Dernière mise à jour :
01/03/2008
Présentation
Petit
générateur
de signaux rectangulaires dont le rapport cyclique est
ajustable
de 1% à 99% par le biais d'un simple potentiomètre.
Voir aussi
modulation
de largeur d'impulsion (PWM / MLI) pour la base, et
Générateur PWM 002
pour un modèle simple commandé par une tension externe. En ajoutant une
interface
de
puissance en sortie de ce circuit, il peut servir de base pour un
réglage de vitesse d'une petite perceuse à courant
continu (même principe que pour le
régulateur
de vitesse 002), ou pour un réglage de luminosité
d'une lampe à incandescence ou d'un ensemble de leds (comme pour
les montages
Lampadaire
multicolore 001 et
Lampadaire multicolore 001b).
Schéma
Le montage est construit autour d'un circuit intégré
logique de la famille CMOS, un très répandu CD4093.
Ce circuit est vraiment très simple, et il peut pourtant
être encore décomposé en deux parties distinctes :
l'oscillateur à proprement parler, et l'étage de sortie
de "puissance". Il suffit en effet de la porte logique U1:A avec ses
composants satellite R1, RV1, D1 et D2, pour avoir un montage
fonctionnel, délivrant un signal sur la sortie borne 3. Mais
comme le CD4093 comporte quatre portes logiques, il serait ridicule de
ne pas les exploiter d'une manière ou d'une autre, et j'ai donc
monté les trois portes restantes en parallèle, sur la
sortie de la première porte logique. On dispose ainsi d'une
capacité en courant sortant trois fois supérieure, et de
plus l'étage oscillateur est parfaitement isolé du
montage qui fera suite. Pour ce qui est de l'oscillateur, on est en
présence d'un oscillateur du même type que celui du
schéma suivant :
Oscillateur
rectangulaire à base de CD4093
Entre les deux schémas, la valeur de C1 n'est pas la même,
et à la place de R1, on trouve un peu plus de composants,
potentiomètre et diodes. Si l'on considère que le
potentiomètre RV1 du premier schéma est équivalent
à deux résistances RA et RB dont le point commun est le
curseur, on peut redessiner ce premier schéma de la façon
suivante :
En regardant les choses ainsi, on se rend compte que l'on ne peut avoir
qu'une seule des deux résistances RA ou RB en fonction à
un instant donné. En effet, les diodes D1 et D2
insérées en série avec ces dernières sont
branchées de façon opposées, et une diode ne
conduit toujours que dans un sens. La porte logique, dont les deux
entrées (bornes 1 et 2) sont reliées ensembles, est
équivalente à un inverseur logique, ce qui fait que la
sortie est toujours dans un état logique inverse de
l'état logique des entrées. Si les entrées sont
à l'état logique haut, la sortie est à
l'état bas, et inversement. Pour que la diode D1 puisse entrer
en conduction, il faut que son anode (côté sortie de U1:A,
au travers de RA) soit à un potentiel plus positif par rapport
à sa cathode (côté R1). En clair, il faut que la
sortie de U1:A soit à 'état logique haut. Si cette
condition est respectée, la diode D1 conduit et la
résistance RA est mise en circuit, alors que la diode D2,
montée dans le sens contraire, reste bloquée et isole la
résistance RB du circuit.
Le condensateur C1 reçoit alors une tension positive qui vient
de la
sortie de U1:A, qui passe par RA, D1 et R1, et il peut se charger, avec
une constante de temps qui dépend de sa valeur et de celles de
R1 et de RA. Si maintenant la sortie de U1:A passe à
l'état logique bas, les diodes D1 et D2 se retrouvent toutes
deux en situation opposée par rapport à la
précédente. D1 se bloque car sa cathode est à un
potentiel électrique plus positif que son anode, et la
résistance RA est isolée (déconnectée) du
circuit. D2 quant à elle se met à conduire et c'est la
résistance RB qui se retrouve mise en circuit.
Le condensateur C1 reçoit à ce moment une tension nulle
(on pourrait presque dire "négative") qui vient de la
sortie de U1:A, qui passe par RB, D2 et R1, et il peut se
décharger, avec une constante de temps qui dépend de sa
valeur et de celles de R1 et de RB. Vu comme cela, on voit bien que les
temps de charge et de décharge de C1 peuvent être
différents, puisqu'il s'agit de choisir des valeurs
différentes pour RA et RB. Si ses deux résistances RA et
RB possèdent la même valeur (équivalent à un
potentiomètre linéaire dont le curseur est en position
centrale), on obtient en sortie de U1:A un signal rectangulaire dont
les états hauts et les états bas sont de même
durée. Si la valeur de RA est plus importante que celle de RB,
la charge du condensateur C1 est plus rapide que sa décharge,
les entrées restent plus longtemps à l'état haut
et la sortie plus longtemps à l'état bas : le signal de
sortie présente un rapport cyclique de valeur faible (< 50
%). Si la valeur de RA est plus faible que celle de RB, la charge du
condensateur C1 est moins rapide que sa décharge, les
entrées restent
plus longtemps à l'état bas et la sortie plus longtemps
à l'état haut :
le signal de sortie présente un rapport cyclique de valeur
élevée (> 50 %). En remplaçant les deux
résistance RA et RB par un potentiomètre, on peut assurer
une variation inverse et simultanée des deux valeurs : quand
l'une augmente, l'autre diminue en même temps (la valeur ohmique
que l'on enlève d'un côté - côté RA ou
côté RB - se retrouve de l'autre).
Historique
01/03/2008
- Première mise à disposition.