Dernière mise à jour :
06/04/2014
Présentation
Ce commutateur audio est de type stéréo pour signaux BF niveau ligne
(jusqu'à +12 dBu), et
fait appel à des optocoupleurs "analogiques" NSL32SR3.
On peut aussi nommer ce montage
"Mute audio" si cela vous sied mieux. Il offre un bruit de
commutation minimal
(pour ne pas dire nul) et une très bonne atténuation du signal
en
mode Off (au moins 90 dB sur toute la bande audio 20 Hz à 20 kHz). La
distorsion est tellement faible (< 0,001%) qu'on peut la
négliger.
Le temps de commutation (On->Off et Off->On) est voisin
de 3 ms
et est "progressif" (pas de bruit lié au changement d'état).
La
perte d'insertion est de l'ordre de 0,1 dB et est donc négligeable elle
aussi. Par rapport à un inverseur mécanique, il présente l'avantage de
pouvoir
être commandé par un signal électrique (logique TTL 0 V / +5
V). Plusieurs montages sont proposés, à choisir
celui qui convient à vos besoins, et en particulier en fonction de la
capacité en courant du circuit de
commande.
-
Schéma 013a
: version qui nécessite une commande logique capable de fournir au
moins 10 mA (idéalement 20 mA)
-
Schéma 013b
: version qui nécessite une commande logique capable
de fournir et drainer au moins 10 mA (idéalement 20
mA)
-
Schéma 013c
: version qui se contente d'une commande logique faible courant
(< 1 mA).
Les différents schémas offrent des performances identiques côté audio.
La seule
différence réside dans le mode de commande. Le coût de revient total
dépend en grande partie de la source
d'approvisionnement des optocoupleurs. En certains lieux on en trouve à
3 euros pièces, et en d'autres lieux ça dépasse 8 euros pièces...
Principe général de fonctionnement
Des cellules photorésistives incluses dans des optocoupleurs jouent le
rôle de
ponts
diviseur résistifs (un pont diviseur par voie). Ici, des
Silonex NSL32(SR3), dont vous remarquerez l'asymétrique en ce
qui concerne l'écart entre broches. : écart de 2,54 mm côté cellule
photorésistive, et écart de 3,30 mm côté LED, ce n'est pas spécialement
courant. La cathode de la LED est repérée par un point blanc.
Avant
d'aller plus loin, un petit rappel. Un pont diviseur résistif
simple est constitué de deux résistances montées en série, sur
lesquelles on applique une tension alternative ou continue. On
récupère une partie de la tension d'entrée sur une seule des
deux
résistances, ce qui reste sur l'autre ne nous intéresse pas et est
"perdu".
Sur
le schéma qui précède, R1 et R2 forment le pont diviseur. On applique
la tension d'entrée sur les deux résistances (entre masse et point In)
et on récupère la tension de sortie aux bornes de R2 (entre masse et
point Out). En théorie, on a trois cas possibles :
- R1 = 0 ohms et R2 = infini. Dans ce cas, le signal de
sortie Out est égal au signal d'entrée In (tout se retrouve sur R2).
- R1 = infini et R2 = 0 ohms. Dans ce cas, le signal de
sortie Out est nul (tout se retrouve sur R1).
- Cas
intermédiaires. Toute la palette possible entre les deux extrêmes
signalés ci-avant. Plus R1 est élevée en regard de R2, et plus la
tension de sortie est faible par rapport à la tension d'entrée.
Comme
vous l'avez sans doute deviné, on peut remplacer les deux résistances
fixes R1 et R2 par des résistances variables. Ces résistances variables
peuvent être des thermistances (résistances sensibles à la chaleur),
des potentiomètres, ou encore des cellules photorésistives (ou
LDR). Comme par hasard, il se trouve que les cellules sensibles à la
lumière qui sont incluses dans les optocoupleurs Silonex NSL32 sont de
type résistive, contrairement à celle contenues dans les optocoupleurs
"logiques" style TIL111 ou 6N136 (photodiode ou phototransistor). Et
cela nous arrange bien car une résistance risque moins de produire de
la distorsion que la jonction PN d'une diode ou d'un transistor. Bref,
bien plus adapté au domaine audio analogique. Alors, ne nous gênons pas
et remplaçons les deux résistances R1 et R2 du pont diviseur, par deux
cellules photorésistives (deux optocoupleurs séparés). Toujours dans le
schéma qui précède, les commandes Cde1 et Cde2 permettent
respectivement "d'activer" les optocoupleurs U1 et U2. Si la LED
incluse dans U1 s'illumine (Cde1 = +5 V), alors la résistance "R1"
diminue fortement. Idem avec l'optocoupleur U2. Comme on dispose de 2
commandes séparées (Cde1 et Cde2), on peut avoir à faire à quatre
configurations différentes, qui sont résumées dans le tableau qui suit.
Cde1 |
Cde2 |
"R1" |
"R2" |
Out (2) |
0 V |
0 V |
10 MO |
10 MO (1) |
4,5 mV |
0 V |
+5 V |
10 MO |
60 ohms |
6 uV |
+5 V |
0 V |
60 ohms |
10 MO (1) |
0,99 V |
+5 V |
+5 V |
60 ohms |
60 ohms |
0,5 V |
Nota (
1)
: il faut tenir compte de l'impédance d'entrée de l'équipement qui fait
suite et qui se retrouve en parallèle sur R2. Cette impédance est
généralement comprise entre 10 kO et 47 kO et est donc bien plus faible
que la valeur de la cellule photorésistive plongée dans l'obscurité.
Nota (
2)
: la tension de sortie notée pour Out vaut pour une tension d'entrée de
1 V délivrée par une source basse impédance (< 10 ohms) et pour
un
équipement relié sur R2 qui présente une impédance d'entrée de 10 kO.
Les
deux cas qui nous intéressent le plus (atténuation minimale ou
maximale) sont obtenus quand les commandes Cde1 et Cde2 sont opposées.
Nous ferons donc en sorte qu'on ne puisse pas se trouver dans les cas
où les deux optocoupleurs sont simultanéments activés ou désactivés.
Schéma 013a
Version
deux entrées / deux sorties, conforme à une application stéréo ou
double mono. En fait je voulais dire version de base, ce qui n'a rien à
voir.
C'est la façon la plus simple de mettre en pratique les NSL32. La
commande est formée d'un inverseur simple (SPDT) nommé SW1 sur
le
schéma, mais bien sûr elle peut venir de n'importe quel circuit
électronique ou électromécanique de votre choix. Seuls deux
optocoupleurs sur les quatres peuvent être mis en service à un instant
donné, selon position de l'interrupteur SW1. Quand SW1 est en position
"haute", les deux optocoupleurs U1 et U3 sont désactivés et les deux
optocoupleurs U2 et U4 sont en service. Ce qui correspond à la fonction
"bloqué" (le son ne passe plus). Quand SW1 est en position "basse", les
deux optocoupleurs U1 et U3 sont activés et les deux
optocoupleurs
U2 et U4 ne sont plus alimentés, ce qui
correspond à la fonction "passant" (le son transite de l'entrée à la
sortie avec une atténuation minimale). On pourrait tout à fait
remplacer l'inverseur SW1 par des transistors, ce que nous finirons
bien par voir un jour ou l'autre. Mais comme on aime bien
compliquer les choses, on va au préalable passer au schéma 013b.
Schéma 013b
Même
chose que précédement, mais avec une petite différence côté commande.
Pour tout dire je n'ai rien inventé, le schéma qui suit est basé sur
une note d'application du fabricant Silonex lui-même.
Plutôt
que de piloter de façon "individuelle" chaque optocoupleur avec toutes
les cathodes reliées à la masse, on adopte ici une autre stratégie.
Celle d'attaquer par le centre des LED couplées deux par deux - une
étant câblée côté masse et l'autre étant câblée côté +5 V. La présence
des diodes zeners D1 à D4 (modèles 2,4 V) peut surprendre. En fait, ces
diodes sont inutiles si la commande est réalisée par un interrupteur
mécanique. Si tel n'est pas le cas (commande par un AOP ou
autre type de circuit présentant des tensions de déchet importantes),
on pourrait avoir une faible illumination de l'optocoupleur qui est
censé être éteint, et le comportement attendu de l'ensemble ne serait
pas entièrement atteint. Les diodes zener permettent de faire reculer
le seuil de conduction des LED intégrées aux optocoupleurs, et
garantissent leur totale extinction quand ce n'est pas à elles de
s'allumer. La (petite) contrainte avec ce montage est que le circuit de
commande doit pouvoir délivrer assez de courant pour assurer une
illumination correcte
des LED contenues dans les optocoupleurs. Et ce aussi bien avec une
commande sous
+ 5V qu'avec une commande sous 0 V. Car pourquoi comment quand dit-on
qu'on ne comprend pas ? Voyons ce qui se passe dans les deux cas de
figure, et pour ce faire analysons la moitié supérieure du circuit
(même principe de fonctionnement pour la moitié inférieure) :
- Commande
avec tension de +5 V sur le point commun R1/R2 (par rapport à la masse
commande). La tension présente sur R1 va au delà de la somme des
tensions de seuil diode zener D2 + LED de U2 et le courant
qui circule alors dans la LED de U2 permet son illumination.
En
revanche, cette même tension est bien trop élevée pour allumer la LED
de U1, qui a son anode portée à un potentiel de +2,6 V (tension alim 5
V moins tension zener 2,4 V). Dans ce cas, U1 est désactivé et U2 est
activé, atténuation
maximale (le son est coupé).
- Commande avec tension de 0 V sur le
point commun R1/R2 (par rapport à la masse commande). La tension
présente sur R1 va au delà de la somme des tensions de seuil
diode zener D1 + LED de U1 et le courant qui circule alors
dans la LED
de U1 permet son illumination. En revanche, cette même tension est bien
trop faible pour allumer la LED de U2, qui a sa cathode portée à un
potentiel de +2,4 V (masse 0 V plus tension zener 2,4 V). Dans ce cas,
U1
est activé et U2 est désactivé, atténuation mimimale (le son
passe).
Voilà
pourquoi le courant requis est le même dans les deux cas de commande 0
V et +5 V. Si maintenant votre circuit de commande est un AOP faible
courant de sortie ou une porte logique CMOS, il est temps de passer au
schéma 013c.
Schéma 013c
Et voici le dernier (peut être temporaire) de la série.
La
commande s'effectue maintenant à partir d'un signal logique de faible
intensité (1 mA suffit) et on peut donc utiliser une sortie de porte
CMOS pour commander ce petit monde. Des buffers inverseurs contenus
dans un circuit
TTL de type SN7405 (ou SN7406) sont mis à contribution pour piloter les LED. Ces
buffers sont de type collecteur ouvert et peuvent supporter 16 mA par
sortie. C'est pourquoi chaque optocoupleur dispose de sa propre porte
logique, et cela explique aussi la raison d'être des résistances R5 et
R6 qui servent de charge collecteur. Mais commençons par le début. Le
signal de commande arrive sur la première porte logique U5:D, dont
la sortie est chargée par la résistance R5. A ce stade on
dispose
d'un premier signal de commande qui attaque simultanément les trois
portes U5:B, U5:F et U5:C. U5:B sert à inverser le signal qui
de
son côté attaque les deux portes U5:A et U5:E. Le fonctionnement est le
suivant :
- Si Cde = 0 V, sortie de U5:D à
l'état haut (grâce à R5), sortie de U5:B à l'état bas, sortie de U5:A à
l'état bloqué (LED U1 éteinte), sortie de U5:F à l'état bas (LED
U2 allumée),sortie de U5:E à l'état bloqué (LED U3 éteinte),
sortie de U5:C à l'état bas (LED U4 allumée). En conclusion, pas de son
en sortie (atténuation maximale).
- Si Cde = +5 V,
sortie de U5:D à l'état bas, sortie de U5:B à l'état
haut (grâce à R6), sortie de U5:A à l'état bas (LED U1 allumée), sortie
de U5:F à
l'état bloqué (LED U2 éteinte),sortie de U5:E à l'état bas (LED U3
allumée), sortie de U5:C à l'état bloqué (LED U4 éteinte). En
conclusion, le son passe (atténuation minimale).
Côté
consommation globale, on tourne autour de 30 mA puisqu'on a toujours
deux optocoupleurs activés en même temps (sauf si bien sûr on en
supprime une moitié pour une application monophonique).
Modification des temps de montée et de descente
Le
type de commutation adopté ici est du tout ou rien, même si la mise à
l'état On ou Off demande un peu de temps (temps de réaction et de
récupération de la cellule photorésistive). Pour contrôler de façon
précise les temps de montée et de descente (application pour
compresseur audio ou fader automatique par exemple), il faut faire
circuler un courant dans la LED de l'optocoupleur qui suit la courbe
d'évolution désirée. Je n'ai pas de schéma à proposer ici pour cette
application précise, mais imaginez simplement ce que l'on peut faire
avec un simple convertisseur tension/courant et un condensateur qui se
charge ou se décharge... la charge et la décharge du condensateur
pouvant s'effectuer de façon indépendante via deux potentiomètres,
chacun en série avec une diode de commutation classique (type 1N4148),
les deux diodes étant montées en sens opposé. Ceci étant, et avant
d'imaginer une méthode de commande classique ou révolutionnaire, il est
peut-être bon de vérifier quelques points, notament celui des temps de
commutation avec une commande directe et rapide. D'où le proto qui
suit.
Prototype
Réalisé
pour le schéma 013c (commande logique) sur plaque sans soudure avec un
générateur BF comme source audio et un
oscilloscope numérique pour évaluer les temps de commutation réels.
Remarque
: pour ce prototype, j'ai remplacé le circuit intégré TTL SN7405 par un
SN7406 qui peut délivrer plus de courant, mais j'ai gardé le même
courant de LED (15 mA). Pourquoi ? Parce que je n'ai pas retrouvé mon
SN7405 (j'ai des SN74LS05 mais ces derniers ne peuvent pas
débiter un courant supérieur à 2,5 mA).
Le circuit audio est
donc câblé en diviseur de tension avec deux optocoupleurs NSL32 (montage série/shunt), un
seul des deux optos étant actif à un instant donné. La commande est
effectuée de façon automatique avec un oscillateur à base de CD4093
oscillant à 2 Hz environ. Les mesures ont été réalisées avec des
signaux audio de 100 Hz, 1 kHz et 10 kHz, amplitude 500 mVcàc
et 1
Vcàc. L'oscilloscope numérique était utilisé ainsi :
- voie A : signal logique d'activation du premier optocoupleur pour
déclanchement de la capture sur l'oscillo (trigger);
- voie B : signal audio en sortie (en parallèle sur le deuxième
optocoupleur).
Voilà ce que cela donne en activation et désactivation pour des signaux
BF de 1 kHz / 1 Vcàc. Comme j'obtiens les mêmes résultats à 100 Hz et à
10 kHz, je me contente de montrer les courbes à 1 kHz. La courbe bleue
représente la commande et la courbe rouge le signal audio en sortie du
pont.
Les
temps de montée et de descente peuvent paraître anormalement long par
rapport à ce qu'indique Silonex dans sa feuille de caractéristiques. En
effet, on mesure ici des valeurs proches de 20 ms, qu'on ne peut
s'empêcher de comparer aux 3 ms annoncées pour un câblage en mode
série/parallèle (series/shunt), qui est justement celui adopté ici :
Et
c'est là qu'on prend toute la valeur des chiffres annoncés par un
constructeur. Faisons un instant l'analogie avec un circuit intégré
logique dont les temps de transition bas-haut et haut-bas ne sont pas
spécifiés pour des valeurs de 0% et 100% de la tension d'alimentation
mais pour des valeurs de 10% et 90%. Si on diminue la valeur
de l'intervalle de l'axe vertical (différence entre min et max),
on diminue simultanément la valeur de l'axe horizontal (le temps). On
peut donc s'interroger sur ces fameuses 3 ms de temps de réaction
annoncées par Silonex... pour quelles valeurs d'amplitude (en montée ou
atténuation) ce temps de réponse est-il défini ? Cette réponse est
donnée dans un autre document du fabricant :
Ainsi,
le temps de montée est défini par la différence de niveau entre 0% et
68% de la valeur max, et le temps de descente est défini par la
différence de niveau entre 100% et 37% de la valeur max. D'un point de
vue pratique, cela signifie que pour le temps de montée, il faut
atteindre une amplitude de 680 mV pour une source de 1000 mV, et que
pour le temps de descente il faut passer sous la barre de 370 mV si
notre source est de 1000 mV (ces chiffres de 68% et 37% s'appliquent à
la conductance de la LDR contenue dans l'optocoupleur, mais on peut
raisonner en linéaire pour un pont diviseur dont un seul élément
varie). Si je reprend les copies d'écran que j'ai réalisées, je
constate que le temps de descente, si on s'attache aux 37% du
fabricant, est bien de 2 ms ou 3 ms. Promesse tenue donc. Mais
malheureusement, il faut bien plus de temps pour que la chute continue,
car elle n'est pas du tout linéaire ! En terme d'audio, une chute de
63% correspond à une atténuation de 10 dB environ (6 dB pour 50%, 12 dB
pour 75%). Il est donc clair que la notion de "temps Toff = 3 ms" doit
être prise avec des pincettes ! Dans les faits, il faut au moins 30 ms
pour obtenir une atténuation "efficace" et plusieurs secondes pour que
la LDR éclairée retrouve l'état "haute impédance" qu'elle a quand elle
n'est pas éclairée. Eh oui, la LDR de par son inertie permet un passage
en douceur de l'état On à l'état Off, mais cette inertie n'est pas
tout-à-fait compatible avec une attaque rapide... Le côté symétrique
des temps d'ouverture et de fermeture du montage série/parallèle est
lié au fait que les deux optocoupleurs présentent le même "défaut"
du temps plus long à l'extinction. Quand c'est le premier opto qui
s'éteint et le second qui s'allume (position audio off), la résistance
du second descend rapidement mais celle du premier tarde à réagir et le
pont diviseur divise de plus en plus mais sur le "long terme". A
l'opposé, quand c'est le second opto qui s'éteint et le premier qui
s'allume (position
audio on), la résistance du premier descend rapidement mais celle du
second tarde à réagir et le pont diviseur divise de moins en
moins sur le même "long terme".
Une solution pour raccourcir ces temps de commutation ?
On
sait qu'un transistor MOSFET est plus réactif qu'une LDR, mais si on a
choisi une LDR dans un optocoupleur, c'est qu'on avait de bonnes (?)
raisons. Je me suis
demandé s'il n'y avait pas moyen de jouer avec un transistor MOSFET
câblé en parallèle sur la seconde LDR, pour "combiner" les genres.
Après tout, rien ne nous interdit de mettre plusieurs résistances en
parallèle dans un pont diviseur. J'ai donc essayé avec un BS170
commandé en même temps que le second opto (Gate reliée à la sortie de
la porte U5:B, Source à la masse et Drain au point commun des deux
optos). Voici ce que cela donne.
Evidement,
comme le FET est bien plus réactif que l'optocoupleur, l'atténuation
est quasi-immédiate. Ce système présente cependant l'inconvénient de
casser l'isolation galvanique qu'on avait entre la commande et le
chemin du signal audio (la Source du FET doit être commune aux deux
masses), et j'imagine que la distorsion audio est un poil plus importante (je doute qu'elle soit à ce
point catastrophique - à écouter avec de la vraie musique). Malgré ces
petits inconvénients supplémentaires, j'y vois tout de même comme
un soupçon de piste d'expérimentations. Pas vous ?
Circuit imprimé
Réalisé en simple face pour les schémas 013b et 013c.
Typons
aux format PDF, EPS et Bitmap 600 dpi
Historique
06/04/2014
- Ajout photos prototype et relevés de mesures.
12/05/2013
- Première mise à disposition.