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> Oscillateur musical (à vitesse variable) 001
Dernière mise à jour :
19/04/2009
Présentation
Le présent oscillateur musical a été spécialement étudié pour la
commande de
jeux
de
lumière,
tel que des chenillards ou des stroboscopes. Il fournit un signal
périodique dont la fréquence dépend de l'amplitude
d'une ambiance sonore captée par un microphone. Plus le son
capté par le microphone est fort, et plus la fréquence de
sortie de l'oscillateur est élevée (plus ça va
vite). Le circuit est doté de trois réglages : un pour la
sensibilité générale, un pour la profondeur de
variation de la vitesse, et un pour la vitesse nominale en
elle-même. Il n'utilise que des composants courants et ne doit
poser aucune difficulté de réalisation.
Schéma
Un petit AOP, un NE555, et la cours de ces messieurs.
Le circuit complet peut être divisé en trois
sous-ensembles bien distincts : l'amplificateur audio, le
redresseur et
l'oscillateur.
Amplificateur audio
Cet amplificateur est nécessaire et doit posséder un
grand gain pour amener le signal de faible amplitude capté par
le microphone, à un niveau capable d'être traité par le reste du
circuit. Comme toujours, nous avons
le choix entre les amplificateurs à base d'AOP et ceux à
base de transistors. Là, je ne me suis pas trop fatigué
et ai repris le schéma d'amplificateur de mon
détecteur
sonore
004,
auquel j'ai toutefois ajouté un condensateur de quelques
dizaines de pF dans la boucle de contre-réaction, après
avoir constaté une oscillation parasite intermittente au gain
max. Je suis bien conscient que ce type de circuit n'est pas hi-fi
et
que la bande passante est sacrément réduite à fort
gain, mais nous n'avons besoin ici que de détecter un signal
sonore dont l'énergie se concentre le plus dans les
fréquences basses, et cela fonctionne très bien ainsi. Le
gain est ajustable grâce à la présence du
potentiomètre RV1. Si vous trouvez qu'il y a trop de
potentiomètres dans ce montage et que le réglage de gain
vous importe peu, vous pouvez supprimer ce potentiomètre RV1 et
le remplacer par une résistance fixe de valeur comprise entre
470 KO et 1 MO.
Redresseur
Le redresseur à diode, constitué de D1, D2, C2 et C3,
fournit une tension continue (mesurable au point TP1) dont
l'amplitude
est proportionnelle à l'amplitude du signal audio (alternatif)
capté par le microphone. La tension continue maximale en TP1 est
obtenue quand l'AOP n'en peut plus et qu'il sature aux deux bouts
(côté masse et côté +Alim). Afin de
bénéficier d'une plage de variation (de vitesse en
fonction du son) plus étendue, mieux vaut utiliser un AOP de
type "rail to rail" (TLC2201 par exemple). Cela n'a cependant rien
d'obligatoire et un classique TL071 ou TL081 conviendront
également. La tension continue obtenue en sortie du redresseur
est appliqué au potentiomètre RV2, qui permet de
prélever une partie plus ou moins importante de cette tension
continue, avant de l'envoyer vers l'étage oscillateur qui suit.
Oscillateur
L'oscillateur est basé sur un NE555 du fabricant de votre
choix. Contrairement au schéma standard, il n'y a pas de
résistance simplement câblée entre la borne 7 et le
+Valim. La borne 7 du NE555 va en effet recevoir une tension qui
proviendra en partie du circuit de redressement qui
précède, c'est cette tension variable qui permettra la
variation de la fréquence de sortie du circuit. J'ai aussi
essayé de piloter la variation de vitesse au travers de la
broche d'entrée 5, mais il me fallait insérer un
étage suiveur à transistor entre sortie redresseur et
entrée NE555 pour avoir un résultat convenable (le
raccord direct ne donnait pas de bons résultats).
Choix du microphone
Vous pouvez utiliser un microphone
dynamique
premier prix, qui suffira amplement. En acceptant une
sensibilité un
peu réduite, vous pouvez même utiliser un haut-parleur de
petite ou
moyenne taille (puissance 0,25 W à 1 W). Si vous souhaitez
utiliser une
petite capsule electret, vous devrez ajouter deux résistances et
un
condensateur de découplage pour assurer son alimentation, comme
cela
est décrit à la
page
Alimentation
d'un
microphone electret.
Attention
!
Comme nous avons ici affaire à un circuit à grand gain,
il faut impérativement découpler soigneusement le
microphone electret, c'est pourquoi j'ai écrit qu'il lui fallait
deux résistances et non
une seule en plus du condensateur, comme montré sur le schéma de
principe qui suit.
Remarque : sur ce schéma, la référence des composants n'a
rien à voir avec celle du schéma de l'oscillateur musical. C2 (1
uF) sur ce petit bout de schéma correspond à C1 (470 nF) du schéma
principal.
Prototype
Réalisé sur plaque d'expérimentation sans soudure... avec un
microphone electret ;-)
Historique
19/04/2009
- Première mise à disposition.