Dernière mise à jour :
23/05/2010
Présentation
Le détecteur décrit ici permet de commander un appareil
sur présence d'une détection mécanique. Le coeur
du montage est basé sur un
buzzer
piezo-electrique,
monté en capteur de vibrations mécaniques. C'est une
petite variation du montage présenté à la page
Détecteur
impulsion mécanique 001, mais qui utilise ici des
portes
logiques au lieu d'amplificateurs opérationnels. Deux schémas sont proposés :
-
schéma 002 - sensibilité "normale"
-
schéma 002b - sensibilité plus élevée
Avertissement
Attention,
montages non
réalisés,
seulement élaborés à partir d'une idée de Polo974, membre du forum
Futura Sciences (merci
à lui). Je pense que les montages fonctionnent tel quels, mais il est
possible
que la valeur de certains composants ait besoin d'être
réajustée pour répondre à votre besoin.
Schéma 002
Ici, la charge (l'élement commandé) est une
led, à vous
d'adapter la
sortie en fonction de vos besoins.
La première porte logique
U1:A
est montée en amplificateur
linéaire, grâce à l'ajout d'une résistance
cablée entre sortie et entrée. La première fois que l'on voit une
résistance montée ainsi entre la sortie et l'entrée d'une porte
logique, on se demande sur quelle planète l'auteur habite. Mais si on
sait comment est constituée une porte logique CMOS, on ne se pose plus
la question de la même façon. J'ai déjà adopté cette méthode pour
réaliser mon
préampli
RIAA 003, pour lequel vous trouverez les explications qui
vous manquent.
La seconde porte logique
U1:B, associée à R2 et à C2, constitue
un petit
monostable.
Je sais qu'en disant ça de cette façon, certains vont faire un bond de
quatre mètres, tout en criant à vive voix "Scandale ! Apprendre de
telles inepties à de pauvres débutants !". Et pourtant, on obtient bien
une impulsion de sortie d'une certaine durée en sortie de U1:B, quand
on applique une impulsion de commande à "l'entrée" du condensateur C2.
La diode D1 permet de s'affranchir des impulsions négatives transmises
par C2.
La troisième porte
logique U1:C permet
d'obtenir une impulsion de sortie
positive, en inversant la polarité de l'impulsion fournie par
la porte logique U1:B. Il est également possible
d'utiliser
un transistor PNP (2N2907 par exemple) branché à la sortie de la porte
U1:B au lieu du NPN 2N2222 branché à la sortie de la porte U1:C, le
résultat aurait été le même. Attention, quand je dis PNP au lieu du
NPN, cela ne signifie pas que l'on peut interchanger les deux types de
transistors broches à broches, il faut tout de même effectuer un
cablage légèrement différent, voir page
Utilisation de
base du transistor, paragraphe Transistor en commutation.
Schéma 002b - Petites variations
Le schéma précédent est
fonctionnel mais j'ai apporté quelques petites modifications pour le
rendre un peu plus sensible. Pour le premier schéma il faut des
impulsions dont l'amplitude atteind au moins 2 V ou 3 V pour être
détectées (pas trop dur à obtenir avec les capteurs piezzo). Pour le
second schéma des impulsions d'amplitude 1 V suffisent (même un peu
moins).
Un réglage de sensibilité a été
ajouté au premier étage amplificateur, et les signaux amplifiés sont
traités un peu différement après l'étage d'entrée. Le résultat final
est identique à celui obtenu avec le premier schéma, mais avec une
sensibilité accrue. Attention au réglage du potentiomètre : si sa
valeur est trop élevée, le montage peut devenir trop sensible et entrer
en oscillation.
Circuits imprimés
Non réalisés.