Dernière mise à jour :
10/07/2011
Présentation
Cette réalisation permet de commander un appareil décliné comme
"esclave", dès l'instant où un appareil décliné comme "maître" est mis
sous tension. L'appareil commandé (esclave) peut être totalement isolé
du secteur, puisque le circuit décrit ici dispose d'une sortie de
commande via un optocoupleur. L'appareil maître doit être relié au
secteur 230 V, et l'appareil esclave peut être raccordé à n'importe
quoi du moment que vous adoptiez l'interface qui va bien pour le
mettre en service. Un modèle plus simple, uniquement prévu pour
commander des charges sur secteur 230 V et sans isolation particulière,
est proposé à la page
Prise secteur asservie 002. Pour un fonctionnement inverse, à savoir coupure d'un équipement lors de la mise en service d'un autre, voir page
Délesteur secteur 001.
Avertissements
Montage fonctionnant directement sur le secteur 230 V, merci de penser aux précautions habituelles !
A lire...
Schéma
Ce montage peut sembler un peu compliqué, mais au
moins il ne "clignote" pas à la fréquence des alternances du secteur,
et la sortie commande est vraiment du tout ou rien...
Détection de la consommation de l'appareil maître
Elle
s'effectue au travers de la résistance de puissance et de faible valeur
R1, laquelle est insérée en série avec l'appareil maître. La chute de
tension provoquée par cette résistance est directement proportionnelle
au courant consommé par l'appareil, aussi est-il assez simple de
"travailler" avec cette chute de tension, qui est nulle quand
l'appareil maître est éteint (à condition qu'il ne s'agisse pas d'un
appareil consommant du courant parce que en mode veille et non
entièrement coupé de son alimentation). La tension qui nait aux bornes
de R1 est alternative, c'est pourquoi la suite des opérations consiste
à redresser et filtrer cette tension, afin d'en obtenir une tension
continue assez stable. Cette fonction de redressement / filtrage est
assurée par la diode D8 et le condensateur C3, et la tension redressée
est appliquée au potentiomètre RV1 qui permet de prélever tout ou
partie de cette tension. La tension que l'on pourrait appeler tension
de commande, récupérée sur le curseur de RV1 (Ucde), attaque
directement la base de Q1, un transistor NPN classique jouant le rôle
d'interrupteur coupant ou établissant le courant dans la LED
incorporée à l'optocoupleur U1. Quand le courant consommé par
l'appareil maître est suffisant, la chute de tension provoquée
par R1 fera donc conduire le transistor Q1, selon une sensibilité
qui sera établie par la position du curseur de RV1.
Limite de la commutation
Les
diodes D1 à D4 sont là pour empêcher la tension au bornes de R1 de
prendre une valeur trop élevée, en écrêtant cette dernière à une valeur
raisonnable. On pourrait trouver un peu juste la mise en place de
deux diodes seulement pour chaque alternance, quand on sait que la
diode D8 qui fait suite, associée à la jonction base-émetteur de Q1,
provoquent à elle deux une chute de tension à peu près équivalente à
celle produite par D1 + D2. Dans les faits, la tension de base requise
pour faire conduire Q1 est inférieure à la chute de tension due aux
diodes. Si cependant vous observez un comportement limite (sortie
qui bagote quand l'appareil maître est mis sous tension), vous pouvez
opérer les modifications suivantes :
- Mettre 2 x 3 diodes 1N4007 au lieu des 2 x 2 en place
-
Changer la diode D8 par un modèle dont la chute de tension est moindre
: diode germanium OA90 ou diode Schottky BAT85 par exemple.
Alimentation secteur
L'optocoupleur
U1 et le transistor Q1 qui pilote sa LED interne ainsi que la LED
externe D9 tirent leur alimentation d'un système qui prend un peu moins
de place qu'un transformateur d'alimentation secteur traditionnel. On a
affaire ici à une
alimentation secteur sans transformateur,
faisant appel à la résistivité qu'offre un condensateur au passage du
courant. Le condensateur en question est C1. Lui seul suffit pour
limiter le
courant à un
niveau à la fois suffisant et acceptable pour le reste de
l'électronique, mais il doit être accompagné de quelques autres
composants pour limiter la
tension.
C'est pourquoi on trouve R5, D5, D6, D7 et C2 pour compléter cette
portion indispensable au fonctionnement général. R5 n'est là que pour
limiter l'appel de courant à la mise sous tension, quand les deux
condensateurs C1 et C2 sont tous deux déchargés et qu'ils se comportent
alors comme des court-circuits presque parfaits. Les diodes D5 et D6
assurent un redressement double alternance de la source de tension
alternative et la diode zener D7 écrête cette source de tension à une
valeur voisine de 12 V. Pour résumer, C1 limite le courant
d'alimentation à quelques dizaines de mA et la diode zener limite
la tension à 12 V.
Circuit imprimé
Non réalisé.