Dernière mise à jour :
23/01/2011
Alim
Green -
Vu-mêtre
Green -
Résumé
des discussions
Avertissements
Ce montage ne m'appartient pas !
Depuis
2011, le lien d'origine (
1176neve) ne fonctionne plus, peut-être pour des
questions de droits d'auteur. A ce jour, il est possible de retrouver des
traces du projet d'origine (V9 ou V14) aux adresses suivantes :
http://www.mhumhirecords.org/DIYpages/Green/V14-All.gifAudioFanzine > Les
mains dans le cambouis > Fabriquer un préampli
microAudioFanzine > Les mains dans le cambouis > Preampli micro Green - Résumé
Présentation
Le Green Microphone Preamp est un préamplificateur pour
microphone basé sur une association transistors / circuits
intégrés (aucune lampe), reconnu comme étant de
haute qualité. Je ne l'ai personnellement pas
réalisé. Il est
doté d'une alimentation phantom (+48V) débrayable. La
version dont il est question ici est la V9, même si l'auteur met
désormais à disposition le typon de la version V14.
Description du schéma électronique
Conseil : avant de lire ce qui suit, imprimer le schéma
électronique de façon à l'avoir sous la main (voir
site d'origine). Passer du papier à l'écran sera plus
aisé que de passer d'une fenêtre à l'autre sur un
même écran (je pense à ceux qui n'ont qu'un seul
écran).
Circuits intégrés : en réalité, il n'y a
que deux circuits intégrés, de type NE5532. Chacun de ces
circuits contient deux amplificateurs opérationnels (AOP). Il
est donc normal de voir 4 AOP sur le schéma, pour deux boitiers
sur
le circuit imprimé.
S1, R36, C15, R34, R35 : section alimentation phantom. L'interrupteur
S1 permet la mise en/hors fonction du +48V sur la prise XLR
d'entrée micro. R36 et C15 assurent le filtrage et contribuent
à obtenir une alimentation possédant une très
faible tension alternative résiduelle. R34 et R35 applique la
même tension de +48V sur les deux
bornes "signal" de l'entrée micro symétrique (par rapport
à la masse). Il est impératif d'apparier ces deux
résistances, elles doivent être de valeur tout
à fait identique.
C1, C1a, C2, C2a : blocage composante continue. Ces condensateurs
évitent que la tension de l'alimentation phantom, quand elle est
activée, ne parvienne à l'étage d'amplification.
D1, D2, D3 et D4 : ces diodes zener assurent l'écretage de
toutes surtensions qui pourraient bloquer (latchup) ou endommager le
circuit intégré IC1 NE5532. Vous pouvez utiliser des
modèles classique 500mW ou 1,3W (série BZX55C par
exemple).
La partie préamplification est confiée aux transistors Q1
et Q2, au circuit intégré IC1 ainsi qu'aux composants qui
"tournent" autour.
Les selfs F1 et F2 sont des selfs de
choc, vous pouvez utiliser des modèle VK200, ou des perles
ferrites "nues" dans lesquelles vous ferrez passer un petit bout de fil
électrique (reliquat de queue de composant par exemple). Pour
plus de détails, vous pouvez jeter un oeil aux pages
Ferrite
et
Filtre
RF.
Le réglage de gain (d'amplification) est assuré par un
commutateur associé à un ensemble de résistances
fixes (R22 à R33). Le remplacement de cet ensemble par un
potentiomètre est envisageable, voir remarques au paragraphe
"Commutateur de gain", un
peu plus loin.
Le potentiomètre R10A est destiné à obtenir un
taux de rejection en mode commun maximum. Pour le régler, vous
devez relier ensemble les deux pôles U3 et U4 de l'entrée
micro, puis appliquer sur cette "unique" entrée un signal
sinusoidal de 1KHz, puis régler le potentiomètre R10A
jusqu'à ce que le signal en sortie du préampli soit
minimum.
Pour être puriste, il faudrait trouver un bon compromis avec des
signaux test produits à plusieures fréquences (100Hz,
1KHz zt 10KHz). Mais un réglage à 1KHz suffira
déjà bien comme ça.
Remarque : lors
du réglage du potentiomètre R10A sur un préampli
réalisé il y a peu par un ami, il s'est
avéré que le réglage optimum se situait juste
à l'extrémité du potentiomètre, ce qui ne
permettait pas d'obtenir un réglage fiable. J'ai donc
remplacé le potentiomètre de 500 (470) ohms par un de
1Kohms, et remplacée la résistance série R10 de
680 ohms par une de 100 ohms. Là, le réglage n'a pas
posé de problème. Celà confirme donc la
modification apporté par l'auteur dans sa dernière
version, et que j'avais déjà mentionné sur le
forum de AF.
Les quatre condensateurs de 47uF placés sur les bornes
d'alimentation des circuits intégrés IC1 et IC2 sont des
condensateurs de découplage d'alimentation. Il doivent
être cablés le plus près possible des bornes 4 et 8
desdits circuits intégrés. Personnellement, je
rajouterais en parallèle sur chacun d'eux, un condensateur d'une
valeur comprise entre 0,1uF et 1uF, afin d'améliorer le
comportement dans les fréquences élevées.
IC2a est cablé en mode différentiel, et le signal final
amplifié se retrouve sur sa sortie, au niveau du condensateur
C11 de 100uF. En plus d'être orienté vers la sortie
principale, le signal de sortie va être inversé par IC2b,
ce qui permet, à moindre coût, de disposer d'une sortie
symétrique. A ce propos, j'attire votre attention sur le fait
que les circuits intégrés employés, s'ils sont de
bonne qualité, ne supportent cependant pas trop une mise
à la masse au niveau de leur sortie. C'est la raison de la
présence des résistances R13 et R16 de 100 ohms,
déstinées à réduire la charge en cas de
court-circuit, ce
qui peut arriver si vous cablez la sortie du préampli sur
une entrée asymétrique (celà dépendra en
fait du câblage du cordon de raccordement que vous utiliserez).
Si celà arrivait, aucun composant ne serait détruit, mais
la qualité audio serait un peu dégradée. Si vous
devez cabler la sortie de ce préampli sur une entrée
asymétrique, je vous conseille de ne câbler que la borne
de sortie "positive" (sortie de IC2a) et de laisser en l'air la borne
de sortie "négative" (sortie de IC2b).
Choix des composants
Pour les résistances, je vous conseille de n'utiliser que des
modèles à couche métal, éviter les
résistances carbones pour de l'audio.
Pour les condensateurs, utiliser de préférence des
modèles plastiques MKP, MKT ou MKS. Pour plus de détails,
merci de vous reporter à la page
Condensateurs,
et/ou
sur le site
Optimise
ton ampli, qui décrit très bien comment choisir ce
type de composant.
Pour ou contre l'emploi de transfo d'entrée ?
Personnellement, je suis 100% pour, si le transfo est de très
bonne qualité (ce qui se paye évidemment). Milerioux,
Lem, Girardin, Lundahl, Jensen, sont des marques proposant des
transfos de très bonne facture, mais il existe d'autres marques
que je ne connais pas. Le transfo est en effet un des rares composants
passifs qui peu apporter du gain sans apporter de bruit
supplémentaire (s'il est bien blindé, sinon bonjour les
ronflettes) ! Certains constructeurs emploient toujours des transfos
d'entrée pour le premier étage de leur préampli
micro, et certaines consoles analogiques haut de gamme en
possèdent aussi. La seule chose à savoir et à
maitriser sont les caractéristiques du transfo (notemment
l'impédance de ses enroulements), qui peuvent influer fortement
sur la bande passante et sur la phase du signal audio s'ils sont
incorrectement utilisés.
Commutateur de gain
Certains d'entre vous se demandent pourquoi utiliser un commutateur
rotatif avec plein de résistances pour le réglage du
gain, alors qu'à priori un simple potentiomètre pouvait
suffire. La réponse est simple : le montage adopté
nécessite l'emploi d'un potentiomètre de type
Anti-Logarithmique de valeur 150 kO, qui est un composant
relativement difficile à trouver. De plus, il faut bien
reconnaître qu'un commutateur de gain s'use moins dans le temps,
et est moins sujet à des crachements lors de la manoeuvre de son
axe. Et puis pour continuer avec les points positifs, imaginez
simplement la facilité pour "accorder" entre eux le gain de deux
préamplis de ce type identiques (un couple stéréo
par exemple), surtout dans les valeurs de gain élevées où le réglage
par potentiomètre commence à devenir accrobatique... Mais si vous
souhaitez tout de même installer un
tel potentiomètre (à condition bien sûr d'en
trouver un), vous pouvez tout à fait le faire (la page
Potentiomètre
- Modification courbe variation pourra sans doute vous donner
un
peu de grain à moudre si vous ne trouvez pas le
potentiomètre adéquat). Le commutateur
rotatif choisi ici est de type 1 x 12 positions, "contact avant
coupure", appelé aussi "contacts court-circuitant" : quand on
passe d'une position
à une autre, le contact commun ne se retrouve pas "en l'air", il
reste toujours connecté à un plot ou à un autre.
Le cablage des résistances sur le commutateur rotatif s'effectue
ainsi :
Notez que le dessin étant en 2D, j'ai dessiné les
résistances à plat. En pratique, vous les monterez
parallèles entre elles et par rapport à l'axe du
rotacteur. Le dessin représente le rotacteur vu de dessus (axe
face à soi, plots derrière).
Ajout d'un filtre HF à l'entrée
Depuis quelques années déjà, je place
systématiquement un filtre HF à l'entrée de mes
réalisations audio. L'usage de mes préamplis et consoles
"maison" lors de scéances d'enregistrements en extérieur
m'a vite convaincu que je devais faire quelque chose... En fait, tant
que l'on n'est pas dans un environnement perturbé tout va bien,
mais c'est le genre de chose pas vraiment prévisible...
Même lors d'une prise de son dans l'église d'un village de
50 habitants, un cibiste peu passer en voiture à
proximité. Et je ne parle même pas de la réception
de France Inter ou d'une autre radio, quand les conditions de
propagation des ondes radio sont bonnes...
Je conseille donc l'ajout d'un filtre passe-bas à
l'entrée du montage, constitué de selfs, condensateurs et
résistances, voir schéma ci-dessous (cliquer pour
agrandir). Pour ceux qui s'inquièteraient de l'influence de ce
filtre sur l'alimentation phantom, je les rassure tout de suite : pas
de problème. En effet, les selfs se comportent comme un
court-circuit pour les tensions continues. Pour les selfs, choisissez
des modèles VK200 (une petite perle ferite sur laquelle sont
bobinées quelques spires de fil rigide). Pour de plus amples
renseignements sur le filtre RF, vous pouvez vous reporter à la
rubrique
Réalisation
Filtre RF.
Ajout d'un inverseur de phase
Rien de plus simple ! Il suffit d'ajouter un double inverseur entre la
prise XLR et les bornes d'entrée du circuit imprimé,
comme indiqué sur le schéma ci-dessous (cliquer pour
agrandir). Attention cependant à limiter la logueur des
câbles, et à n'utiliser que du fil blindé de bonne
qualité (pas du genre de celui où l'on voit l'isolant de
l'âme au travers de la tresse de masse). Vous pouvez bien
sûr envisager de placer le double inverseur directement sur le
circuit imprimé, si vous avez les moyens de modifier et/ou
réaliser vous-même le typon. Certains
préfèrent employer un double inverseur garantit "sans
court-circuit" quand on passe d'une position à l'autre. L'emploi
d'un tel composant n'est pas impératif, mais peut dans certains
cas éviter des bruits de commutation désagréables.
Ajout d'un pad
Un pad n'est ni plus ni moins qu'un
atténuateur BF
fixe.
Son usage n'est
justifié que si vous prévoyez d'attaquer l'entrée
du préampli avec des niveaux très élevés,
et si il y a saturation même avec le réglage de gain
placé au minimum. Il faut tout de même garder à
l'esprit qu'un préampli micro est conçu pour offrir une
très grande amplification avec rajout d'un minimum de
défauts (souffle, distorsion). Il serait ridicule de vouloir
mettre en service un pad qui atténuerait un signal
déjà faible, pour devoir l'amplifier encore plus
après : catastrophe garantie ! Je ne présente donc le
schéma du pad que pour ceux qui auraient l'intention d'utiliser
le Green Mic Preamp pour des microphones ou autres sources "haut
niveau". ci-dessous un modèle -23dB (à gauche, cliquer
pour agrandir) et un modèle -20dB (à droite). Il y a deux
schémas car il existe deux façons de faire pour
atténuer le signal. Celui de droite (diviseurs de tension)
présente l'avantage de compter une résistance en moins, mais ce n'est
pas un schéma très souvent adopté car il fait référence à la masse
(moins adapté à un étage d'entrée sur transfo).
Dans les deux cas, l'inverseur double, quand il est en position haute
(représentée sur les schémas) prend le signal
avant l'atténuateur. En position basse, il prend le signal
atténué.
Une autre façon de faire pour le pad symétrique consiste à n'utiliser que trois résistances au lieu de 5, cela simplifie
un peu le câblage.
Ce câblage permet aussi à la résistance qui fait le lien entre points chaud et froid (R3) d'être totalement mise hors circuit.
Enchainement des modules
Voilà ma façon de faire, je ne sais pas s'il s'agit de la
meilleure technique mais avec un peu de bon sens...
Filtre HF dès le connecteur d'entrée. Pad après
les condensateurs d'entrée, de façon à
éviter toute interaction avec la tension continue de l'alim
phantom. Pour l'inverseur de phase, emplacement peu
critique.
Câblage général du préampli dans son coffret
Le cadre en pointillé représente le coffret, qui
doit impérativement être en métal, afin d'assurer
un blindage efficace. Ne pas cabler la broche 1 de la XLR
d'entrée
à la masse signal (masse sur le circuit imprimé du
préampli), mais directement au niveau du boitier, là
où est installé le connecteur. Faire de même pour
la XLR de sortie. Celà contribuera à fortement
réduire les risques de ronflette. Le câblage du point commun de
sortie de l'alimentation basse tension (0V) doit être
raccordé sur un point du chassis en même temps que le fils
de terre qui arrive de la prise secteur (câblage en étoile).
Prototypes
Les miens ne sont toujours pas finis (
préampli 023 et
préampli 023b)... alors qu'Edouard, un bon copain, en a construit 8 d'un coup pour de la prise de son percus.
Toutes
les cartes n'ont pas fonctionné du premier coup, et l'alim Phantom a eu
l'occasion de fumer. Mais grâce à la persévérance de son géniteur, le
rack est désormais 100% opérationnel.