Dernière mise à jour :
03/11/2009
Présentation
Un optocoupleur est un composant ou un ensemble de composants qui
permet le transfert d'informations entre deux parties
électroniques
isolées l'une de l'autre d'un point de vue électrique. La
première
partie est un émetteur, et la seconde partie est un
récepteur. On peut
l'assimiler à un composant qui a une entrée
(émetteur) et une sortie
(récepteur).
Quand on parle d'émission, c'est en
général parce que l'on
émet quelque chose. Ici, il s'agit d'une émission de
lumière. D'où le
préfixe Opto de Optocoupleur. L'émetteur produit donc de
la lumière
(qui peut être visible ou invisible), et le récepteur, qui
est sensible
à la lumière émise par l'émetteur
(sensibilité maximale à la longueur
d'onde utilisée pour la partie émission), réagit
plus ou moins en
fonction de la quantité de lumière reçue. Le
couplage entre l'émetteur
et le récepteur s'effectue donc intégralement par de la
lumière.
L'intégration dans un même boitier d'une source lumineuse
et d'un récepteur photosensible peut être assimilé
à un
relais,
à un amplificateur, et même à un
transformateur.
Il existe
une quantité assez impressionnante d'optocoupleurs, je n'en
mentionerai ici que quelques-uns. Un optocoupleur peut être utilisé
pour protéger une entrée d'équipement électronique, ou pour protéger
une sortie (voir exemples en page
Interfaces logique 002).
Forme et représentation électronique de l'optocoupleur
Il existe plusieurs sortes de boitiers pour les optocoupleurs. Boitiers
rectangulaires dont la forme est celle bien connue des circuits
intégrés à 4, 6 ou 8 pattes, ou boitiers de forme
un peu plus inhabituelle comme on
peut le voir sur la photo en haut de cette page. Certains optocoupleurs
sont réalisés artisanalement, en mettant un composant
produisant de la lumière en regard d'un composant sensible
à la lumière, le tout dans un manchon en plastique ou en
caoutchouc pour limiter l'influence de la lumière ambiante. Il
existe aussi des boitiers ronds au format TO18 à quatre pattes,
mais
ces derniers sont assez rares sur le marché du grand public car
plutôt
réservés au domaine militaire. Voici ci-dessous quelques exemples
d'optocoupleurs rectangulaires, en boitier 4 broches, 6 broches,
8 broches ou 16 broches (DIL4, DIL6, DIL8 ou DIL16).
Les boitiers DIL6 et DIL8 sont standardisés, les brochages
montrés ci-avant (DIL6 et DIL8) correspondent à ce qu'on
trouve quasiment tout le temps. Le boitier DIL8 est
généralement réservé aux optocoupleurs
à transistors NPN darlington, aux optocoupleurs à porte NAND
et
aux optocoupleurs doubles. Méfiance avec les optocoupleurs doubles et
quadruples : les anode et cathode des leds, ainsi que les émetteur et
collecteur des transistors, ne sont pas tous orientés dans le même sens.
Quelques exemples d'optocoupleurs
- Simples
: 4N25, 4N28, SL5500, 4N33, 6N136, 6N137, 6N138, 6N139,
CNY17-2, CNY70, MCT8, PC817, PC900, SFH6701, SFH6705, NSL32SR2 (LED+LDR)
- Simple DC/AC
: TLP620, TLP2531 ou HCPL2531
- Doubles
:
TLP504A, MCT6
- Quadruples
: TLP504A2
Pourquoi utiliser un optocoupleur ?
Pour isoler électriquement deux parties électroniques
ou électriques entre elles (on parle d'isolation galvanique) :
- parce que les tensions mises en jeux ne sont pas
compatibles de
part
et d'autre (sortie logique d'un montage alimenté en 5V devant
être
raccordée à l'entrée logique d'un montage
alimenté en 24V, par
exemple).
- parce que l'une des deux parties présente ou peut
présenter des tensions
dangeureuses et que l'utilisateur doit accéder à l'autre
partie (un système de téléphonie relié
à une ligne non enterrée pouvant recevoir la foudre, par
exemple)
- pour éviter des boucles de masse, dans le domaine audio
principalement. Côté analogique (liaison BF) ou
côté numérique (liaison MIDI).
- pour isoler une partie fragile d'une partie qui peut
devenir
dangeureuse en cas de défaillance grave (protection du port
parallèle
d'un ordinateur utilisé pour piloter une interface externe, par
exemple).
- pour permettre la détection du passage d'un objet
mécanique
(réflécteurs optiques, interrupteurs à fourche,
principalement pour
applications de comptage).
Technologies employées
La partie émission se résume en général
à
- une LED émettant dans l'infrarouge ou dans le visible.
- une ampoule à incandescence (plus tellement utilisé
à ce jour)
- un néon (là aussi plus tellement utilisé)
La partie réception peut être constituée
- d'une photorésistance (LDR),
- d'un phototransistor dont seules les jonctions Emetteur et
Collecteur sont accessibles (parfois la Base l'est également),
- d'un photodarlington, qui par rapport au transistor permet
des
taux de transfert et courant de sortie plus élevés.
- d'une circuiterie logique permettant des temps de
commutation
plus
courts, voire aussi un courant de sortie plus élevé. Peut
également
permettre d'avoir une sortie 3 états.
- d'un photothyristor ou d'un phototriac, permettant la
commande
simplifiée d'un
appareil fonctionnant sur le secteur 230V (exemple MOC3020, MOC3041).
Voir page Triacs
pour quelques exemples d'utilisation d'un tel composant.
Caractéristiques principales d'un optocoupleur
Un optocoupleur
doit être choisi en fonction des caractéristiques attendues.
Quelquefois, plusieurs types d'optocoupleurs peuvent convenir dans un
même montage, parfois ce n'est pas le cas et il faut faire le tri.
Temps de propagation
Il s'agit du temps mis pour que
l'information
transmise à la partie émission se retrouve en sortie de
la partie
réception. Paramètre lié à la vitesse et
à la fréquence maximale
d'utilisation.
Vitesse de transfert (ou Débit)
Vitesse maximale
d'utilisation, au
delà de
laquelle le signal entrant ne peut plus être correctement
transmis. Par
exemple 10Mbd (méga bauds). Paramètre étroitement
lié au paramètre
Fréquence, et pouvant donc exprimer aussi la largeur de la bande
passante. Certains constructeurs précisent séparement le
temps de descente (pour une variation de 90 % à 10 %) et le
temps
de montée (pour une variation de 10 % à 90 %). Les temps
de
transfert peuvent parfois varier dans d'assez grandes proportions en
fonction du courant traversant l'élement émissif (LED par
exemple) et en fonction de la polarisation de l'élement
récepteur (transistor par exemple, dont la base, quand elle est
accessible sur une patte du boitier, peut ou non être mise
à contribution).
Fréquence maximale d'utilisation
Fréquence au
delà de laquelle le
signal entrant ne peut plus être correctement transmis. Par
exemple
5 MHz. Le débit maximum peut être également exprimé en bauds, par
exemple 5 Mbd pour le SFH67xx. Le débit max peut dépendre de la
température (diminuer quand la température augmente)
Isolation (entrée / sortie)
Il s'agit de la
différence de potentiel
maximale qui peut exister entre l'entrée et la sortie avant
déterioration du composants. Cette tension, qui dépend
beaucoup des
technologies employées, atteint quelques centaines ou quelques
milliers
de volts. On trouve des modèles spécifiques supportant
plus de 10 KV (exemple CNY65) et même des modèles
supportant plusieurs dizaines de KV (utilisation d'un bout de fibre
optique entre émetteur et récepteur pour augmenter leur
espacement sans trop de perte du flux lumineux).
La tension d'isolation est spécifiée pour des
broches d'entrée court-circuitées et pour les
broches de sortie également court-circuitées. Un
optocoupleur peut présenter une tension d'isolation
différente selon la fréquence. Un modèle CNY52 par
exemple supporte 1500 V en continu, et supporte 4000 V en alternatif
à 50 Hz. On lit souvent la valeur de la tension d'isolation
garantie, mais on peut aussi parfois lire la résistance
d'isolement à une tension donnée, par exemple 10000000
MOhms (10 millions de mégoohms) à 1000 V.
Tension d'alimentation
Il existe différents types
d'optocoupleurs, certains sont de simples couples "émetteur lumière
avec récepteur lumière", d'autre comportent en plus de l'électronique
(trigger de Schmidt et étage de sortie complémentaire). Ces derniers
ont besoin d'une alimentation, contrairement aux premiers. Dans le cas
d'optocoupleurs simples, il y a deux tensions à ne pas dépasser : celle
de la partie émission LED (Vf) et celle de la jonction
émetteur-collecteur du phototransitor (Vce).
Courant d'entrée
Il s'agit en général du
courant à ne pas dépasser
côté émetteur. L'émetteur étant bien
souvent une LED, il faut limiter
le courant qui la traverse, en ajoutant une résistance en
série, et en
faisant bien attention à la polarité.
Taux de transfert
Appelé aussi ratio,
caractéristique (ou fonction) de
transfert, et parfois assimilé à la notion de
gain. En général
exprimé en pourcent, il est spécifié pour un
courant d'entrée donné,
parce qu'il en dépend. Sa valeur peut s'étaler de
quelques pourcents à
quelques milliers de pourcents. Il caractérise la variation de
la grandeur de sortie en fonction de celle d'entrée (rapport
entre courant disponible en sortie et courant traversant
l'élement émissif). Un taux de transfert de 100 %
correspond à un gain de 1. Lorsque le
rapport de la grandeur de sortie sur celle d'entrée est
linéaire sur une large plage de fonctionnement, on peut
assimiler ce rapport à la pente d'un
tube
électronique ou au gain (beta) d'un
transistor.
Exemple avec le CNY22, qui peut provoquer la naissance d'un courant
collecteur de 4 mA lorsque 8 mA parcourent la led d'émission :
le taux de transfert est dans ce cas de 50 %. Cette
caractéristique n'est pas forcement la plus critique pour le
choix du composant à utiliser, l'isolation et la vitesse
possible du transfert peuvent être les caractéristiques
déterminantes.
Capacité parasite entre entrée et sortie
Il s'agit de la valeur capacitive offerte par la proximité des
connexions d'entrée et des connexions de sortie.
Généralement, cette capacité parasite est faible
mais peut toutefois devenir gênante dans des applications
où les commutations ont lieu à très haute vitesse,
car elle dimunue les temps de montée et de descente (la valeur
des temps de montée et de descente s'exprime
généralement en microsecondes). Le couplage non
désiré qui nait entre sortie et entrée à
cause de cette capacité parasite, et dont la valeur varie selon
la fréquence des signaux traités ou reçus en
parasite, peut aussi permettre de "faire passer un intrus par dessus la
barrière", là où justement on attend une isolation
totale.
Vce ou Vceo
Paramètre uniquement valable si le récepteur
est un transistor,
il désigne la différence de potentiel maximale qui peut
exister entre
les deux jonctions de sortie Collecteur et Emetteur. Pour faire simple,
c'est la tension qu'on ne doit pas dépasser côté
récepteur. Notons au passage
que ce type de paramètre est valable aussi pour les transistors
traditionnels de faible et forte puissance (2N2222, BC107, 2N3055,
etc). La valeur est en
général de quelques
dizaines de volts.
Nombre de canaux dans le même boîtier
Les optocoupleurs
les plus
courants ne comportent qu'un seul canal, mais il existe des
optocoupleurs qui en integrent deux (exemple CNY74-2) ou quatre
(exemple CNY74-4).
Ne pas confondre nombre de canaux avec nombre d'élements photosensibles
: l'optocoupleur linéaire Infineon IL300 par exemple, possède une
source lumineuse et deux élements photosensible, le premier servant
pour le transfert de l'information elle-même et le second servant pour
une contre-réaction destinée à diminuer la distorsion. Quand on parle
de canal, il y a au moins une source lumineuse et au moins un capteur
photosensible associé.
Logique (numérique) ou analogique ?
On pourrait penser que la grande majorité des optocoupleurs sont
destinés
à être utilisés avec
des signaux numériques, pour des applications en tout ou rien
(en servant de relais). S'il est vrai qu'il s'agit là d'un
rôle qui leur sied particulièrement bien, il n'en reste
pas moins vrai que certains optocoupleurs peuvent être
utilisés pour transmettre des données analogiques, comme
de l'audio, par exemple. Les performances de transfert ne sont en
général pas extraordinaires, mais cela peut suffire dans
certaines applications.
Transmission de signaux numériques
Il existe un très grand nombre d'applications "industrielles"
faisant usage d'optocoupleurs pour transmettre des données
numériques (rapides ou lentes). Interface d'entrées
logiques ou de sorties logiques, alarmes, commandes en environnement
fortement perturbé, n'en sont que quelques exemples.
L'application grand public qui fait le plus usage d'optocoupleur est
sans doute l'
interface
MIDI. Chaque appareil (instrument) doté
d'une
entrée MIDI possède obligatoirement un tel composant sur
l'entrée
(prise DIN 5 points), cela fait partie de la norme.
Transmission de signaux audio
Utilisés par exemple dans des circuits audio où l'une des
parties est
reliée à un potentiel élevé (cas de
certains téléviseurs par exemple). La transmission d'une
information analogique (signal audio par exemple) peut être
effectuée de plusieurs façons :
par modulation de la tension ou du courant dans l'émetteur, par
modulation de
fréquence ou par conversion A/D (PCM).
Modulation de la tension aux bornes de l'élement lumineux
(émetteur)
Cette façon de faire est simple mais présente
l'inconvénient d'une distorsion assez élevée, du
fait de la non-linéarité de l'élement
émetteur. En (pré)polarisant cet élement (en le
plaçant à la limite de la conduction) et en ajustant de
façon précise l'amplitude du signal modulant, il est
cependant possible d'obtenir des résultats assez corrects
(distorsion de l'ordre de 1 %).
Modulation du courant traversant l'élement lumineux
(émetteur)
Cette façon de faire est plus efficace qu'une
modulation de la tension, car la quantité de lumière
émise est plus proportionnelle à la valeur du courant
qu'à la valeur de la tension. Que la commande s'effectue en
courant ou en tension réclame dans les deux cas que la fonction
de transfert soit le plus linéiare possible, ce qui n'est pas
une caractéristique native de la majorité des
optocoupleurs (certains optocoupleurs sont cependant conçu pour
des applications audio analogique et présentent une exellente
linéarité et dynamique - ces composants sont
malheureusement assez rares et chers).
En modulant en fréquence une porteuse HF
C'est le principe
adopté pour les casques sans fil à infrarouge. La
porteuse HF représente simplement un découpage
régulier de la tension appliquée à
l'élement émetteur : on coupe, on rétablie, on
coupe, etc., et ce à une vitesse très
élevée et qui dépend de la tension du signal
analogique à transmettre : on a affaire ici à une
convertion tension / fréquence. L'élement émetteur
travaille donc uniquement en tout ou rien et le problème de la
linéarité ne se pose quasiment plus. La partie
réception "démodule" le signal reçu, c'est
à dire qu'il ne conserve que les variations de fréquence.
On parle bien ici d'une transmission sur courte distance puisque tout
se fait dans un même boitier (l'optocoupleur), mais le principe
est applicable à une liaison grande distance (plusieurs
mètres via leds à infrarouges, ou plusieurs km par leds
associées à une fibre optique).
Modulation PCM
Ici, c'est un cas un peu à part car on repasse dans le domaine
numérique, plus facilement "accepté" par les
optocoupleurs. Le principe consiste à moduler la largeur
d'impulsion d'un signal de fréquence fixe, en fonction de
l'amplitude du signal d'entrée, et à transmettre ce
signal à l'optocoupleur. A la réception, un
intégrateur restitue les variations d'amplitudes à partir
des variations de largeur d'impulsion.
Limitations
Dans la majorité des cas, et même
si une modulation à 100 % est possible, cela se fait souvent au
détriment d'une distorsion assez importante. Il est toutefois possible
d'améliorer les performances de la
transmission analogique (en distorsion et en bande passante), en
procédant à de petites "corrections de transfert" sur le
signal appliqué
à l'émetteur. Par exemple, on peut effectuer un bouclage
du signal de sortie vers l'entrée avec un second opto-coupleur,
afin d'annuler le défaut produit par le premier (voyez cela
comme un ajout de "distorsion inversée"). Bien entendu, ces
petites corrections compliquent le montage, mais comme bien souvent, on
n'a rien sans rien.
L'opto-coupleur peut aussi être utilisé en remplacement
d'un transformateur BF pour effectuer une liaison entre la sortie d'un
amplificateur BF et un
modulateur
de lumière directement relié au secteur (cest ce que
fait le fabricant Welleman pour au moins un de ses kits de jeux de
lumière, en utilisant un optocoupleur de type K3020P, voir
exemple donnée en page
Modulateur
lumière 005).
Transmission d'une tension continue (analogique)
S'il est possible de transmettre une tension continue directement en
appliquant celle-ci à la partie émission d'un
optocoupleur, cela n'est pas conseillé (dommage, c'est tellement
simple). Ceci pour la simple raison qu'il est plus difficile de
garantir une bonne stabilité avec une tension continue qu'avec
une tension alternative. Aussi, on préfère utiliser un
signal porteur alternatif dont la fréquence est proportionnelle
à la valeur de la tension à transmettre (on parle alors
de modulation). Côté réception, on opère
dans l'autre sens, en "convertissant" les variations de
fréquence en une tension continue proportionnelle à la
variation (on parle de démodulation).
Contre-réaction / protection, en audio
Un optocoupleur peut être utilisé dans les compresseurs de
modulation (à juste titre appelés "optiques").
La partie émission est commandée par le signal audio
lui-même, et la
partie réception est prise dans la boucle de
contre-réaction d'un
ampli, ou est utilisé comme élement d'un pont diviseur de
tension
résistif. On peut aussi utiliser un optocoupleur pour
protéger un étage de sortie à tube, en vue de le
protéger en cas de rupture de la charge (HP). Ou encore pour
protéger contre une saturation excessive en enregistrement
magnétique (compression ou limitation de la dynamique). A ne
lire que ces exemples, on peut facilement imaginer toutes les
possibilités offertes dans le domaine de l'asservissement ou de
la régulation (régulation de courant, de
luminosité, etc).
Alimentation à découpage
Souvent, un optocoupleur est utilisé pour assurer une contre
réaction entre la sortie basse tension et la partie haute
tension d'entrée (vers la commande de découpage).
Peut-on fabriquer soi-même un optocoupleur ?
On pourrait dire que la réponse est dans la question. Oui, on
peut.
Mais il est rarement nécessaire d'en arriver là,
tellement le choix des
optocoupleurs existants est grand. A ma connaissance, le besoin de
fabriquer soi-même un optocoupleur peut être dicté
par :
- un montage dédié "audio" (compresseur de modulation,
effets
spéciaux);
- un détecteur de fumée fait maison (on veut que la
fumée puisse passer entre émetteur optique et
récepteur optique);
- un montage dans lequel il faut pouvoir ajuster la distance
entre
émetteur optique et récepteur optique (clignotant doux)