énergie acoustique. En résumé, la boucle du fil d'émission transforme les variations de courant électrique (qui représentent le son) en variations d'énergie électromagnétique qui peuvent se propager (en silence) dans l'air. Un amplificateur audio standard peut convenir pour la partie émission (testé et vérifié), mais de meilleurs résultats sont obtenus avec un amplificateur dédié.
Le récepteur Rx effectue l'opération inverse de celle effectuée par l'émetteur Tx : il transforme les variations de champ électromagnétique reçu en variations de signal électrique. Ces dernières, une fois amplifiées, peuvent alimenter un casque audio qui restitue le son sous forme acoustique.
En effet, une boucle magnétique repose sur le même principe de transfert d'énergie (induction électromagnétique) que celui mis en oeuvre pour les transformateurs audio et les transformateurs d'alimentation. La grosse différence repose sur la distance élevée qui sépare la bobine primaire (qui émet le flux magnétique) de la bobine secondaire (qui le reçoit). Avec un transformateur d'alimentation ou transformateur audio, les deux bobines sont très proches l'une de l'autre pour un rendement optimal (l'amplitude du champ magnétique en un point de réception donné, diminue avec la distance par rapport au point d'émission).
Les deux bobines d'émission et de réception d'une boucle magnétique étant très éloignées, cela impose d'une part d'émettre un champ magnétique conséquent (ampliifcateur audio de plusieurs dizaines de watts pour des surfaces à couvrir moyennes) et d'autre part d'avoir un récepteur sensible (capable de s'en sortir avec un champ électromagnétique reçu de faible amplitude). Dans la pratique, ces deux contraintes ne posent pas de problème puisqu'on sait réaliser des amplificateurs audio de forte puissance et des récepteurs assez sensibles pour ce type d'usage. Dans le descriptif qui va suivre, la bobine d'émission Tx sera appelée L1, elle sera composée d'une ou plusieurs spires de grand "diamètre". La bobine de réception Rx sera appelée L2, elle sera de petites dimensions et composée d'un grand nombre de spires.
Remarques
Le premier montage que j'ai réalisé (schéma 001) a été élaboré pour des besoins personnels en maison individuelle, je ne savais pas encore à cette époque qu'il existait (ou qu'il existerait) des boucles magnétiques dans les lieux publics ! Le principe de fonctionnement de ce montage est rigoureusement identique à celui adopté pour les boucles magnétiques installées dans des zones publiques telles que lieux culturels, théâtres, musés, cinémas, églises, salles de conférences, salles des fêtes, mairies, guichets de gares ou à tout autre endroit où un dialogue doit s'opérer avec une personne malentendante.
La présence d'une boucle magnétique dans un lieu public est signalée par un logo (pictogramme) destiné aux malentendants équipés d'un appareil auditif disposant d'un commutateur avec position "T" (T comme Téléphone), qui peuvent ainsi profiter d'une écoute plus confortable, puisque ce qu'ils entendent alors vient d'une source "propre" et exempte des bruits ambiants.
Même si a priori rien ne l'interdit, le montage décrit ici n'a pas été étudié pour être utilisé par un malentendant.
Le récepteur proposé ici date quelque peu, il a été élaboré sur la base d'un schéma existant (source "Le Haut-Parleur" N°1196, qui lui-même était inspiré d'une description faite dans la revue "Radiorama"). Le schéma d'origine mettait en oeuvre des transistors au germanium de type AC128, composants obsolètes que j'ai remplacés par un transistor plus récent de type BC109 (d'autres peuvent convenir) associé à un amplificateur audio intégré LM386. Par la même occasion, j'en ai profité pour mettre le pôle négatif de l'alimentation à la masse.
La bobine L1, qui fait le tour du plafond, constitue la partie rayonnante (émission) et est reliée sur la sortie d'un amplificateur de puissance BF, que vous pouvez fabriquer pour l'occasion si vous (ou vos parents) avez peur pour votre ampli hifi (voir paragraphe suivant). La bobine L2 fait partie intégrante du récepteur, et capte le champ électromagnétique créé et diffusé par L1. Sa réalisation est peut-être le point le plus "casse-pied" du système, mais fort heureusement il n'est pas critique (nous verrons celà plus loin). Le faible signal électrique fourni par la bobine L2 est amplifié par le transistor Q1, monté en émetteur commun. Le signal amplifié est recueilli sur le collecteur de Q1 et est appliqué à l'entrée d'un amplificateur intégré de type LM386, à travers le potentiomètre de volume RV1, de type logarithmique. Le gain du LM386 est fixé à son maximum, c'est à dire à 200 (46 dB), grâce au condensateur C3 directement cablé entre les broches 1 et 8 du circuit intégré.
Le potentiomètre RV1 est optionel pour un usage "maison", si le bouton de réglage du niveau de l'émetteur (volume amplificateur) est à proximité. Dans les autres cas, ce potentiomètre est absolument impératif, puisque l'amplitude du signal reçu dépend d'une part de l'amplitude du signal émis, mais aussi (et surtout) de la position du récepteur dans la zone de couverture permise par la boucle d'émission.
Le condensateur de liaison C4 évite d'envoyer une tension continue de quelques volts aux écouteurs, ce que les petits transducteurs ne peuvent qu'apprécier.
L'alimentation du LM386 et du transistor Q1 est assurée par une pile 9 V, découplée par les condensateurs C5 et C6. La consommation de l'ensemble est voisine de 12 mA, ce qui impose l'emploi d'une pile 9 V alcaline ou d'un accumulateur (un modèle 7V2 ou deux de 3V7 conviennent parfaitement).
Ce type de récepteur n'a pas besoin d'une bande passante étendue, une plage de 85 Hz à 6 kHz suffit. On peut même filtrer davantage dans le bas du spectre, en "coupant" par exemple à 300 Hz ou 400 Hz. Un tel filtrage permet en particulier de limiter la gêne due aux appareils 230 Vsusceptibles de rayonner un peu trop dans les alentours.
Abaisser la valeur du condensateur C1 contribue à relever la fréquence de coupure basse. La fréquence de coupure basse dépend également de C2 et C3. Ces deux derniers sont en effet utilisés en "couplage liaison" et forment un filtre coupe-bas en association avec l'impédance des composants qui y font suite.
Les deux schémas 001b et 001bb sont quasi identiques. Pour la version 001bb, j'ai juste prévu un emplacement supplémentaire pour pouvoir implanter un transistor CMS en lieu et place du transistor traversant BC109C (obsolète) ou BC547.
Le schéma dans sa globalité est identique au précédent, quelques composants ont été ajoutés, d'autres ont vu leur valeur modifiée.
La bobine L2 imprimée en "2D" sur le PCB comporte moins de spires que la bobine "3D" utilisée pour la version 001. L'orientation du récepteur est plus "critique" et la sensibilité du récepteur s'en trouve amoindrie, mais elle est suffisante pour conduire des tests pertinents.
Un condensateur de liaison a été ajouté entre le curseur du potentiomètre RV1 et l'entrée de l'amplificateur intégré LM386, désormais en version CMS. A propos de cet amplificateur, j'aurais bien sûr eu intérêt à utiliser un amplificateur numérique (classe D) pour réduire la consommation globale, cela fera peut-être l'objet d'une révision future. Pour l'instant, il n'y a rien de prioritaire, puisque l'objectif de ce circuit n'est pas commercial et se limite à des démonstrations en écoles.
Une cellule de Boucherot composée de R4 et C5 a été prévue entre la sortie de l'ampli LM386.
Quasi identique, avec transistor CMS. Au final, il ne reste
que peu de composants traversants : potentiomètre (on pourrait, mais le
réglage du volume ne serait plus aussi simple), source
d'alimentation et
casque...
-
La puissance que doit être en mesure de délivrer l'amplificateur audio dont on relie la sortie à la boucle L1, dépend de la surface à couvrir. On estime que 30 W suffisent pour couvrir une surface de 100 m², et qu'une puissance de 150 W est nécessaire pour une surface de 500 m² (en absence de larges surfaces métallique absorbantes). Si votre salon fait 30 m², on peut estimer qu'une puissance de 10 W à 20 W est suffisante. EN pratique, on se rend vite compte qu'une puissance de quelques watts suffit pour commencer à entendre assez bien dans le récepteur. Mais le récepteur étant un capteur de champs magnétique à part entière, sans filtrage d'aucune sorte, il est en mesure de capter d'autres sources de champs non désirés, tel que le 50 Hz (et ses harmoniques) rayonné par les transformateurs de certains appareils électronique, ou le rayonnement des tubes fluorescent. Il convient donc d'éloigner le récepteur des sources parasites et en même temps de trouver un bon compromis entre puissance émise et rapport signal / bruit désiré. Si le récepteur capte beaucoup de champs parasites, on est bien obligé de monter la puissance côté boucle d'émission pour passer correctement au-dessus des bruits non désirés. Cet aspect des choses met en évidence un point un poil contradictoire avec l'idée de départ, qui consistait à rendre le récepteur assez sensible pour éviter d'utiliser une puissance élevée à l'émission... En tout cas si la zone de couverture souhaitée se trouve dans un endroit fortement parasité.
Remarque : la portée du système s'étend un peu au-delà de la boucle, et le champ magnétique émis passe à travers les murs.
Pour ce genre d'utilisation, il est plutôt conseillé d'utiliser un amplificateur de type Public-Adress (PA) ou un amplificateur de sonorisation, même de bas de gamme, car ce type d'ampli se comporte généralement mieux sur des impédances faibles et est mieux protégé contre les surcharges et court-circuits. Un ampli pour autoradio à base de TDA2002 ou TDA2003 (ou pourquoi pas un ampli à base de TDA2030) peut aussi être un bon candidat.
A l'extrème limite, un amplificateur hifi (de salon) peut aussi fairer l'affaire. Là encore, attention à l'impédance de charge. Un fil conducteur court peut présenter une résistance en continu de valeur insuffisante et dangereuse pour l'ampli. Faites en sorte que la résistance en continu de la boucle soit au moins égale à la valeur minimale tolérée par l'ampli (par exemple 4 ohms). Au besoin, ajouter une résistance de puissance en série avec la boucle pour faire le complément (1 ohm à 3,3 ohms par exemple). Cette résistance provoquera bien évidement une perte de niveau du signal rayonné et obligera à monter davantage le volume de l'ampli, mais au moins ce dernier sera protégé.
Pour un usage professionnel, il faut impérativement utiliser un amplificateur spécialement conçu pour cet usage (commercialement appelé amplificateur pour boucle magnétique), par exemple chez Ampetronic (je cite cette marque au hasard, il en existe d'autres).
Parce que cela devait bien arriver un jour, j'ai également réalisé un amplificateur audio de puissance modérée (7 W à 18 W) pour boucle magnétique (Boucle magnétique Tx 001).
Dans le circuit d'émission, on peut ajouter un récepteur identique à ceux utilisés dans la zone couverte pour limiter l'influence de perturbations magnétiques locales. Le signal reçu par ce récepteur supplémentaire (lui aussi placé dans la zone couverte) peut en effet être utilisé pour réinjecter au point d'émission, des signaux "contraires" aux signaux parasites reçus. Cette façon de faire est implémentée sur certains amplificateurs de boucle magnétique professionnels. Le procédé n'est pas parfait car pour fonctionner la perturbation doit être reçue à l'identique partout dans la zone couverte. Mais cela peut toutefois grandement améliorer la qualité de réception.
Si le message véhiculé est de la voix, on peut limiter la bande passante (côtés émission et réception). La "qualité sonore exprimée par des chiffres techniques" en prend un coup, mais cela présente l'avantage d'augmenter l'intelligibilité et de moins fatiguer l'oreille de l'auditeur. Dans ce cas de figure en effet, point besoin d'aller en dessous de 80-100 Hz ni au dessus de 10 kHz. Rappellons que les systèmes de boucle magnétique professionnels limitent la bande passante à environ 6000 Hz.La réalisation des bobines avec du fil électrique s'avère être l'opération la plus drôle. Côté émission, ce n'est pas trop compliqué, car la section du câble le rend assez robuste et la pose n'est pas très critique. En revanche pour le récepteur, il faut utiliser du fil très fin pour conserver des dimensions raisonnables, malgré les dizaines ou centaines de spires requises.
Je n'ai aucune photo de mon tout premier prototype, pour deux raisons. La première est que je n'avais pas d'appareil photo à l'époque des faits. La seconde est que ce montage fait partie des nombreux objets disparus au cours de mes déménagements successifs. J'ai donc décidé de le refaire.
Ce circuit récepteur rx 001 a été testé avec mon émetteur boucle magnétique tx 001.
Pour commencer, j'ai alimenté le récepteur avec un bloc d'alimentation secteur linéaire et non à découpage, avec l'idée que le risque de parasitage serait plus faible. Que neni ! Un horrible ronflement se fit entendre dans le casque dès la mise sous tension, et ce n'était pas à cause du bloc d'alimentation lui-même : transformateur éloigné et 1000 uF en filtrage principal, pour une consommation de quelques mA, ça devait coller. Pris d'un doute, j'ai tourné la tête vers mon fer à souder qui clignotait et l'ai regardé d'un air suspicieux. D'un geste foudroyant que personne n'aurait pû anticiper, j'ai éteint le fer. Aussitôt, le ronflement dans le casque a diminué de 76,872% environ. Mieux, mais pas parfait. J'ai donc sorti un ensemble de piles et un support de pile adapté. Et là, miracle ! un silence quasi monacal s'est fait. Puis j'ai branché les piles et un léger souffle est apparu. J'ai toujours préféré le bruit blanc, plus reposant que le 100 Hz. Source d'émission activé, le son est apparu, clair et (trop) fort. Alors j'ai baissé le volume et suis sorti de la cuisine en oubliant de débrancher le casque que j'avais toujours sur la tête. Le petit circuit du récepteur, la bobine et les piles ont suivi mon mouvement. Curieusement, le système fonctionne encore.
Côté émission, il faut se payer la fixation d'un long fil isolé (diamètre 4/10 mm ou 5/10 mm) qui court le long du plafond. Si vous disposez d'une très grande pièce, il est possible que deux spires suffisent, mais je conseille tout de même d'en réaliser trois ou quatre. Ma première expérience avec ce système, qui remonte aux années 1980, s'était limitée à la réalisation d'une bobine d'émission de diamètre modeste, car je ne souhaitais pas engendrer des craintes légitimes chez ceux qui me regardaient en biais dès que je déployais quelques mètres de fils électriques.
Côté réception, il faut se farcir entre 100 et 400 spires de fil fin (diamètre 2/10 à 4/10 mm) à bobiner sur un petit baton de ferrite (de préférence plat). A la lecture de ces lignes, vous penserez certainement qu'il est plus simple de construire un émetteur VHF (dont les voisins peuvent profiter) ou un système à infrarouges (qui imposent une certaine directivité entre émetteur et récepteur). A vous de juger si cela en vaut la chandelle... J'ai la chance d'avoir récupéré plusieurs batonnets de ferrite dans divers récepteurs AM (GO et PO) en panne dont la destination finale s'avérait être un panier métallique que l'on vide quand il est plein.
Parmi tous les batonnets récupérés, deux étaient plats, j'ai choisi le plus petit. Dit en passant, faites bien attention avec les batons ferrites, ils sont très fragiles et se cassent pour un rien ! Eviter tout choc.
Pas courageux pour un sou, j'ai eu l'idée de récupérer un de ces bobinages tout fait qui était enroulé sur un des batonnets ronds, en me disant qu'en l'applatissant un peu, il s'insererait bien autour du batonnet plat.
Remarque : je n'ai pas essayé, mais quels résultats pourrait-on escompter avec un vieux transfo BF tel que ceux utilisés dans les anciens récepteurs portables et talkie-walkies ? On pourrait peut-être aussi utiliser son enroulement primaire ou secondaire, non ?
Dans certains articles, on peut lire qu'il est conseillé de placer la boucle en haut du plafond, ce qui correspond à une hauteur d'environ 2 mètres. Dans d'autres articles, il est préconisé de mettre la boucle à hauteur des oreilles d'une personne de taille moyenne assise, c'est à dire à une hauteur d'environ 1,30 mètres. Dans d'autres enfin, il est indiqué que la boucle peut être placée au sol. On peut toujours essayer d'imaginer une boucle "en 8" positionnée à 1,30 m de haut...
La boucle n'a pas besoin de rester au même niveau de hauteur sur toute sa longueur. Il est tout à fait possible de la fixer à une hauteur de 1,50 mètre le long des murs, et de la faire grimper au dessus du montant des portes, de telle sorte qu'il devient inutile de placer un écriteau de type "Attention au fil" à chaque emplacement de porte. Pour une installation dans un monument à plafond haut (église, chateau), la question se pose moins... Attention aussi à la pose près de murs en béton armé ou vers des surfaces métalliques de grand volume, qui absorbe une grande partie du champs rayonné et diminue la qualité de la réception (affaiblissement et distorsion).
La bobine de réception L2 présente une certaine directivité, sa position influe sur le niveau de réception. Elle doit être positionnée verticalement pour une sensibilité maximale.
Même schéma, mais avec des composants miniatures (CMS) majoritaires et une bobine imprimée sur le PCB.
J'ai alimenté mon circuit, y ai branché un casque et étais tout heureux d'entendre un léger bruit de fond (c'est toujours plus plaisant qu'une fumée malodorante). Mais après mise en route de la partie émission, quelle déception de ne rien entendre du signal utile ! Quelle bêtise ou oubli avais-je donc pu commettre ? Débranchement des piles, vérification minutieuse du circuit imprimé, peut-être un composant CMS mal soudé... Et là, je trouve l'origine du problème : je n'avais pas implanté le transistor Q1 (par contre, tout était OK du côté des CMS) ! Remise en route après "réparation" et... ça fonctionne.
Remarques :
- j'ai été assez
surpris de la sensibilité du circuit, vu le faible nombre de spires
dessinées sur le circuit imprimé
- n'ayant pas en stock tous les composants montrés sur mon schéma, j'ai
pris la liberté de prendre ceux que j'avais
- le circuit imprimé de ce prototype est une ancienne version
et diffère légèrement de celui mis à disposition
Retour de Léon L. qui a réalisé le récepteur sur plaque sans soudure. La bobine de réception est composée d'un grand nombre de spires sur un batonnet ferrite. La partie émission quant à elle est constituée d'un amplificateur audio de 3 W et d'une boucle de 4 grandes spires de résistance totale 4 ohms.
Thierry a réalisé cette boucle pour usage en spéléologie, toute l'électronique et la pile sont logées dans une carcasse de récepteur FM. La bobine de réception (L2) est déportée dans un tube plastique de dimensions modestes.
Merci Jean-François pour ce retour très intéressant !
Réalisés pour les deux versions 001 et 001b. Uniquement dessiné pour la version 001bb.
Ce circuit qui correspond au premier schéma (001) a été réalisé bien après la construction de mon premier prototype que je ne retrouve plus, mais que j'aurai plaisir à refaire, je suis d'ailleurs en attente de réception de ce PCB ;)
Ces circuits imprimés qui correspondent aux schémas 001b et 001bb ont été réalisés, je le rappelle, dans un but didactique en contexte scolaire. Moins performants que la version 001, ils présentent en revanche l'avantage d'éviter la réalisation d'une bobine de réception avec du fil fin qui se casse facilement tant que l'ensemble n'est pas solidement protégé dans une boîte.
Attention : pour la version 001bb, il ne faut bien sûr implanter que Q1 (transistor traversant) ou Q1' (transistor CMS).
12/06/2022
- Ajout version 001bb, toujours avec bobine imprimée sur PCB et cette
fois avec transistor CMS. La bobine du circuit 001bb comporte quelques
spires de plus que celle du circuit 001b (spires rapprochées).
05/06/2022
- Ajout photos de mon second prototype (schéma 001b).
- Ajout photos du prototype (schéma 001) de Léon L, que je remercie
pour ses retours.
29/05/2022
- Ajout photo de mon prototype avec composants traversants (schéma 001)
22/08/2021
- Ajout version 001b avec bobine imprimée sur PCB et composants CMS
(sauf transistor).
07/05/2017
- Ajout précisions sur l'ampli utilisable pour la boucle d'émission.
- Ajout retours de Jean-François S.
10/08/2014
- Ajout photos de Thierry O., qui utilise cette boucle
magnétique en spéléologie.
26/01/2008
- Première mise à disposition.