Dernière mise à jour :
05/04/2010
Présentation
Cette réalisation permet de commander un appareil défini comme
"esclave", dès l'instant où un appareil décliné comme "maître" est mis
sous tension.
Les
deux appareils maître et esclave ne sont pas isolés
et doivent fonctionner sur le même réseau secteur 230 Vac. L'appareil
maître
peut être de type quelconque tant que sa puissance nominale (qu'il
consomme en mode marche) n'excède pas 200 W. L'appareil commandé, dont
la puissance ne doit pas non plus excéder 200 W, ne
doit pas être de type inductif (moteur, transfo interdits) mais
uniquement de type résistif (lampe à incandescence, petite
chaufferette, par exemple). Le circuit est assez simple et ne
tient pas beaucoup de place. Si l'équipement esclave doit être
complètement isolé d'un point de vue électrique de l'appareil maître,
merci de vous reporter à la page
Prise secteur asservie 001. Pour un fonctionnement inverse, à savoir coupure d'un équipement lors de la mise en service d'un autre, voir page
Délesteur secteur 001.
Avertissements
Montage fonctionnant directement sur le secteur 230 V, merci de penser aux précautions habituelles !
A lire...
Schéma
Il ne fait appel qu'à des
composants courants et bon marché, la commutation de puissance
est assurée par un
triac.
Détection de la consommation de l'appareil maître
Le
circuit maître doit être relié sur la prise PL2, qui elle-même est
reliée à la prise PL1 en passant par les diodes de redressement D1 à
D4. Ces diodes jouent le rôle de chutrice de tension, à raison de
quelques 2 V pour chacune des alternances du secteur 230 V. Tant que
l'appareil maître n'est pas allumé, il ne circule aucun courant dans
ces diodes. Dès que l'appareil maître est allumé, le courant qu'il
consomme passe par les diodes, ce qui provoque une chute de
tension perçue comme une excellente aubaine pour le triac, qui
voit là une occasion rêvée de s'amorcer.
Commutation et mise en route de l'appareil esclave
Elle
est assurée par le triac, dont les deux electrodes A1 (MT1) et
A2 (MT2)
jouent le rôle d'un interrupteur fermé quand le triac est
amorcé. Ce
qui est le cas quand la tension présente sur la gachette (G),
par
rapport à l'electrode A1 (MT1) est d'amplitude suffisante. Dans
un
premier temps, ne pas câbler la résistance R2, qui est
optionnelle.
Cette résistance ne sera à mettre en place que si
l'appareil commandé
consomme un courant résiduel quand il est au repos - ce qui
n'est
normalement pas le cas des ampoules ou des chaufferettes, et que ce
courant est suffisant pour amorcer le triac et mettre en marche
l'appareil esclave... Une autre solution pour ne pas être
embêté avec un courant résiduel consommé par
le maître, consiste à ajouter un potentiomètre de
réglage de sensibilité, tel que montré sur le
schéma 002b qui suit.
Très important ! Si RV1
est un potentiomètre de tableau, vous devez
impérativement en choisir un avec axe plastique, et ajouter un
bouton également en plastique. S'il s'agit d'un
potentiomètre ajustable, vous devez impérativement
utiliser un tournevis isolé pour le réglage, surtout pas
un tournevis tout métal style "horloger".
Brochage du triac
Il répond au dessin ci-dessous, pour les modèles proposés
Circuit imprimé
Réalisé
en simple face pour les deux schémas 002 et 002b. Notez que le
positionnement du triac n'est pas optimisé pour lui
ajouter un dissipateur thermique. La consommation de l'appareil esclave
ne doit pas être trop importante si vous ne voulez pas que le
triac se
mette rapidement à bouillir. Une puissance max de 150 W voire
200 W me
semble raisonnable. Si vous avez besoin de plus, soit vous redessinez
un nouveau circuit, soit vous déportez le triac avec trois fils
électriques. Vu la simplicité du montage, vous pouvez
aussi utiliser un morceau de
plaque d'expérimentation à pastilles.
Typons aux formats PDF, EPS et Bitmap 600 dpi